- En Floride, des ouragans vus comme le prix à payer pour "vivre au paradis"
- Boeing, en difficultés financières, va supprimer environ 17.000 emplois dans le monde
- Kirk: tendance générale à la décrue, seule la Seine-et-Marne reste en vigilance rouge
- Inondations: la décrue se poursuit lentement dans deux départements toujours en rouge
- Les ouragans Milton et Hélène provoquent une tornade de désinformation aux Etats-Unis
- Equateur: mort de Baltazar Ushca, le dernier extracteur de glace du volcan Chimborazo
- La Bourse de Paris portée par les banques américaines
- Automobile: le "leasing social" reviendra bien en 2025
- Le Cybercab, robotaxi de Tesla, enfin dévoilé mais laisse les experts sur leur faim
- Mode: Fendi se sépare de son directeur artistique Kim Jones
- Kirk: la décrue se poursuit, des pics attendus dans deux départements toujours en rouge
- Wall Street en hausse, satisfaite par l'inflation et les résultats des banques
- Le patron d'Air France-KLM monte au créneau contre une fiscalité alourdie du secteur aérien
- Airbus maintient son objectif de livraisons malgré les problèmes de fournisseurs
- Projet de loi de finances: le gouvernement va proposer d'augmenter la fiscalité sur le gaz
- Le Doliprane sur le point de passer sous pavillon américain
- Baisse du remboursement de l'Assurance maladie pour les consultations: les modalités pourront être débattues
- Kirghizstan: rare enquête ouverte après la destruction de glaciers
- La Bourse de Paris hésite, l'attention sur la relance chinoise
- Les parents d'élèves, dernier rempart pour empêcher des enfants de dormir dans la rue
- "Sauver les baleines": la désinformation se mêle à l'anti-éolien aux Etats-Unis
- Dans le sud du Liban bombardé, la grande peur des villages chrétiens
- Wanda, la machine qui récupère les déchets flottants de Panama avant qu'ils ne gagnent l'océan
- Affaire Grégory: 40 ans après, l'énigme reste entière
- Affaire Grégory: que sont devenus les principaux protagonistes ?
- Stellantis en quête du successeur de Carlos Tavares, qui va partir début 2026
- Carlos Tavares, patron automobile sans concessions rattrapé par les difficultés
- L'ouragan Milton laisse derrière lui une Floride choquée
- Sitôt le budget 2025 présenté, l'agence de notation Fitch met la France sur le gril
- Wall Street clôture en baisse, froissée par l'inflation tenace
- Cancer du sein: à Strasbourg, un bus pour parler prévention
- Kate aux côtés de William pour leur première visite publique depuis la fin de sa chimiothérapie
- Violences sexuelles: plus de 200 femmes accusant Al-Fayed négocient un accord à l'amiable avec Harrods
- La Bourse de Paris en repli après l'inflation américaine
- Han Kang, la tragédie sous la poésie
- Première visite publique de Kate et William depuis la fin de la chimiothérapie de la princesse
- Immigration: les ministres européens esquissent un nouveau tour de vis
- Hachette Livre: Bolloré place un proche comme bras droit d'Arnaud Lagardère
- Wall Street ouvre en baisse après une mauvaise surprise sur l'inflation
- Le toit du stade de baseball de Tampa Bay déchiré par l'ouragan Milton
- Le robotaxi de Tesla sort de l'ombre, mais pas encore du garage
- Han Kang devient la première Sud-coréenne à remporter le prix Nobel de littérature
- En Ukraine, un salon de beauté aide les soldats traumatisés à renouer avec la normalité
- Indonésie: la production de biomasse menace les forêts et la faune, selon un rapport
- A Bombay, les Indiens rendent hommage à l'industriel Ratan Tata
- En Afrique du Sud, les écueils de la fermeture d'une centrale au charbon
- Les populations de faune sauvage ont décliné de 73% en moyenne en 50 ans, selon l'indice de référence du WWF
- Le gouvernement français dévoile un projet de budget en terrain miné
- Le public et le Splendid font leurs adieux à Michel Blanc
- Transfert de migrants hors de l'UE: une piste inflammable au menu des ministres européens
Dans le monde des poupées, la Barbie japonaise envoûte aussi les adultes
Avec ses grands yeux et son sourire pudique, Licca-chan est connue comme la Barbie japonaise. Son pouvoir de séduction, tout en simplicité, touche toutes les générations au Japon, les adultes en ont même fait une célébrité sur les réseaux sociaux.
