- "Pas touche au canal": manifestation contre Trump au Panama
- Une sonde de la Nasa est passée au plus près du soleil
- Allemagne: les taxis volants de Lilium sauvés par un repreneur
- La Bourse de Paris finit dans le vert et ferme jusque vendredi
- Reconduite, Valérie Létard, adulée par le secteur du logement, perd son ministère de plein exercice
- La Bourse de Paris de nouveau optimiste avant les fêtes
- Les ministres prennent leur fonction, le PS hausse le ton
- L'entreprise d'IA d'Elon Musk, xAI, lève à nouveau 6 milliards de dollars
- En Thaïlande, des systèmes de détection des tsunamis pour éviter que le pire ne se reproduise
- Textiles: des bornes de collecte ferment, la filière française menacée par l'Asie
- Après l'attaque de Magdebourg, les Allemands appelés à rester unis
- L'intérêt de Donald Trump pour TikTok relance les spéculations sur son avenir
- A Hollywood, des voix s'élèvent en soutien à Blake Lively après sa plainte contre l'acteur Justin Baldoni
- Le ministre de l'Economie Eric Lombard appelle à "traiter notre mal endémique, le déficit"
- Wall Street termine en hausse, avec l'aide d'une poignée de valeurs technologiques
- La Russie expose un petit mammouth quasi intact de 50.000 ans
- Catherine Vautrin récupère un grand ministère du Travail et de la Santé
- Gérald Darmanin, un retour inattendu à la Justice
- Une sonde de la Nasa va passer mardi au plus près du Soleil
- Deux anciens Premiers ministres, retour de Darmanin et peu d'ouverture à gauche: le gouvernement Bayrou est avancé
- Éric Lombard, patron de la Caisse des dépôts, parachuté au ministère de l'Economie
- Le patron de Telegram annonce un bénéfice net pour la première fois en 2024
- Bourse: Paris clôt stable, peu de transactions à l'approche de Noël
- Charles III a choisi une ancienne chapelle d'hôpital pour son discours de Noël
- La composition du gouvernement annoncée à 18h30, Bertrand n'en sera pas
- Journal d'un agriculteur: "les gens arbitrent toujours leur budget sur la bouffe"
- La composition du gouvernement annoncée à 18h30
- Wall Street dans le rouge, sans conviction à l'approche des fêtes
- Une minute de silence pour "entourer les Mahorais" après le cyclone dévastateur à Mayotte
- Royaume-Uni: croissance nulle au troisième trimestre, inquiétude pour la suite
- Automobile: Nissan et Honda ouvrent des négociations pour fusionner
- La Bourse de Paris, rassurée, évolue proche de l'équilibre
- Trump dit vouloir "stopper le délire transgenre" dès son premier jour
- Câbles sabotés dans la Baltique : Pékin promet de poursuivre la "coopération"
- Mayotte: dix jours après le cyclone, journée de "deuil national" et minute de silence
- Reportée, l'annonce du gouvernement au plus tôt lundi soir
- Guatemala: des membres d'une secte tentent de reprendre 160 enfants secourus par les autorités
- Automobile: Nissan et Honda sur le point d'ouvrir les discussions pour fusionner
- Dans le ciel balte, les chasseurs ultramodernes de l'Otan pour dissuader la Russie
- Reportée, l'annonce du gouvernement au plus tôt lundi
- Épisode neigeux "remarquable" dans les Alpes, quatre départements en vigilance orange
- Décès de Didier Pineau-Valencienne, figure du patronat industriel français
- L'Albanie va fermer TikTok pendant au moins un an
- Derrière le populaire jeu "Balatro", un concepteur canadien qui joue solo
- Tunisie: les cueilleuses de plantes aromatiques en butte au changement climatique
- En Irak, les autorités resserrent la vis pour étendre l'interdiction de l'alcool
- Chez Emmaüs Défi, ils s'équipent neuf à petit prix, avant leur premier Noël chez eux
- Des milliers de personnes célèbrent le solstice d'hiver à Stonehenge
- Entreprises en France: plus de femmes, plus de mixité, plus de rentabilité
- Nucléaire: l'EPR de Flamanville raccordé au réseau, une première en France depuis 25 ans
Comme les humains, les ouistitis se donnent des noms
Donner un nom à ses congénères est considéré comme le marqueur d'une évolution avancée, et n'avait jusqu'ici été observé que chez les humains, des espèces de dauphins, et les éléphants d'Afrique.
