- Kate aux côtés de William pour leur première visite publique depuis la fin de sa chimiothérapie
- Violences sexuelles: plus de 200 femmes accusant Al-Fayed négocient un accord à l'amiable avec Harrods
- La Bourse de Paris en repli après l'inflation américaine
- Han Kang, la tragédie sous la poésie
- Première visite publique de Kate et William depuis la fin de la chimiothérapie de la princesse
- Immigration: les ministres européens esquissent un nouveau tour de vis
- Hachette Livre: Bolloré place un proche comme bras droit d'Arnaud Lagardère
- Wall Street ouvre en baisse après une mauvaise surprise sur l'inflation
- Le toit du stade de baseball de Tampa Bay déchiré par l'ouragan Milton
- Le robotaxi de Tesla sort de l'ombre, mais pas encore du garage
- Han Kang devient la première Sud-coréenne à remporter le prix Nobel de littérature
- En Ukraine, un salon de beauté aide les soldats traumatisés à renouer avec la normalité
- Indonésie: la production de biomasse menace les forêts et la faune, selon un rapport
- A Bombay, les Indiens rendent hommage à l'industriel Ratan Tata
- En Afrique du Sud, les écueils de la fermeture d'une centrale au charbon
- Les populations de faune sauvage ont décliné de 73% en moyenne en 50 ans, selon l'indice de référence du WWF
- Le gouvernement français dévoile un projet de budget en terrain miné
- Le public et le Splendid font leurs adieux à Michel Blanc
- Transfert de migrants hors de l'UE: une piste inflammable au menu des ministres européens
- Le puissant ouragan Milton s'abat sur la Floride
- Une violence "sans précédent" s'abat sur l'enfance dans le monde, s'insurge l'ONU
- Sarasota retient son souffle avant l'arrivée de l'ouragan Milton
- Distribution: le canadien Couche-Tard fait une nouvelle offre de rachat au japonais Seven & i
- Le magnat indien Ratan Tata est décédé à 86 ans
- Une tempête solaire et ses aurores boréales attendues sur Terre jeudi
- Pour David Baker, Nobel 2024, la création de protéines contre les problèmes du monde
- La dépression Kirk balaye la France, la Seine-et-Marne en vigilance rouge
- Budget: la gauche présente dix mesures phares pour augmenter les recettes
- Allemagne : le gouvernement voit une récession en 2024 mais promet un rebond
- Le choc des photos, le poids du marteau: Paris Match vend des images aux enchères
- Les Bourses européennes terminent dans le vert avant un indicateur américain
- Procès en appel de l'accident de car de Millas: des victimes qui ne demandent qu'un "pardon"
- La dépression Kirk s'intensifie, la Seine-et-Marne passe en vigilance rouge
- Wall Street en ordre dispersé, attentisme et consolidation au menu
- Castex "disponible" pour travailler à l'accessibilité du métro parisien
- Emmanuel Macron demande à "Emily" de rester à Paris
- La dépression Kirk s'intensifie, 34 départements en vigilance orange
- Le Premier ministre dissout la chambre basse du Parlement pour "créer un nouveau Japon"
- Nobel de chimie 2024: un trio distingué pour la conception et la prédiction de protéines
- Attal craint "trop d'impôts" et "pas assez de réformes" dans le projet de budget de Michel Barnier
- A la veille du budget, chacun tente de défendre son pré carré face aux économies annoncées
- Zelensky en Croatie pour un sommet Ukraine-Europe du sud-est
- La dépression Kirk balaie la France, 34 départements en vigilance orange
- Google: le gouvernement américain recommande des changements et n'écarte pas une scission
- La Bourse de Paris prudente face à la relance chinoise
- Japon: le nouveau Premier ministre dissout la chambre basse du Parlement
- "Très probable" baisse de taux de la BCE la semaine prochaine, estime le gouverneur de la Banque de France
- Japon: Seven & i confirme une nouvelle offre de rachat par Couche-Tard
- Renouvelables: le monde peut tripler ses capacités d'ici à 2030 à condition de soutenir les pays du Sud (AIE)
- En Colombie, les communautés indigènes au défi de l'assèchement du fleuve Amazone
L'Amérique latine autour du revenant Lula pour une photo de famille recomposée
Une quinzaine de chefs d'Etat et de gouvernements d'Amérique latine se retrouvent mardi à Buenos Aires pour un sommet régional, a minima une photo de famille autour du revenant Lula, au mieux une nouvelle impulsion à l'intégration régionale, promise par le dirigeant brésilien.
