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Biden devant le Congrès, pour insuffler un peu d'optimisme à une Amérique déprimée
Devant le Congrès mardi, Joe Biden va essayer d'insuffler un peu de son éternel optimisme à une Amérique déprimée et qui n'a pas vraiment envie de le voir, à 80 ans, se lancer dans la course à la présidentielle de 2024.
Au début de chaque année, depuis des décennies, le président américain vient devant le Congrès pour son "discours sur l'état de l'Union".
Le "principal message (sera) que nous devons encore faire des progrès, mais que les gens doivent se sentir optimistes", a dit lundi le principal conseiller économique de Joe Biden, Brian Deese.
Un sondage CBS/YouGov a demandé aux Américains de choisir le terme décrivant justement "l'état" de leur pays. Le premier qui leur vient à l'esprit? "Divisé" (62%), devant "en déclin" (49%) et "faible" (41%). Loin derrière: "fort" (13%), "prospère" (11%) et "uni" (10%).
Les chiffres sont cruels pour Joe Biden, qui depuis deux ans martèle un message de réconciliation et d'optimisme.
Le président démocrate, d'autres enquêtes d'opinion le montrent, ne récolte jusqu'ici aucun crédit ou presque pour la bonne santé économique des Etats-Unis, le faible taux de chômage ou encore les grands chantiers et énormes investissements qu'il a mis sur les rails.
- "Conversation" -
Joe Biden estime donc, selon sa porte-parole Karine Jean-Pierre, qu'il est temps d'avoir une "conversation" avec ses compatriotes. "Il va parler des progrès effectués", mais aussi "se mettre au niveau des gens, parce qu'il comprend qu'ils sont encore en difficulté", à cause de la poussée historique d'inflation connue par le pays, a-t-elle dit sur la chaîne MSNBC.
Elle a promis que le discours -- sur lequel transpire une armée de conseillers depuis des semaines -- serait "du Joe Biden". Le président américain, adepte d'interjections bon enfant et d'anecdotes réconfortantes, devrait donc marteler ses formules préférées sur la classe moyenne à laquelle il faut donner "un peu d'air" et de "dignité".
Dans ce cadre très formaté qu'est la "State of the Union Address", il est sûr d'être ovationné plusieurs fois par son camp.
L'opposition républicaine, désormais maîtresse de l'une des deux chambres, celle des représentants, arborera au minimum des mines consternées. A voir si ses représentants les plus radicaux, montés en puissance pendant le mandat de Donald Trump, démontreront de façon plus spectaculaire leur mécontentement.
Le nouveau chef républicain de la Chambre des représentants, Kevin McCarthy, qui sera assis derrière Joe Biden, a déjà assuré qu'il ne déchirerait pas ostensiblement le discours du démocrate. Comme l'avait fait sa prédécesseure démocrate Nancy Pelosi en signe de rejet de l'ancien président républicain en 2020.
"Je respecte le camp adverse", a assuré le conservateur.
Les républicains, qui ont déjà désigné une ancienne porte-parole de Donald Trump, Sarah Huckabee Sanders, pour prononcer un "contre-discours", entendent attaquer Joe Biden sur le coût de la vie, l'immigration, les questions de société, mais aussi la politique étrangère.
L'affaire du ballon chinois abattu samedi par les Etats-Unis démontre, selon les conservateurs, que le président manque de poigne face à Pékin.
- Violences policières -
Joe Biden va lui tenter d'expliquer une nouvelle fois comment, selon lui, les deux superpuissances peuvent se livrer une compétition acharnée sans pour autant tomber dans le conflit.
A l'approche du premier anniversaire de la guerre en Ukraine, il va certainement vanter la riposte occidentale face à la Russie et plus largement sa vision d'une Amérique pilotant les démocraties face aux autocraties.
Le président balaiera un vaste éventail de sujets plutôt consensuels: la lutte contre le cancer, le soutien aux vétérans, la santé mentale et la flambée de décès dus aux opiacés de synthèse.
Mais Joe Biden, qui n'a pas officialisé sa candidature pour 2024, voudra aussi aborder des sujets plus clivants, mais susceptibles de mobiliser l'électorat démocrate, qui selon les sondages ne veut pas le voir repartir en campagne.
La liste des invités de la Maison Blanche en donne un aperçu.
Seront présents les parents de Tyre Nichols, jeune homme afro-américain victime de violences policières à Memphis; un couple de lesbiennes; et une Texane qui a failli mourir des suites d'une fausse couche, les médecins ayant refusé de la traiter de peur de violer une loi limitant l'avortement.
M.Davis--CPN