- Un nouveau carnet de santé pour les enfants lancé au 1er janvier
- Pékin sanctionne sept entreprises pour le soutien militaire américain à Taïwan
- Décès de Osamu Suzuki, patron historique du groupe automobile japonais
- Dans le nord-ouest de Mayotte, l'attente de l'aide et le sentiment d'isolement
- La Bourse de Paris dans le vert après la pause de Noël
- Les Bourses européennes ouvrent sans impulsion
- Au Mexique, les voitures chinoises haut de gamme bousculent les berlines européennes
- Le réchauffement climatique, l'ingrédient qui a amplifié les désastres naturels en 2024
- La baisse des émissions de gaz à effet de serre en France montre des signes de ralentissement
- Wall Street termine proche de l'équilibre et sans direction claire après Noël
- Un accident de car dans une zone touristique de Norvège fait trois morts
- Panne d'un câble en Baltique : un pétrolier en provenance de Russie mis en cause
- La France doit être plus ambitieuse en matière de baisse de consommation énergétique, selon l'Autorité environnementale
- Canal de Panama: "aucune ingérence" chinoise et aucun changement à négocier avec Trump, affirme Mulino
- L'Azerbaïdjan pense qu'un missile russe a causé le crash d'un avion au Kazakhstan, selon des médias
- "Urgence environnementale" au Pérou après une fuite de carburant dans une zone touristique
- Panne d'un câble en Baltique: un pétrolier venant de Russie dans le viseur de la Finlande
- Savoie: appel à la vigilance après une série d'avalanches
- Effondrement d'un pont au Brésil: de nouveaux corps retrouvés, risque de pollution limité
- Wall Street ouvre dans le rouge après Noël
- Le nouveau ministre de la Fonction publique Laurent Marcangeli a pour priorité de "simplifier"
- France: les microplastiques omniprésents dans les sols, selon l'Ademe
- Seize ans après une IRM litigieuse, la mort d'une trentenaire "en parfaite santé" en procès
- Après les boxeuses des JO, le sport n'en a pas fini avec le genre
- Le Népal organise son premier festival de montgolfières
- Des vols retardés à la suite d'une cyberattaque contre la compagnie Japan Airlines
- L'Asie commémore le tsunami de 2004, le plus meurtrier de l'histoire
- Un avion d'Azerbaijan Airlines s'écrase au Kazakhstan, 38 morts
- Des cadeaux revendus pour se faire plaisir plutôt que pour arrondir les fins de mois
- Un avion d'Azerbaijan Airlines s'écrase au Kazakhstan, 35 disparus
- Importations de brandys européens: la Chine prolonge son enquête antidumping
- Un avion d'Azerbaijan Airlines s'écrase au Kazakhstan, 32 survivants
- SNCF: un possible "acte de suicide" d'un conducteur de train à l'origine des perturbations du soir de Noël
- La Russie lance 70 missiles sur le réseau énergétique ukrainien le jour de Noël
- "Pas touche au canal": manifestation contre Trump au Panama
- Une sonde de la Nasa est passée au plus près du soleil
- Allemagne: les taxis volants de Lilium sauvés par un repreneur
- La Bourse de Paris finit dans le vert et ferme jusque vendredi
- Reconduite, Valérie Létard, adulée par le secteur du logement, perd son ministère de plein exercice
- La Bourse de Paris de nouveau optimiste avant les fêtes
- Les ministres prennent leur fonction, le PS hausse le ton
- L'entreprise d'IA d'Elon Musk, xAI, lève à nouveau 6 milliards de dollars
- En Thaïlande, des systèmes de détection des tsunamis pour éviter que le pire ne se reproduise
- Textiles: des bornes de collecte ferment, la filière française menacée par l'Asie
- Après l'attaque de Magdebourg, les Allemands appelés à rester unis
- L'intérêt de Donald Trump pour TikTok relance les spéculations sur son avenir
- A Hollywood, des voix s'élèvent en soutien à Blake Lively après sa plainte contre l'acteur Justin Baldoni
- Le ministre de l'Economie Eric Lombard appelle à "traiter notre mal endémique, le déficit"
- Wall Street termine en hausse, avec l'aide d'une poignée de valeurs technologiques
- La Russie expose un petit mammouth quasi intact de 50.000 ans
Neil Young, Joe Rogan et la délicate question de la désinformation pour les rois du streaming
Le choix de Neil Young de se retirer de Spotify à cause du podcast de l'animateur américain populaire et controversé Joe Rogan met les plateformes de streaming face à de nouvelles responsabilités sur la désinformation, à l’instar des réseaux sociaux.
