- Japon: l'ex-impératrice Michiko quitte l'hôpital après une opération "réussie"
- A l'approche de l'élection américaine, les entreprises se préparent à une hausse des droits de douane
- Rumeurs de rachat, grève, ventes en berne: l'avenir d'Ubisoft en question
- Des courses à la santé, Amazon se veut tout pour vous
- SpaceX va tenter de rattraper en vol une partie de sa mégafusée Starship
- Un an après l'attentat, Arras rend hommage à Dominique Bernard par les arts
- "Nuit plutôt calme" en Martinique, une vingtaine d'interpellations
- "Je mourrai" en prison, écrivait Navalny dans ses mémoires
- La comète Tsuchinshan-ATLAS visible depuis l'hémisphère Nord pour quelques soirs
- Budget: avant le lever de rideau, le théâtre des amendements
- "Nuit plutôt calme" en Martinique, selon le ministre des Outre-mer
- Kirk: la décrue se poursuit, plus que deux départements en vigilance orange
- Le PDG présumé de la plateforme de blanchiment Bitzlato remis en liberté en France
- Cherchez... l'homme: comment Harris tente de récupérer l'électorat masculin
- La Chine renforce son soutien à l'économie, avec des obligations spéciales
- Entre Espagne et Mexique, la bataille des mémoires bat son plein
- En Floride, des ouragans vus comme le prix à payer pour "vivre au paradis"
- Boeing, en difficultés financières, va supprimer environ 17.000 emplois dans le monde
- Kirk: tendance générale à la décrue, seule la Seine-et-Marne reste en vigilance rouge
- Inondations: la décrue se poursuit lentement dans deux départements toujours en rouge
- Les ouragans Milton et Hélène provoquent une tornade de désinformation aux Etats-Unis
- Equateur: mort de Baltazar Ushca, le dernier extracteur de glace du volcan Chimborazo
- La Bourse de Paris portée par les banques américaines
- Automobile: le "leasing social" reviendra bien en 2025
- Le Cybercab, robotaxi de Tesla, enfin dévoilé mais laisse les experts sur leur faim
- Mode: Fendi se sépare de son directeur artistique Kim Jones
- Kirk: la décrue se poursuit, des pics attendus dans deux départements toujours en rouge
- Wall Street en hausse, satisfaite par l'inflation et les résultats des banques
- Le patron d'Air France-KLM monte au créneau contre une fiscalité alourdie du secteur aérien
- Airbus maintient son objectif de livraisons malgré les problèmes de fournisseurs
- Projet de loi de finances: le gouvernement va proposer d'augmenter la fiscalité sur le gaz
- Le Doliprane sur le point de passer sous pavillon américain
- Baisse du remboursement de l'Assurance maladie pour les consultations: les modalités pourront être débattues
- Kirghizstan: rare enquête ouverte après la destruction de glaciers
- La Bourse de Paris hésite, l'attention sur la relance chinoise
- Les parents d'élèves, dernier rempart pour empêcher des enfants de dormir dans la rue
- "Sauver les baleines": la désinformation se mêle à l'anti-éolien aux Etats-Unis
- Dans le sud du Liban bombardé, la grande peur des villages chrétiens
- Wanda, la machine qui récupère les déchets flottants de Panama avant qu'ils ne gagnent l'océan
- Affaire Grégory: 40 ans après, l'énigme reste entière
- Affaire Grégory: que sont devenus les principaux protagonistes ?
- Stellantis en quête du successeur de Carlos Tavares, qui va partir début 2026
- Carlos Tavares, patron automobile sans concessions rattrapé par les difficultés
- L'ouragan Milton laisse derrière lui une Floride choquée
- Sitôt le budget 2025 présenté, l'agence de notation Fitch met la France sur le gril
- Wall Street clôture en baisse, froissée par l'inflation tenace
- Cancer du sein: à Strasbourg, un bus pour parler prévention
- Kate aux côtés de William pour leur première visite publique depuis la fin de sa chimiothérapie
- Violences sexuelles: plus de 200 femmes accusant Al-Fayed négocient un accord à l'amiable avec Harrods
- La Bourse de Paris en repli après l'inflation américaine
Xi Jinping veut travailler avec Macron au "retour de la paix" en Ukraine
Xi Jinping s'est engagé vendredi auprès d'Emmanuel Macron à "soutenir tout effort en faveur du retour de la paix en Ukraine" attaquée par la Russie, un conflit que le président chinois refuse toujours de condamner.
