- Allemagne: opération de sauvetage pour la coalition de Scholz en perdition
- Wall Street termine en hausse, la présidentielle reléguée au second plan
- Les députés s'efforcent de faire monter la pression sur l'accord UE-Mercosur
- Désirable et bon pour la santé, le télétravail devient un privilège de cadres
- Inquiétudes sur le sort de l'Iranienne qui s'est dévêtue en public
- Inondations en Espagne: Sánchez dévoile un plan d'urgence à 10 milliards d'euros
- YouTube, "première chaîne de télévision en France", pour sa directrice générale
- Assemblée: la proposition LFI d'une résolution sur l'accord UE-Mercosur jugée irrecevable
- Vaccins: l'OMS identifie 17 agents pathogènes prioritaires
- Climat et inégalités: l'Insee veut mesurer l'économie "au-delà" du PIB
- Après sept semaines de grève, les ouvriers de Boeing ratifient leur accord social
- Wall Street ouvre en hausse, tenue en haleine par l'élection présidentielle
- Michelin: deux nouvelles usines françaises vont fermer, les salariés de Cholet votent la grève
- Le contrat de mariage entre Lufthansa et ITA Airways bat de l'aile
- Michelin: les usines de Vannes et Cholet vont fermer, les salariés "accusent le coup"
- Le distributeur Auchan prévoit de supprimer près de 2.400 emplois en France
- Espagne: une semaine après les inondations, nettoyage et secours toujours en cours
- Après les inondations, une facture astronomique en perspective pour l'Espagne
- Le distributeur Auchan annonce vouloir supprimer 2.389 emplois en France
- La Bourse de Paris en petite hausse, incertitude avant l'élection présidentielle américaine
- Michelin: 1.200 salariés sur le carreau avec la fermeture de Vannes et Cholet
- Le premier satellite en bois du monde en route vers l'espace
- Le président indonésien Prabowo Subianto en Chine en fin de semaine
- Mario en manque de "super": Nintendo taille dans ses prévisions avant la nouvelle Switch
- Inondations d'octobre: l'état de catastrophe naturelle reconnu pour près de 380 communes
- Atos annonce la vente de sa filiale stratégique Worldgrid à Alten
- Un vaste plan social en préparation chez le distributeur Auchan
- Le Premier ministre chinois "pleinement confiant" dans son objectif de croissance
- Les ouvriers de Boeing acceptent un nouvel accord, mettant fin à sept semaines de grève
- Au Groenland, un aéroport international pour doper le tourisme sur une terre fragile
- Plus nombreux, plus dangereux: le Brésil sous le signe du scorpion
- A Delhi, les dernières librairies en langue ourdou font de la résistance
- Assemblée: la partie "recettes" du budget de la "Sécu" approuvée grâce à la gauche
- Wall Street termine en baisse, prises de bénéfices avant une élection incertaine
- Octobre gagnant pour TPMP et CNews, dans le giron de Canal+
- Les négociations se poursuivent à l'OMS pour préparer le monde aux pandémies
- Le distributeur Auchan s'apprête à annoncer un plan social d'ampleur
- Michel Denisot: "Les bébés Canal+", c'est "la moitié du cinéma français"
- Quarante ans après, que reste-t-il de l'esprit Canal ?
- Avant la COP29, la France confirme sa volonté de sortir des énergies fossiles d'ici 2050
- La Bourse de Paris attentiste avant l'élection présidentielle américaine
- Bagarre dans les transports franciliens: quatre mineurs blessés à coups de hache, enquête pour tentative d'assassinat
- Wall Street en légère baisse, les taux obligataires plongent
- Wall Street ouvre sans direction, les taux obligataires plongent
- Grand oral: les futurs commissaires européens sur le gril du Parlement
- Kamel Daoud, chroniqueur de l'Algérie, exilé par "la force des choses"
- Le distributeur Auchan s'apprête à annoncer mardi un projet de plan social d'ampleur
- Avant la COP29, la France se dote d'une feuille de route pluriannuelle climat et énergie
- La Bourse de Paris atone avant la présidentielle américaine
- Troisième vote des grévistes de Boeing sur un accord social revalorisé
TotalEnergies et Chevron se retirent de Birmanie un an après le coup d'Etat
Le géant français TotalEnergies et le mastodonte américain Chevron ont annoncé vendredi leur retrait de Birmanie où ils étaient partenaires dans le champ gazier de Yadana, une demande pressante des ONG de défense des droits humains à la suite du coup d'État militaire.
