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Hommages et manifestations pour la journée des droits des femmes, bafoués dans le monde
Talibans au pouvoir en Afghanistan, répression massive de la contestation provoquée en Iran par la mort de Mahsa Amini, remise en cause du droit à l'avortement aux Etats-Unis, sans compter les guerres: les motifs de mobilisation sont nombreux pour les femmes qui manifestent mercredi pour leurs droits bafoués dans le monde.
Le chef de l'Etat ukrainien Volodymyr Zelensky a tenu à rendre hommage aux femmes "qui travaillent, enseignent, étudient, sauvent, soignent et combattent pour l'Ukraine" et celles "qui ont sacrifié leur vie" depuis le début de l'invasion russe il y a un an.
Son homologue russe Vladimir Poutine a, lui, célébré les femmes qui "accomplissent leur devoir" notamment militaire.
Les femmes restent les premières victimes des guerres et sont sous-représentées dans les négociations diplomatiques, ont dénoncé mardi des responsables devant le Conseil de sécurité de l'ONU.
En cette journée, une multitude de rassemblements se déroulent dans les grandes villes du monde dont Madrid, habituellement théâtre d'une gigantesque marée violette.
"Nous n'allons plus nous asseoir en silence. C'est notre jour, c'est notre heure", a résumé Rabail Akhtar, une enseignante à Lahore. Comme 2.000 autres, elle est venue en dépit de l'interdiction des autorités qui ont dit craindre des provocations de manifestantes abordant des sujets souvent tabous comme le divorce, le harcèlement sexuel ou les menstruations.
Globalement, "l'égalité entre les sexes s'éloigne de plus en plus" et "au rythme actuel, (l'organisation) ONU Femmes la fixe à dans 300 ans", a déploré lundi le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres, prenant l'exemple de l'Afghanistan où "les femmes et les filles ont été effacées de la vie publique".
"L'Afghanistan sous les talibans reste le pays le plus répressif au monde en ce qui concerne les droits des femmes", a dénoncé Rosa Otounbaïeva, cheffe de la Mission d'assistance des Nations unies en Afghanistan (Manua).
Les universités ont rouvert dans ce pays lundi après la longue coupure hivernale, mais pour les hommes seulement, les femmes n'étant plus autorisées à étudier depuis le retour au pouvoir des talibans en août 2021.
- Rassemblements interdits -
Démarche symbolique et inédite à la veille du 8 mars, l'Union européenne a adopté mardi des sanctions contre le ministre taliban de l'Enseignement supérieur Neda Mohammad Nadeem, "responsable de la violation généralisée du droit des femmes à l'éducation".
D'autres individus ou entités responsables de violations des droits des femmes en Iran, en Russie, au Soudan du Sud, en Birmanie ou en Syrie ont été également visés par ces sanctions.
A Londres, le musée Madame Tussauds marquera cette journée en dévoilant une nouvelle statue en cire de la suffragette Emmeline Pankhurst qui, en 1903, fonda la Women's Social and Political Union, pour revendiquer le droit de vote pour les femmes.
La contestation est notamment placée sous le signe de la lutte contre la réforme des retraites, accusée d'être injuste envers les femmes.
A Cuba, faute de pouvoir manifester librement, les organisations féministes indépendantes contourneront pour leur part les célébrations officielles en se mobilisant via une "manifestation virtuelle" sur les réseaux sociaux où elles sensibiliseront notamment sur les féminicides.
Au Mexique, c'est avec les slogans "Plus une seule femme assassinée" et "Contre la violence masculine et le travail précaire" que les manifestants défileront dans les principales villes du pays, où 969 féminicides ont été recensés en 2022, selon les chiffres officiels.
- Droit à l'avortement -
En Colombie, des rassemblements sont prévus pour réclamer des mesures contre l'augmentation du nombre de féminicides, passé de 182 en 2020 à 614 l'année dernière, selon les données du ministère public.
Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken et la Première dame Jill Biden vont remettre à Washington le prix de la contribution "à un meilleur avenir" à "onze femmes extraordinaires du monde entier".
Les féministes se mobiliseront aussi tout particulièrement pour défendre le droit à l'avortement, remis en cause en particulier aux Etats-Unis par la décision de la Cour suprême de révoquer en juin l'arrêt "Roe v. Wade" de 1973 garantissant ce droit.
En Europe, ce droit a aussi été fragilisé récemment en Hongrie et en Pologne.
"Nous luttons contre (...) un patriarcat (...) qui se bat sans répit contre nos droits, comme l'avortement, que nous avons obtenus en nous battant", dit le manifeste de la marche madrilène, qui s'élancera à 18H00 GMT.
Y.Ponomarenko--CPN