Coin Press - Wall Street ouvre en hausse, l'humeur reste positive, en attendant un indicateur d'inflation

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Wall Street ouvre en hausse, l'humeur reste positive, en attendant un indicateur d'inflation
Wall Street ouvre en hausse, l'humeur reste positive, en attendant un indicateur d'inflation / Photo: ANGELA WEISS - AFP

Wall Street ouvre en hausse, l'humeur reste positive, en attendant un indicateur d'inflation

La Bourse de New York a ouvert en hausse mercredi, toujours bien orientée par des indicateurs qui montrent un ralentissement de l'économie sans casse et une accalmie sur le front de l'inflation, qui devra néanmoins être confirmée par l'indice des prix CPI, attendu jeudi.

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Vers 14H50 GMT, le Dow Jones s'offrait 0,29%, l'indice Nasdaq gagnait 0,71% et l'indice élargi S&P 500 prenait 0,56%.

"L'humeur semble plutôt optimiste", a commenté Jack Ablin, de Cresset Capital.

"La tendance est à la hausse, grâce au sentiment dominant que l'économie et l'inflation ralentissent, ce qui va aider la Fed (banque centrale américaine) à comprendre qu'elle n'a plus besoin de remonter beaucoup plus les taux", a expliqué, dans une note, Patrick O'Hare, de Briefing.com.

La série d'indicateurs publiés en janvier constitue "une bonne surprise", qui s'inscrit dans la foulée d'une fin d'année 2022 marquée par une "morosité généralisée", observe Jack Ablin.

Le marché obligataire évoluait en ordre dispersé. Le rendement des emprunts d'Etat américains à 10 ans se détendait, à 3,57% contre 3,61% la veille, mais les taux courts, eux, remontaient.

L'écart positif entre le taux à 3 mois et son équivalent à 10 ans a atteint mercredi son plus haut niveau depuis 1981. Considéré comme un marqueur fort, il annonce, pour les opérateurs, un coup de frein de l'économie et une possible baisse des taux d'intérêt à moyen terme.

Le reflux des taux longs et l'atmosphère générale, plus favorable à la prise de risque que les dernières semaines de 2022, profitait aux valeurs technologiques, tels Amazon (+3,14%), Alphabet (+1,45%) ou Microsoft (+1,55%).

Les indices approchent de seuils importants, notamment la moyenne des 200 derniers jours de Bourse pour le S&P 500, à 3.990,21 points. Un passage au-dessus de cette barre serait un signal fort pour la place new-yorkaise.

"On commence à voir des indicateurs basculer", relève Jack Ablin. "Le dollar notamment", qui a enregistré mercredi un plus bas de sept mois face à l'euro. "C'est un signe positif qui suggère que la Fed en a terminé (avec ses hausses de taux) ou qu'on entrevoit la fin d'un cycle. C'est peut-être une ouverture pour les actions."

"On s'apprête à entrer dans une période charnière pour le marché, qui commencera par la publication de l'indice (des prix) CPI jeudi et se poursuivra, lors des prochaines semaines, par les résultats du quatrième trimestre" 2022 pour les sociétés cotées, a rappelé Patrick O'Hare.

L'indice CPI est attendu en baisse de 0,1% sur un mois en décembre, avec un rythme annuel de 6,5%, contre 7,1% en novembre.

A la cote, les grandes compagnies aériennes américaines évoluaient en hausse malgré l'arrêt momentané, en début de matinée, de tous les départs de vols depuis le territoire américain, à la suite d'une panne informatique du système global d'information des pilotes et équipages, selon le régulateur américain de l'aviation civile (FAA).

Vers 14H00 GMT, la FAA a annoncé la levée de cette suspension et la reprise du trafic aérien.

Les compagnies American Airlines (+0,89%), Southwest Airlines (+0,21%), Delta Air Lines (+1,08%) et United Airlines (+1,55%) prenaient toutes de l'altitude.

Tesla poursuivait son rétablissement (+2,57% à 121,90 dollars), alors que, selon le Wall Street Journal, le constructeur automobile envisage d'investir 775 millions de dollars dans des travaux d'extension de son usine d'Austin, au Texas.

Le titre de la ligue professionnelle de catch WWE, coté à New York, soufflait (-0,75% à 89,57 dollars) après avoir pris plus de 30% en une semaine, porté par le retour de l'ancien patron Vince McMahon comme président exécutif du conseil d'administration.

Poussé à la démission en juillet après avoir fait l'objet d'accusations de harcèlement sexuel, le septuagénaire, qui est toujours actionnaire de référence, s'est imposé de retour aux manettes, avec l'ambition d'aider WWE à trouver un acquéreur et négocier son nouveau contrat de diffusion aux Etats-Unis.

St.Ch.Baker--CPN