- 120 jours immergé sous l'eau dans une capsule, un Allemand bat le record Guinness
- Bourses mondiales: Wall Street en baisse, l'Europe sans direction claire après la première semaine de Trump
- Wall Street en baisse pour clôturer la première semaine de Trump
- Meta prévoit d'investir jusqu'à 65 milliards de dollars dans l'IA en 2025
- Christian Estrosi interdit les gros bateaux de croisière près de Nice
- Airbus va fermer sa compagnie de fret par avions "Beluga Transport"
- La Bourse de Paris dans le vert, portée par le luxe et Trump
- Les Bourses mondiales digèrent la première semaine du mandat Trump
- La perpétuité pour la mère d'Amandine, morte affamée, 20 ans pour son beau-père
- Boycott des magasins en Croatie: 50% de chiffre d'affaires en moins
- "J'ai entendu une forte explosion", raconte un survivant du crash d'Azerbaijan Airlines
- "Dramatique mais pas sans précédent": le plus grand iceberg au monde menace manchots et otaries
- Groupe M6: Karine Le Marchand vent debout contre l'hypothèse d'une arrivée de Cyril Hanouna
- Qu'est-ce que Ledger, la fintech co-fondée par David Balland ?
- Wall Street en ordre dispersé, digère la première semaine de Trump
- Interpol annonce le démantèlement d'un réseau de trafiquants de tortues protégées
- Arrestations en France et Bulgarie après une vaste fraude au préjudice de Caritas Luxembourg
- Ukraine: Poutine "prêt" à parler à Trump, dit le Kremlin mais renvoie la balle à Washington
- Réseaux sociaux : deux ans plus tard, l'opération prorusse "Doppelgänger" prospère toujours
- La tempête Eowyn frappe l'Irlande et le Royaume-Uni avec des vents records
- A Bagdad, les industries polluantes empoisonnent l'air des citadins
- Retailleau commence à dérouler sa politique contre l'immigration
- Au Japon, le prix du chou s'envole avec le thermomètre
- À Mayotte, depuis le cyclone, les habitants courent après l'eau en bouteille
- Italie: Monte dei Paschi lance une offre sur Mediobanca pour 13,3 milliards d'euros
- Réseaux sociaux: deux ans plus tard, l'opération pro-russe "Doppelgänger" prospère toujours
- Dans un zoo américain, pandas affamés recherchent bambou désespérement
- Réclusion à perpétuité et période de sûreté de 20 ans requises contre la mère d'Amandine, morte affamée
- La tempête Eowyn frappe l'Irlande avec des vents records et se dirige vers l'Ecosse
- La Bourse de Paris portée par le luxe après les résultats de Burberry et des déclarations de Trump
- C'est la fin de la régularisation "à tour de bras", déclare Retailleau
- Rescapé d'Auschwitz: le long voyage d'Albrecht Weinberg jusqu'à son pays natal
- Thaïlande: plus de 350 écoles fermées à Bangkok en raison de la pollution de l'air
- Un titre sur dix livré sur Deezer est du bruit généré par IA
- Wall Street termine en hausse, record du S&P 500
- Un juge suspend la remise en cause du droit du sol ordonnée par Trump
- Le cofondateur d'une entreprise de cryptomonnaies enlevé puis libéré, 10 personnes interpellées
- Opiacés: Purdue et la famille Sackler acceptent de payer 7,4 milliards de dollars
- Venez en Amérique ou payez des taxes, lance Trump aux patrons réunis à Davos
- France: une large part des forêts de montagne et de Corse menacées par le changement climatique (UICN)
- Jacques Audiard "extraordinairement heureux" après son record de nominations aux Oscars
- Wall Street ouvre mitigée, en manque de catalyseurs
- Coralie Fargeat, seule réalisatrice nommée aux Oscars: "du bonheur à l'état pur"
- Livraisons de repas: deux ex-dirigeants de Frichti seront jugés à Paris pour travail dissimulé et emploi illégal d'étrangers
- Sous les pots de yaourt, une ruine romaine du IIIe siècle
- Jean-Emmanuel Casalta, nouveau PDG de Public Sénat
- Alerte pour l'eau potable: un "polluant éternel" détecté dans de nombreuses villes
- De la Ddass à Necker: Céline Greco, ex-enfant battue en "mission" auprès des enfants placés
- "J'ai demandé à l'IA de ... ": de nombreux chômeurs utilisent l'outil dans leur quête d'un emploi
- La Bourse de Paris attentiste face à Trump
Silence ému et applaudissements aux passage du cercueil de la reine
Des heures d'attente pour être là, applaudir, se recueillir: plusieurs milliers de personnes ont salué la mémoire de la reine Elizabeth II en se recueillant à l'arrivée de son cercueil à Edimbourg.
