
-
Au musée du Quai Branly, l'étincelant voyage de l'or dans les arts textiles
-
L'Australie inflige une amende à Telegram pour avoir répondu en retard à une demande du régulateur
-
Enseignant au Venezuela: survivre avec un salaire de misère
-
Première mission du porte-avions nucléaire français Charles de Gaulle aux Philippines
-
Grèce: l'activité sismique "en baisse" à Santorin mais les écoles resteront fermées
-
Viticulture: à Cognac, la réalité virtuelle au service de la taille des vignes
-
Comment le blé français a perdu le chemin de l'Algérie
-
Musk dit que les fonctionnaires devront rendre compte de leur activité récente ou démissionner
-
Trump insiste pour "récupérer" le montant de l'aide à l'Ukraine
-
L'amour au féminin et une performance de l'actrice Rose Byrne en mère à bout primés à Berlin
-
T18 et Ouest-France TV, deux chaînes sur la rampe de lancement
-
Gisèle Pelicot parmi les femmes de l'année 2025 pour le magazine Time
-
Au Salon de l'agriculture, Macron tente de rassurer sur les accords commerciaux internationaux
-
Cuba lance un vaste projet d'énergie solaire pour sortir de la crise énergétique
-
Wall Street chute, craintes sur l'état de l'économie américaine
-
L'assaillant de Salman Rushdie reconnu coupable de tentative de meurtre aux Etats-Unis
-
Foot: Oliver Kahn en opération séduction à Bordeaux, Gerard Lopez "pas vendeur"
-
Airbags défectueux: plus de 2,3 millions de véhicules encore concernés, immobilisation chez Volkswagen
-
La Bourse de Paris finit dans le vert avant les élections allemandes
-
Bétharram: un seul homme poursuivi pour viol, prescription pour les deux autres
-
Wall Street en net recul, poursuit la dynamique entamée la veille
-
Bétharram: information judiciaire pour viol pour un seul homme, prescription pour les deux autres
-
Madonna attaque Trump, qui s'est attribué le titre de "roi"
-
Un monde qui "marche sur la tête": récit d'une grande colère agricole
-
Oupette, beauté limousine, prend ses quartiers au Salon de l'agriculture
-
Une météorite éclaire l'évolution précoce de Mars
-
Nissan bondit en Bourse dans l'espoir d'un recours à Tesla, Moody's abaisse sa note
-
Retraites: Eric Lombard "plutôt" favorable à une contribution accrue des retraités
-
Zone euro: l'activité économique poursuit sa légère croissance en février (PMI Flash)
-
Italie: enquête sur les voitures électriques de quatre constructeurs
-
Allemagne : du vent, du soleil, des batteries et un virage énergétique inachevé
-
Bétharram: L'Etat pas "au rendez-vous", regrette Borne, les gardes à vue touchent à leur fin
-
La Bourse de Paris en hausse, Air Liquide salué après ses résultats
-
Première vente d'œuvres créées avec l'IA chez Christie's, des artistes s'émeuvent
-
En Allemagne, le virage à droite de la génération Z
-
Dauphins: réouverture de la pêche dans le golfe de Gascogne, après quatre semaines d'arrêt
-
Dans l'est du Népal, le téléphérique de la discorde
-
Sacrifier la Lune pour Mars? L'incertitude plane sur la Nasa
-
En Irak, des briquetiers "fatigués" mais sans alternative
-
Scandale de Bétharram: les gardes à vue s'achèvent pour deux anciens surveillants
-
La Fashion Week de Londres débute avec l'humeur sombre du styliste Harris Reed
-
Wall Street recule face aux inquiétudes sur la consommation des ménages
-
La Bourse de Paris termine en légère hausse malgré des résultats mitigés
-
L'hôtellerie suisse bat un nouveau record en 2024
-
Les PFAS, des polluants éternels omniprésents dans la vie quotidienne
-
Commerce: la colère de Trump contre l'Europe est-elle justifiée ?
-
Foot/Droits TV: le conflit se durcit encore entre DAZN et la LFP
-
Wall Street ouvre en baisse, entre résultats d'entreprises et droits de douane
-
L'hôtellerie suisse bat un nouveau record en 2024 (OFS)
-
Violences sexuelles à Bétharram: deux hommes restent en garde à vue

Au bout d'un an, Biden cherche, non sans mal, un second souffle
Comment faire campagne pour des élections législatives à haut risque quand on est englué dans de mauvais sondages et paralysé au Congrès? Joe Biden a malgré tout tenté jeudi de trouver un nouveau souffle, après un an à la Maison Blanche.