Le président de 77 ans, en Argentine pour la première sortie internationale de son 3e mandat, participera au VIIe sommet de la Communauté d'Etats latino-américains et caraïbes (Celac), regroupant 33 Etats de la région (sans Etats-Unis et Canada).
Lula avait été, à la fin de ses premiers mandats (2003-2010) l'un des fondateurs de la Celac, lors de la première "vague rose" sur le continent, pour la première décennie du siècle. Et ramène à présent le Brésil dans l'organisme, d'où l'avait sorti en 2020 son prédécesseur d'extrême-droite Jair Bolsonaro.
Une nouvelle vague de gouvernements de gauche ou centre-gauche depuis 2018 (Mexique, puis Argentine, Honduras, Chili, Colombie, Brésil), rendra inévitables à Buenos Aires les odes au "nouveau climat en Amérique latine", que saluait cette semaine le pays hôte.
Forum de concertation et de coopération, la Celac est un mécanisme d'intégration régionale aux avis non contraignants. Et pour toute l'importance soulignée lundi par Alberto Fernandez et Lula de "la nécessité d'intégrer l'Amérique latine", la voix de la Celac peine à s'unir, ou à porter, dans les crises régionales qui se succèdent, à l'instar du Pérou.
"L'Amérique latine est en faillite du point de vue institutionnel (...) elle n'a pas réussi à s'insérer collectivement dans le monde", diagnostique pour l'AFP Ignacio Bartesaghi, expert en Relations internationales et intégration régionale de l'Université catholique d'Uruguay.
A tout le moins, la Celac "reste un espace vaste et hétérogène de pays d'Amérique latine à partir duquel des agendas minimaux ou d'intérêt commun pour la région peuvent s'établir", convient Bernabé Malacalza, chercheur en Relations internationales au Centre national de recherche argentin Conicet.
Hétérogène, assurément. Polarisation aidant, "il n'y a même pas certains consensus de base en Amérique latine, comme sur la différence entre une démocratie et une dictature" souligne M. Bartesaghi.
"Il y a (à la Celac) des présidents qui ne se reconnaissent même pas", relève-t-il. A l'image du Paraguayen Mario Abdo Benitez (conservateur), dont le pays a rompu en 2019 les relations diplomatiques avec le Venezuela de Nicolas Maduro. Lula s'est quant à lui engagé à rouvrir les ambassades.
- L'Amérique latine, et au-delà -
Maduro a renoncé au dernier moment à se rendre à Buenos Aires, évoquant "un risque d'agression", venu de "la droite néo-fasciste". Référence, peut-être, à des politiciens d'opposition (droite) argentine qui avaient dénoncé la venue de "dictateurs", et demandaient à la justice de détenir M. Maduro à son arrivée.
Hétérogène, et incomplet. Avec des absents de poids à Buenos Aires, comme Andrés Manuel López Obrador, le président de gauche à la tête du Mexique, 2e économie d'Amérique latine, hôte en 2021 du dernier sommet de la Celac.
Pour autant la Celac reste l'interlocuteur choisi par la Chine, ou l'UE pour négocier avec la région des agendas de coopération. Même si là encore... "L'impossibilité de tenir un sommet UE-Celac depuis le dernier en 2015 (à Bruxelles) illustre (...), l'absence d'un dialogue politique birégional solide", considère M. Malacalza.
En ce sens, le retour de Lula pourrait donner un coup de fouet à certains dossiers sous-régionaux, tels l'accord de libre-échange UE-Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay, Paraguay), finalisé en 2019, mais jamais ratifié depuis, en raison notamment d'inquiétudes sur la politique environnementale de Bolsonaro. Le camp Lula a indiqué sa volonté de reprendre les contacts.
"Nous allons reconstruire le Mercosur !" a lancé Lula lundi soir, en référence à cette union douanière, qui s'est déchirée ces derniers mois sur un traité de libre-échange avec la Chine. "Nous allons recréer l'Unasur !" a-t-il poursuivi en référence à la moribonde Union des nations sud-américaines créée en 2008 à son initiative et celle du Vénézuelien Hugo Chavez.
Reste qu'au-delà du voisinage auquel Lula se devait de donner préséance, le chef de la diplomatie brésilienne a rappelé ce week-end que dans l'objectif de "reconstruire des ponts", l'Amérique latine a pour Brasilia "le même degré d'importance et de priorité" qu'Etats-Unis, Chine et Europe. Les prochains voyages sur l'agenda de Lula: Washington le 10 février, et Chine "après mars".
M.García--CPN