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Macron en Chine pour parler d'Ukraine et "réengager" le dialogue
Emmanuel Macron est attendu mercredi en Chine, persuadé que Pékin reste "incontournable" face aux nombreux défis du monde, à commencer par la guerre en Ukraine que la position chinoise peut, selon Paris, faire "basculer".
En raison de sa proximité avec la Russie, "la Chine est le seul pays au monde en mesure d'avoir un impact immédiat et radical sur le conflit, dans un sens ou dans l'autre", a estimé l'Elysée avant cette visite d'Etat de trois jours du président français.
Et, côté occidental, Emmanuel Macron est, selon son entourage, l'un des rares chefs d'Etat qui "peuvent discuter six, sept heures" avec le président chinois Xi Jinping pour plaider la cause de la paix.
Alors qu'un parfum de guerre froide enveloppe la compétition entre la Chine et les Etats-Unis, les Français assument de porter une "autre voie", moins hostile que les Américains, dans la relation avec le géant asiatique.
Forte de ce postulat, la France espérait encore récemment convaincre le numéro un chinois de jouer "un rôle de médiation" pour pousser son homologue russe Vladimir Poutine vers une issue négociée. D'autant que Pékin n'a jamais condamné l'invasion russe de l'Ukraine déclenchée en février 2022.
Mais le front anti-occidental affiché par Xi Jinping et Vladimir Poutine à Moscou il y a deux semaines semble avoir relativisé ces ambitions.
Le président Macron va donc rechercher "un espace" de dialogue avec Pékin pour des "initiatives" afin de "soutenir la population civile" ukrainienne, mais aussi "identifier un chemin" de sortie de crise à moyen terme, a dit un conseiller avec moult précautions, à défaut de précisions.
L'urgence semble même être de convaincre la Chine de ne pas basculer totalement dans le camp de la Russie en lui fournissant des armes. Emmanuel Macron dira aux dirigeants chinois "qu'il est essentiel de s'abstenir" de soutenir l'effort de guerre russe, a prévenu sa ministre des Affaires étrangères Catherine Colonna.
- "Décision funeste" -
"Si la Chine prend cette décision funeste, il y a un effet stratégique majeur sur le conflit", a renchéri la présidence française. "Nous souhaitons éviter le pire".
Pour Antoine Bondaz, de la Fondation pour la recherche stratégique, ce n'est pas en venant "gentiment dire qu'il ne faut pas (...) qu'on va empêcher la Chine de soutenir militairement la Russie". "C'est à travers des mises en garde" assorties, dans les discussions privées, d'une menace de "sanctions", affirme-t-il à l'AFP.
Un test de la capacité de la France à tenir "son rang", selon ce chercheur, se jouera autour de la question nucléaire: Emmanuel Macron doit soulever à Pékin, si possible publiquement, les craintes autour de l'intention russe de déployer des armes atomiques en Biélorussie.
Le président français veut plus largement mettre en musique un "réengagement" après une longue période sans contacts personnels en raison du Covid-19, rompue par une rencontre avec Xi Jinping en novembre en Indonésie.
Il doit s'envoler mardi soir pour arriver mercredi après-midi dans la capitale chinoise, où il rencontrera une communauté française éprouvée par les restrictions sanitaires levées fin 2022.
Jeudi, avant un dîner d’État, il rencontrera les dirigeants chinois, avec une séquence en commun avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, pour porter un message unitaire.
Enfin, il se rendra vendredi à Canton, où il échangera avec des étudiants chinois.
Emmanuel Macron sera accompagné par une soixantaine de patrons d'entreprises françaises, dont ceux d'Airbus, EDF ou Véolia, avec un accent mis sur la transition énergétique, un des défis planétaires sur lesquels Paris juge indispensable d'avancer avec Pékin.
Des signatures de contrats sont attendues.
Le président entend continuer à pousser pour "un meilleur accès au marché chinois" et "des conditions équitables de concurrence", comme lors de ses visites de 2018 et 2019, a expliqué son entourage.
Emmanuel Macron et Ursula von der Leyen "ne devraient pas mettre sous le tapis l'autoritarisme croissant du gouvernement chinois", a estimé l'organisation Human Rights Watch, redoutant que la question des droits humains ne soit éclipsée.
L'Elysée assure qu'elle sera évoquée, notamment le cas de "proches des ressortissants français qui sont au Xinjiang", région où les observateurs dénoncent une vive répression, afin qu'il puissent "quitter la Chine".
L.Peeters--CPN