"Parfois, cela semble plus long" qu'une année, a blagué le président, lors d'une réunion par visioconférence avec le parti démocrate, destinée à mobiliser avant les élections législatives "cruciales" de mi-mandat à l'automne prochain.
Joe Biden avait entamé cette journée anniversaire avec l'équipe chargée de superviser les dépenses de 1.200 milliards de dollars que les Etats-Unis vont engager pour leurs infrastructures décaties.
Ce programme gigantesque - qui a l'indéniable avantage politique de se décliner à l'infini ou presque en annonces de réfection de routes, pose de canalisations et déploiement de réseau internet - est un rare succès dans une présidence qui traverse une mauvaise passe.
C'est aussi un sujet consensuel, dans une Amérique qui semble parfois ne plus pouvoir s'entendre sur rien, puisque la loi a même été votée par quelques parlementaires républicains.
- Tom Hanks -
Marteler les réussites en matière d'économie et de lutte contre le Covid-19, recalibrer les promesses, aller davantage au contact de la population: voilà la stratégie adoptée par le démocrate de 79 ans.
Mais nous sommes aux Etats-Unis, et il fallait bien une petite touche hollywoodienne pour cette journée anniversaire: les partisans de Joe Biden ont recruté Tom Hanks pour narrer, dans un clip de deux minutes avec force musique et images émouvantes, les réussites du président et la "résilience" de l'Amérique, "le pays des braves".
Sur Twitter, la Maison Blanche a diffusé des témoignages vidéos immanquablement enthousiastes d'Américaines et Américains ayant bénéficié de mesures de relance de Joe Biden - un lycéen, un commerçant, un livreur, trois femmes afro-américaines représentant trois générations d'une même famille.
Mais cette opération de communication elle-même révèle les désillusions de la présidence Biden.
L'un des témoignages vient en effet d'un père de famille qui explique avoir été grandement soulagé par un crédit d'impôt aux familles.
Or ce crédit d'impôt a pris fin, parce que Joe Biden n'a pas réussi à faire voter une grande réforme sociale et environnementale, d'un montant de 1.750 milliards de dollars, faute de majorité suffisante au Sénat.
Même scénario pour une grande loi devant protéger l'accès des Afro-Américains au vote. Deux sénateurs démocrates ont rejoint le camp républicain lors d'un vote crucial au Sénat jeudi soir, condamnant le projet.
Joe Biden a toutefois promis de sauver de "larges pans" de son programme social et environnemental, et assuré qu'il ne baisserait pas les bras en matière de réforme électorale.
- Ukraine -
Il ne peut pas se permettre d'échouer une nouvelle fois, surtout après avoir choisi, comme axe de campagne, d'éreinter une opposition républicaine selon lui dénuée de programme, et qui se contente de faire de l'obstruction.
"Ces gars, ils ne sont +pour+ rien", a critiqué Joe Biden lors de sa réunion avec le parti démocrate. "Quel est leur programme?" a-t-il demandé.
Reste à voir si les républicains, sur lesquels l'ancien président Donald Trump a encore beaucoup d'influence, ont réellement besoin d'un programme détaillé, au moment où les Américains sont excédés par une inflation record et une nouvelle vague de la pandémie.
Joe Biden se débat avec une cote de confiance anémique, estimée à environ 43% dans la majorité des sondages.
Et sa tentative mercredi de reprendre la main avec une conférence de presse marathon a buté, comme souvent, sur sa tendance aux gaffes et aux digressions parfois confuses.
Il a dû clarifier jeudi une formulation sur la possibilité d'une incursion "mineure" de la Russie en Ukraine, adjectif qui a suscité l'indignation de Kiev.
Disant avoir été "absolument clair" avec Vladimir Poutine, le président américain a déclaré: "Si un groupe d'unités russes traverse la frontière de l'Ukraine, c'est une invasion."
La Maison Blanche s'est par ailleurs employée à déminer d'autres déclarations, qui semblaient questionner à l'avance la légitimité des élections législatives de l'automne.
M.Davis--CPN