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Entre inflation et tempête bancaire, équation délicate pour la BCE
Le spectre d'une crise bancaire majeure met à l'épreuve la détermination de la Banque centrale européenne qui doit trancher jeudi sur une nouvelle hausse des taux d'intérêt pour combattre l'inflation, mais pourrait être incitée à la prudence.
Après la déroute aux Etats-Unis de la Silicon Valley Bank (SVB), les inquiétudes autour de Credit Suisse vont-elles rebattre les cartes pour les gardiens de l'euro ?
L'institution de Francfort sera la première grande banque centrale à rendre une décision monétaire, à 13h15 GMT, depuis la faillite de la SVB et de deux autres banques régionales américaines, qui ont ravivé le spectre de la crise financière de 2008.
Mercredi, c'est le géant hélvétique Credit Suisse qui a essuyé la pire séance de son histoire en bourse après un mouvement de panique lié aux déclarations de son premier actionnaire, la Banque nationale saoudienne. L'action avait touché un plus bas historique à 1,55 CHF.
La BCE tient sa réunion de politique monétaire dans un contexte qu'elle n'avait pas imaginé et doit désormais lutter contre l'inflation persistante sans déstabiliser davantage les marchés financiers.
La voie est étroite pour le pilotage des taux de d'intérêt qui se situent déjà dans une fourchette comprise entre 2,5% et 3,25%, au plus haut depuis novembre 2008.
- Scénario imprévu -
Les autorités et dirigeants de part et d'autre de l'Atlantique ont fait assaut de déclarations minimisant le risque de contagion pour le reste du secteur bancaire et de l'économie. Les superviseurs américains avaient apaisé les investisseurs en assurant garantir l'accès des clients à leur argent déposé à la banque californienne.
Les marchés européens ont aussi repris des couleurs jeudi matin après l'annonce de Credit Suisse qu'elle allait faire appel à la banque centrale suisse pour emprunter jusqu'à 50 milliards de francs suisses (50,7 milliards d'euros).
Dans ce contexte instable, la réaction de la BCE est difficilement prévisible, soulignent les analystes.
"Il est difficile de prévoir quel poids les décideurs politiques donneront à ce stress bancaire comparativement à l'inflation", observe Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote Bank.
Jusqu'à récemment, un relèvement de 50 points de base, le troisième d'affilée de cette ampleur, était quasiment acté -puisque la BCE l'avait elle-même annoncé le mois dernier. Mais le scénario d'une hausse d'un quart de point n'est plus exclu désormais par les marchés.
"La BCE pourrait opter pour une hausse moins forte ou pas de hausse du tout pour laisser la poussière retomber avant toute action supplémentaire", estime Ipek Ozkardeskaya.
"Sur la base des seules données économiques, la BCE devrait procéder à une hausse de 50 points de base aujourd'hui", soulignent les analystes de la banque ING.
"Mais la contagion rapide de la faillite d'une banque régionale américaine aux banques européennes ne peut être totalement ignorée", ajoutent-ils.
- Débat animé -
Face à l'envolée des prix dans le sillage de l'offensive russe en Ukraine, la BCE a entamé en juillet un cycle inédit de hausses des taux, stoppant près d'une décennie d'argent pas cher.
Ce resserrement monétaire à marche forcée, opéré par toutes les grandes banques centrales pour renchérir le coût du crédit et ralentir la surchauffe des prix, a aussi contribué à fragiliser les banques commerciales.
"La prudence voudrait que l'on fasse une pause (dans le resserrement monétaire, ndlr), et que l'on reprenne les hausses plus tard, mais la BCE pourrait juger que sa crédibilité en matière de lutte contre l'inflation, déjà mise à mal, ne peut pas se le permettre", souligne ING.
De quoi ranimer le débat parmi les banquiers centraux de la zone euro, entre "colombes", prêchant la prudence, et "faucons", qui veulent maintenir le cap du durcissement monétaire et plaideront qu'il n'y a pas de risque de contagion vers l'économie.
Car la bataille contre les prix est loin d'être terminée et met toujours sous pression la BCE.
L'inflation en zone euro a reculé en février pour le quatrième mois d'affilée, à 8,5% en glissement annuel, mais l'inflation dite "sous-jacente", hors énergie et alimentation, a grimpé au niveau record de 5,6%.
Les nouvelles prévisions d'inflation et de croissance publiées jeudi par l'institution l'aideront à réévaluer la situation mais il reviendra à présidente de la BCE, Christine Lagarde, de peser chaque mot de sa communication pour ne pas attiser la tempête sur les marchés financiers.
Y.Ponomarenko--CPN