Moins glamour que la poupée américaine, Licca-chan mesure 22 centimètres, plus petite que Barbie, et avec un look plus "familier", rapporte Minami Murayama, une de ses grandes admiratrices.
"Si je vois une femme élégante porter quelque chose que je ne pourrais pas porter à cause de mon âge ou de ma taille, Licca-chan peut toujours le porter et être belle", ajoute-t-elle.
Licca-chan est l'une des poupées préférées des enfants japonais depuis son apparition dans les magasins de jouets en 1967, et le fabricant Takara Tomy en a vendu plus de 60 millions. Il a même lancé une "collection de poupées élégantes" destinée aux clients plus âgés.
La biographie officielle de la société présente Licca-chan comme une adolescente de 11 ans dont la mère est une styliste japonaise et le père un musicien français.
Loin du "top model" qu'est Barbie, la poupée japonaise ne bénéficie pas moins d'une garde-robe enviable chez Mme Murayama.
La trentenaire passe des heures à confectionner des vêtements, privilégie le jean, que son mari aide à blanchir et à déchirer pour obtenir l'aspect "vieilli".
Pour son monde de poupées, la jeune femme a même construit une série de décors, avec de minuscules accessoires pour décorer des mini-cafés et des studios de mode.
"Il y a beaucoup de métiers différents que j'aimerais faire, comme tenir un café ou une boulangerie ou être styliste de mode", dit-elle.
"Bien sûr, je ne pourrais absolument pas les faire tous dans la vraie vie, mais dans le monde des poupées, si !".
- Une vie banale -
Sur les réseaux sociaux, la petite poupée japonaise a même une chaîne qui lui est consacrée dont le nom traduit du japonais signifie "La vraie vie de Licca-chan".
Sur des vidéos et des photos, postées par ses fans, on la voit dans des situations banales, en pyjama ou transportant un sac poubelle.
Licca-chan "ne vit pas une vie glamour -- elle vit une vraie vie dans une pièce en désordre et elle fait des erreurs", déclare la créatrice de la chaîne, qui a plus d'un million de followers sur Instagram mais requiert l'anonymat, pour éviter des ennuis au travail.
"Si on montre aux gens que même quelqu'un comme Licca-chan vit comme ça, ça leur donne le courage d'être à l'aise avec eux-mêmes", dit-elle à l'AFP.
Le fabricant n'approuve pas vraiment cette image, éloignée de l'image officielle qu'il a donné à sa poupée.
Mais "la vraie vie de Licca-chan" touche une corde sensible chez les fans adultes de la Barbie japonaise, qui forment ainsi une communauté en ligne et échangent des vêtements et des accessoires faits maison.
- "Icône nationale" -
Ryoko Baba, une graphiste de 33 ans, a joué avec Licca-chan lorsqu'elle était enfant et a renoué avec cette activité il y a environ deux ans pour évacuer le stress de la pandémie.
"Lorsque vous vouliez sortir mais que vous ne pouviez pas, vous aviez beaucoup moins d'occasions d'acheter de nouveaux vêtements" pour vous-même, souligne-t-elle. Alors beaucoup ont "satisfait ce désir en habillant des poupées à la place", rapporte Mme Baba, qui recrée souvent des tenues de sa propre garde-robe pour ses dizaines de poupées.
Pour Mme Maruyama, "il y a beaucoup d'adultes qui jouent avec des jouets pour enfants" au Japon où "il n'y a pas vraiment de séparation".
Mme Baba décrit Licca-chan comme une "icône nationale", persuadée que le succès de la poupée ne fera que croître.
"Récemment, j'ai vu beaucoup de commentaires de personnes disant qu'elles ne savaient pas que ce monde existait", a-t-elle déclaré. "J'espère que je pourrai contribuer à faire passer le message".
H.Müller--CPN