A l'issue d'une visite d'Etat de trois jours en Chine, le président français et Xi Jinping ont fait une déclaration commune a minima sur la guerre en Ukraine. Le texte ne mentionne pas la Russie et n'appelle pas au départ d'Ukraine des troupes de Moscou.
La déclaration commune ne condamne pas non plus l'intervention militaire de Vladimir Poutine.
"L'objectif n'était pas d'obtenir que la Chine bascule d'un camp dans l'autre, l'objectif était que la Chine contribue utilement à des objectifs clairement définis", s'est défendu l'Elysée.
Selon Paris, Xi Jinping s'est dit prêt à travailler avec la France "à créer les conditions de négociations" entre Moscou et Kiev. "Pour nous, l'objectif est rempli", assure-t-on côté français, même s'il "faudra voir" comment ces engagements se matérialiseront.
Les "paramètres" de cette initiative restent encore à "définir", concède-t-on côté français.
- "Coloniser son voisin" -
La veille, MM. Macron et Xi avaient tout deux appelé à des pourparlers de paix le plus tôt possible et rejeté tout recours à l'arme nucléaire.
Mais si, comme on l'assure côté français, Xi Jinping s'est dit prêt à appeler son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, le président chinois a précisé qu'il le ferait au moment qu'il aura lui-même choisi.
Cet engagement, qui ne figure dans aucun compte-rendu chinois, a toutefois été jugé "positif" par la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen jeudi à Pékin.
Vendredi à Canton, Emmanuel Macron a dénoncé auprès d'étudiants chinois cette guerre déclenchée par la Russie.
Le déplacement du président français dans cette ville du sud de la Chine clôt une visite d'Etat de trois jours qui l'a d'abord mené à Pékin et visait à renouer les liens en face-à-face après trois ans de relations à distance en raison du Covid.
M. Macron s'est rendu à l'université Sun Yat-sen où la foule présente l'a chaleureusement accueilli, de nombreuses personnes brandissant leur téléphone portable dans l'espoir d'un selfie avec lui.
Le chef de l'Etat, qui a fait du conflit en Ukraine le sujet principal de sa visite en Chine, l'a évoqué dès les premières minutes face à un millier d'étudiants: "Cette guerre, c'est une violation manifeste de notre droit international", a-t-il lancé.
"C'est un pays qui décide de coloniser son voisin, de ne pas respecter les règles, de redéployer des armes, de l'envahir", a-t-il insisté, à propos de la Russie.
- Thé et décor champêtre -
L'université Sun Yat-sen, l'une des plus prestigieuses en Chine, a des partenariats avec 24 établissements français dont l'Ecole normale supérieure, l'Ecole de management de Lyon et l'université d'Angers.
Elle est aussi associée à un consortium d'écoles d'ingénieurs dans le cadre de l'Institut franco-chinois sur l'énergie nucléaire.
Après cette rencontre avec les étudiants, Emmanuel Macron a rejoint Xi Jinping sur l'île de Shamian, au coeur de Canton.
Dans un décor champêtre face à un lac, ils ont pris part à une cérémonie du thé, au cours de laquelle le président chinois a évoqué quelques souvenirs de jeunesse : "Je suis venu très souvent ici, en 1978, j'étais étudiant (...) et je suis venu ici rendre visite à mon père".
A l'issue de la cérémonie, les deux dirigeants ont participé à un dîner privé.
Selon l'Elysée, Xi Jinping a accepté une invitation d'Emmanuel Macron à se rendre en France, à une date qui n'a pas été précisée.
O.Ignatyev--CPN