Un an après le putsch du 1er février 2021 qui a renversé Aung San Suu Kyi et mis fin à une parenthèse démocratique de 10 ans, le pays reste plongé dans le chaos.
Mais les entreprises étrangères ayant quitté la Birmanie restent rares malgré l'appel des ONG face à la répression sanglante de la contestation et les avertissements d'experts.
"Le contexte qui ne cesse de se dégrader au Myanmar, en matière de droits humains (...) nous a conduits à réévaluer la situation", a expliqué le groupe français dans un communiqué.
Chevron lui a emboîté le pas: "nous avons réévalué notre intérêt pour le projet de gaz naturel de Yadana afin de permettre une transition planifiée et ordonnée qui conduira à un retrait du pays", a déclaré un porte-parole de la major américaine, Cameron Van Ast.
Le processus de retrait du champ de Yadana et de la société de transport MGTC a été initié "sans aucune contrepartie financière pour TotalEnergies", selon le groupe, implanté depuis 1992 dans le pays dans le seul secteur du gaz où il emploie plus de 200 personnes.
- Environnement "toxique" -
Le retrait sera effectif dans six mois et les intérêts de TotalEnergies et les opérations du champ seront répartis entre les partenaires restant.
TotalEnergies est partenaire (31,24%) et opérateur du champ de Yadana aux côtés de Chevron (28,26%), de PTTEP (25,5%), filiale de la société nationale d'énergie thaïlandaise, et de la société d'État birmane MOGE (15%), contrôlée par l'armée.
Cette décision "reflète à quel point la Birmanie est devenue toxique comme environnement pour investir", a commenté auprès de l'AFP Richard Horsey, de l'International Crisis Group.
Mais l'absence de compensation financière pour le groupe français implique que "les autres partenaires, dont le régime, auront une rentrée d'argent sous la forme d'une part plus importante dans le projet", met-il en garde.
Le "gouvernement fantôme" formé en réaction au coup d'État a salué "un message fort envoyé aux militaires".
"Couper les revenus économiques de la junte est primordial pour détruire le régime. D'autres entreprises doivent suivre l'exemple de Total", a déclaré sa ministre chargée des Femmes et de la Jeunesse Naw Susanna Hla Hla Soe.
Quelques rares entreprises étrangères avaient déjà plié bagage, dont le groupe de télécoms norvégien Telenor, le cigarettier britannique BAT et le producteur français d'énergies renouvelables Voltalia. D'autres, comme EDF, avaient suspendu leur activité ou leurs commandes (H&M, Benetton).
TotalEnergies avait déjà mis fin au projet de développement d'un nouveau gisement, arrêté ses campagnes de forage et suspendu des versements aux actionnaires d'un gazoduc.
- Tarir les revenus de la junte -
Le groupe français avait versé environ 176 millions de dollars aux autorités birmanes en 2020, sous forme de taxes et "droits à la production".
Human Rights Watch affirme que les projets de gaz naturel constituent la principale source de revenus en devises du pays, soit plus d'un milliard de dollars par an.
Le champ offshore de Yadana produit environ 6 milliards de mètres cubes par an de gaz, dont 70% environ est exporté en Thaïlande et 30% fourni à la MOGE.
La PTTEP a indiqué dans un communiqué avoir pris note de la décision de Total et accorder la plus grande importance à la "sécurité énergétique de la Thaïlande et de la Birmanie".
TotalEnergies invoquait jusqu'alors l'impossibilité de "priver Birmans et Thaïlandais d'électricité" et s'était engagé en contrepartie des taxes versées à financer des ONG de défense des droits humains.
Dans une lettre adressée plus tôt cette semaine à Human Rights Watch, le PDG de TotalEnergies Patrick Pouyanné a affirmé qu'il "n'existe aucun flux financier entre TotalEnergies et MOGE". "Le gaz domestique est livré à MOGE et enregistré comme payé +en nature+ par TotalEnergies et fait l'objet d'une compensation sur les revenus export", a-t-il expliqué.
L'ONG, a salué la décision de TotalEnergies, ajoutant que les gouvernements étrangers n'auront "plus d'excuse pour retarder l'imposition de sanctions ciblées sur les entités gazières et pétrolières du pays".
burs-mdz/pn/lum
L.Peeters--CPN