Sur leur téléphone, les plus chanceux épargnés par la saturation du réseau mobile suivent en direct la progression du convoi jusqu'à Holyroodhouse, palais officiel de la monarchie dans la capitale écossaise, après un voyage de six heures et près de 300 kilomètres.
Pour tuer le temps, envoyer aux amis la photo souvenir des policiers et tireur d'élite juché sur le toit du Parlement local remporte un certain succès.
A mesure qu'approche le moment fatidique, discussions et rires s'estompent. "Les portes sont ouvertes", entend-on dans la foule, "elle a passé Saint-Gilles" quelques centaines de mètres plus haut, "je le vois !" A bout de bras, les téléphones portables se lèvent.
Puis une salve d'applaudissements, retenus, émus. "Voilà", conclut un homme. Le convoi est passé. Certains se réconfortent.
- "Un membre de la famille" -
Le cercueil passera la nuit au palais d'Holyroodhouse et reposera ensuite pendant 24 heures à la cathédrale Saint-Gilles où la population pourra se recueillir devant lui. Mardi soir, le cercueil de la reine sera transporté par avion à Londres, avant les funérailles le 19 septembre.
Être là pour son passage est "une manière d'accepter que c'est la fin d'une ère", explique Rob Parsons, 28 ans, venu de York (nord de l'Angleterre) avec sa compagne. "Je pense que c'est important que nous, jeunes, on vienne lui dire au revoir", poursuit-il, opposant téléphones, réseaux sociaux et la monarchie et son cérémonial millénaire.
"La voir passer, devant nous" constitue une forme d'apaisement pour sa compagne Lucy Hampshire. "Elle était constamment dans nos vies, notre monnaie, nos timbres, partout, elle était un membre de la famille qu'on ne rencontrait jamais".
Certains étaient là depuis la matinée, à l'instar de Lindsay Lewis, employée du service public de santé de 51 ans, installée sur un fauteuil de camping pliant vert.
Venue du nord de l'Angleterre avec son mari, elle a pris les devants dès la fin de la matinée pour "avoir une bonne place" en patientant dans un "sentiment de solennité".
- "La meilleure place" -
"C'est l'Histoire, l'Histoire qui s'écrit", explique en kilt et uniforme Stuart Mckay, 66 ans, ancien soldat de la cavalerie de la reine.
"On a vécu si longtemps avec la reine, 70 ans... C'est la seule monarque qu'on ait connue, c'est mon devoir de lui dire au revoir", souligne l'ex-militaire, habitué des événements d'Etat.
"On a vu la reine tant de fois", se souvient-il, "on était privilégiés, on n'avait pas à faire la queue". "Il y a beaucoup plus de monde plus haut dans la rue, mais on a la meilleure place" ici, se félicite-t-il.
A Balmoral, l'une des résidences préférées d'Elizabeth II, le cercueil a d'abord quitté la salle de bal du château, où la monarque reposait, porté jusqu'au corbillard par six garde-chasses du domaine.
Dès que la nouvelle de la mort de la souveraine, immensément aimée dans son pays, est tombée jeudi, des habitants de la région étaient venus lui rendre hommage. Ils ont été rejoints par d'autres venus de toute l'Ecosse et d'ailleurs.
Dans le village de Ballater, premier traversé par le cortège, des centaines de personnes avaient pris place le long de la rue principale, beaucoup vêtues de noir. Membres du clergé, certains inclinés au passage du cercueil, et autorités locales en habits traditionnels écossais ont pris place devant l'église pour saluer leur illustre voisine.
Y.Ponomarenko--CPN