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Seules au monde : Najin et Fatu, dernières représentantes des rhinocéros blancs du Nord
Najin est bien seule ces jours-ci, sa rebelle de fille lui préférant sa meilleure amie. Le lot de beaucoup de parents, mais la mère rhinocéros a une solide raison de vouloir garder son enfant près d'elle : elles sont les derniers membres de leur espèce encore sur Terre.
Les rhinocéros blancs du Nord sont considérés comme techniquement éteints depuis la mort en 2018 de Sudan, le dernier mâle de la sous-espèce - père de Najin et grand-père de Fatu.
Début février, l'AFP a rencontré les deux femelles dans leur enclos de la réserve d'Ol Pejeta au Kenya, surveillé 24h/24.
- Najin, la mère solitaire -
Najin et sa fille sont toutes deux nées en captivité dans un zoo de République tchèque avant d'être transférées à Ol Pejeta en 2009.
La mère a des problèmes de genoux dus à son long séjour en captivité et sa corne tombe vers l'avant.
Elle est également sujette à des crises de flatulences.
Âgée de 35 ans, on lui donne cinq à dix ans de plus à vivre.
"Je commence à m'inquiéter", reconnaît auprès de l'AFP Zacharia Mutai, responsable des soins des deux mastodontes, avec qui il passe 12 heures par jour.
"Elles ont des personnalités différentes, tout comme les êtres humains", observe-t-il, reconnaissant que Najin, toujours très calme, est sa "préférée".
Curieuse, elle s'est aussi décidée à inspecter un trépied d'appareil photo, faisant détaler les correspondants de l'AFP.
Najin a également examiné une voiture garée à proximité, dans son enceinte de près de 3 kilomètres carrés.
Les rhinocéros sont surveillées en permanence, notamment depuis une tour de guet, entourées de gardes armés et de chiens renifleurs pour dissuader les braconniers.
Il n'y a pas eu de braconnage à Ol Pejeta depuis sept ans, souligne Zacharia Mutai.
Les seuls intrus de l'enclos sont quelques antilopes, qui ont sauté par-dessus la clôture, et quelques phacochères errants.
Mais quand Zacharia Mutai n'est pas là, Najin semble seule la plupart du temps.
- Fatu, l'"adolescente bougon" -
Née en 2000, Fatu était beaucoup plus jeune à son arrivée à Ol Pejeta et a plus profité de la vie sauvage que sa mère.
Fatu passe presque tout son temps avec Tawu, une femelle rhinocéros blanc du Sud, sauvage, introduite dans cette réserve pour lui montrer comment se comporte un rhino n'étant pas né dans un zoo.
Les rhinocéros blancs du Sud, une sous-espèce étroitement liée à celle de Fatu, ont frôlé l'extinction dans les années 1800, mais on en compte aujourd'hui plus de 15.000, grâce à d'intenses programmes de conservation.
Les deux sous-espèces se ressemblent - toutes deux sont grises, pas blanches - mais les rhinos du Nord sont plus petits, les oreilles plus duveteuses et la queue légèrement plus longue.
Fatu, qui aura 25 ans en juin, se montrait au départ facile. Elle est devenue "un peu grincheuse" et "se comporte un peu comme une adolescente humaine", dit désormais M. Mutai.
Parfois, elle essaie de se battre contre Najin, obligeant les gardes à lui couper la corne pour qu'elle ne blesse pas sa mère.
Le destin de son espèce pèse aussi, peut-être, sur ses épaules.
Fatu a déjà essayé de s'accoupler, mais un problème d'utérus l'a empêchée de procréer. Elle dispose encore cependant, contrairement à sa mère, d'ovules viables, que des scientifiques du projet BioRescue tentent de féconder avec le sperme de mâles morts.
A chaque prélèvement de ses ovules, le farouche mammifère doit être complètement anesthésié.
Cela s'est produit plus de 20 fois, ce qui fait probablement d'elle le rhinocéros le plus anesthésié de l'histoire, mais Fatu reste en parfaite santé, affirme Jan Stejskal, coordinateur de BioRescue.
Les scientifiques veulent implanter pour la première fois cette année des embryons de rhinocéros blanc du Nord dans une mère porteuse - une rhinocéros blanc du Sud.
En cas de succès, Fatu et Najin auraient une nouvelle occupation : montrer au bébé comment se comporter en rhinocéros blanc du Nord, avant que leurs moeurs ne disparaissent.
C'est une "énorme responsabilité", conclut M. Mutai, avant d'ajouter : "Je pense que nous allons réussir."
L.K.Baumgartner--CPN