Du large répertoire de la légende du folk-rock, ne restaient jeudi sur Spotify que des morceaux où il se produit sur les albums d'autres artistes ou en live.
Neil Young, 76 ans, 2,4 millions d'abonnés sur la plateforme suédoise, a donc mis à exécution la menace de faire ses bagages si Spotify ne renonçait pas à héberger le podcast "The Joe Rogan Experience" (JRE).
"Spotify est devenu un lieu de désinformation potentiellement mortelle sur le Covid. Des mensonges vendus contre de l'argent", a asséné le chanteur américano-canadien, dont le geste a été applaudi par le patron de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) Tedros Adhanom Ghebreyesus.
Populaire et décrié, Joe Rogan, qui anime un podcast exclusif et quotidien sur Spotify -- le plus écouté de la plateforme en 2021 -- est notamment accusé d'avoir découragé la vaccination anti-Covid chez les jeunes et promu l'ivermectine, un traitement non autorisé.
- Rappeurs -
Plus de 200 professionnels de santé américains avaient récemment tiré la sonnette d'alarme, après qu'il eut reçu dans son émission un médecin très apprécié des anti-vaccins, le Dr Robert Malone.
Par la voix d'un porte-parole, Spotify a regretté le départ de Neil Young, mais mis en avant l'équilibre entre "la sécurité des auditeurs et la liberté de création".
L'an dernier, son patron, Daniel Ek, avait jugé sur un podcast d'Axios (Re:Cap) que la plateforme n'avait pas de responsabilité éditoriale pour le contenu de ses podcasts.
"Nous avons aussi des rappeurs (...) qui font des dizaines de millions de dollars, voire plus, chaque année sur Spotify. Et nous ne leur dictons pas ce qu'ils doivent mettre dans leurs chansons", avait-il soutenu.
Neil Young a appelé d'autres artistes à le suivre.
A l'instar des réseaux sociaux, les plateformes de streaming doivent-elles contrôler leur contenu? Pas si simple, répondent les experts interrogés par l'AFP.
- Boycott -
"Il a tout à fait le droit de faire ce qu'il fait" et "c'est probablement l'un des seuls artistes qui peut se permettre de tels appels", juge la directrice du programme "liberté d'expression" de l'organisation de défense des écrivains Pen America, Summer Lopez.
Mais elle a exprimé ses réserves en cas "d'appels au boycott plus larges de Spotify", car "il s'agit d'une plateforme essentielle pour que les artistes touchent leurs audiences, et une source de revenus".
Elle pointe aussi qu'au contraire des réseaux sociaux, une plateforme de streaming est "d'abord conçue pour diffuser des oeuvres d'art".
"Je pense que le vrai problème ici est que Spotify n'a pas de politique claire à ce sujet", ajoute-t-elle, en s'interrogeant sur la volonté de la plateforme de mettre de côté ses "préoccupations commerciales".
L'univers des podcasts est en tout cas propice à toute sorte de désinformation, juge une analyste de la Brookings Institution, Valerie Wirtschafter. Parce qu'"il s'agit d'un espace immense et très décentralisé". Mais aussi parce que l'expérience du son combinée au ton de conversation des podcasts "fait potentiellement de ce support un moyen plus fort pour ces contre-vérités et cette désinformation de se disséminer".
- Aiguille -
Et traquer ces contre-vérités dans un podcast, "c'est un peu comme chercher une aiguille dans une botte de foin", selon elle. Un épisode de JRE dure facilement deux à trois heures.
Parmi les solutions, Valerie Wirtschafter cite les messages de modération qui pourraient être diffusés avant un épisode, ainsi que des mesures sur les algorithmes des plateformes pour éviter qu'elles "n'amplifient des contenus préjudiciables".
De son côté, le spécialiste des théories du complot à l'Université de Miami, Joseph Uscinski, met en garde contre l'idée de confier tout "outil de censure" à un gouvernement afin de combattre la désinformation.
"Ils peuvent être utilisés pour de bonnes raisons aujourd'hui, mais ils seront disponibles demain pour des personnes qui ne sont pas aussi bienveillantes", note-t-il.
Neil Young, victime alors qu'il était enfant d'une attaque de poliomyélite dont il a gardé des séquelles toute sa vie, s'est défendu de toute volonté de censure.
"Je l'ai fait parce qu'au fond de mon coeur, je n'avais aucun autre choix", a-t-il écrit. "C'est ce que je suis. Je ne censure personne".
M.Anderson--CPN