Mais les ouistitis font aussi partie de ce club très privé, selon une étude publiée jeudi dans la prestigieuse revue Science.
Ces petits primates poussent des cris forts et aigus pour s'attribuer des "étiquettes vocales", ont montré ces recherches menées par une équipe de l'Université hébraïque de Jérusalem.
"Nous sommes très intéressés par le comportement social parce que nous pensons que c'est essentiellement lui qui a fait de nous, humains, des êtres si particuliers par rapport aux autres animaux", a déclaré à l'AFP David Omer, auteur principal de l'étude.
"Nous ne courons pas vite, nous ne volons pas, nous n'excellons dans rien d'autre que dans nos capacités sociales, et tous nos accomplissements sont sociétaux", a-t-il ajouté.
Selon lui, le ouistiti est idéal pour étudier l'évolution du comportement social et du langage chez les humains, car il présente des caractéristiques similaires. Les ouistitis vivent en petits groupes familiaux monogames de six à huit individus qui élèvent leurs petits en commun.
Les chercheurs ont enregistré des conversations entre deux ouistitis séparés par une barrière visuelle, ainsi que des interactions entre ces singes et un système informatique diffusant des enregistrements.
L'analyse de leurs cris a été rendue possible par les progrès réalisés en matière d'apprentissage automatique et de puissance de calcul.
Ils ont découvert que les ouistitis utilisent des cris aigus forts pour s'adresser les uns aux autres. Les primates pouvaient notamment reconnaître si ces appels leur étaient adressés, et ils étaient plus enclins à répondre lorsqu'ils étaient appelés par leur nom.
- Maintenir le lien -
Les dix ouistitis testés provenaient de trois familles distinctes. Les chercheurs ont montré que les membres d'un même groupe familial utilisaient des caractéristiques sonores similaires pour des noms différents, un peu comme les dialectes ou les accents chez les humains.
Des ouistitis adultes rejoignant un groupe sans y être directement lié adoptaient les mêmes codes vocaux, ce qui suggère qu'il leur est possible de les apprendre des autres.
Les ouistitis sont des parents relativement éloignés des humains. Le dernier ancêtre commun remonte à environ 35 millions d'années, alors que la séparation entre humains et chimpanzés pourrait avoir eu lieu il y a 5 à 7 millions d'années.
Plutôt qu'à une proximité génétique, David Omer attribue l'acquisition d'étiquettes vocales par les ouistitis à une "évolution convergente", c'est-à-dire à l'idée qu'ils ont développé des traits similaires en réponse à des défis environnementaux comparables.
Pour les ouistitis, se donner des noms peut avoir été crucial pour maintenir les liens sociaux et la cohésion du groupe dans les forêts tropicales denses d'Amérique du Sud, où la visibilité est souvent limitée.
La question de savoir quand et comment les humains ont commencé à parler fait l'objet de débats, mais jusqu'à récemment, de nombreux scientifiques rejetaient l'idée que les primates puissent offrir des éléments de réponse.
Selon David Omer, cette nouvelle étude porte un nouveau coup à cette position: "Nous pouvons encore apprendre beaucoup des primates non humains sur l'évolution du langage chez les humains", a-t-il dit.
A l'avenir, l'une des pistes de recherche pourrait être d'aller plus loin dans l'utilisation de l'intelligence artificielle, pour mieux décrypter le contenu des conversations des ouistitis.
Ch.Lefebvre--CPN