- De la vie possible sur une lune de Jupiter? La Nasa part investiguer
- A trois semaines de l'élection, Harris et Trump au coude-à-coude dans deux Etats pivots
- Harris avec des électeurs noirs et Trump dans un Etat frontalier à trois semaines du vote
- SpaceX réussit à rattraper une partie de sa mégafusée Starship, une première
- Le gouvernement annonce une nouvelle loi immigration, présentée "début 2025" au Parlement
- "Il n'y aura pas d'augmentation des taxes sur le gaz", promet la porte-parole du gouvernement
- Japon: l'ex-impératrice Michiko quitte l'hôpital après une opération "réussie"
- A l'approche de l'élection américaine, les entreprises se préparent à une hausse des droits de douane
- Rumeurs de rachat, grève, ventes en berne: l'avenir d'Ubisoft en question
- Des courses à la santé, Amazon se veut tout pour vous
- SpaceX va tenter de rattraper en vol une partie de sa mégafusée Starship
- Un an après l'attentat, Arras rend hommage à Dominique Bernard par les arts
- "Nuit plutôt calme" en Martinique, une vingtaine d'interpellations
- "Je mourrai" en prison, écrivait Navalny dans ses mémoires
- La comète Tsuchinshan-ATLAS visible depuis l'hémisphère Nord pour quelques soirs
- Budget: avant le lever de rideau, le théâtre des amendements
- "Nuit plutôt calme" en Martinique, selon le ministre des Outre-mer
- Kirk: la décrue se poursuit, plus que deux départements en vigilance orange
- Le PDG présumé de la plateforme de blanchiment Bitzlato remis en liberté en France
- Cherchez... l'homme: comment Harris tente de récupérer l'électorat masculin
- La Chine renforce son soutien à l'économie, avec des obligations spéciales
- Entre Espagne et Mexique, la bataille des mémoires bat son plein
- En Floride, des ouragans vus comme le prix à payer pour "vivre au paradis"
- Boeing, en difficultés financières, va supprimer environ 17.000 emplois dans le monde
- Kirk: tendance générale à la décrue, seule la Seine-et-Marne reste en vigilance rouge
- Inondations: la décrue se poursuit lentement dans deux départements toujours en rouge
- Les ouragans Milton et Hélène provoquent une tornade de désinformation aux Etats-Unis
- Equateur: mort de Baltazar Ushca, le dernier extracteur de glace du volcan Chimborazo
- La Bourse de Paris portée par les banques américaines
- Automobile: le "leasing social" reviendra bien en 2025
- Le Cybercab, robotaxi de Tesla, enfin dévoilé mais laisse les experts sur leur faim
- Mode: Fendi se sépare de son directeur artistique Kim Jones
- Kirk: la décrue se poursuit, des pics attendus dans deux départements toujours en rouge
- Wall Street en hausse, satisfaite par l'inflation et les résultats des banques
- Le patron d'Air France-KLM monte au créneau contre une fiscalité alourdie du secteur aérien
- Airbus maintient son objectif de livraisons malgré les problèmes de fournisseurs
- Projet de loi de finances: le gouvernement va proposer d'augmenter la fiscalité sur le gaz
- Le Doliprane sur le point de passer sous pavillon américain
- Baisse du remboursement de l'Assurance maladie pour les consultations: les modalités pourront être débattues
- Kirghizstan: rare enquête ouverte après la destruction de glaciers
- La Bourse de Paris hésite, l'attention sur la relance chinoise
- Les parents d'élèves, dernier rempart pour empêcher des enfants de dormir dans la rue
- "Sauver les baleines": la désinformation se mêle à l'anti-éolien aux Etats-Unis
- Dans le sud du Liban bombardé, la grande peur des villages chrétiens
- Wanda, la machine qui récupère les déchets flottants de Panama avant qu'ils ne gagnent l'océan
- Affaire Grégory: 40 ans après, l'énigme reste entière
- Affaire Grégory: que sont devenus les principaux protagonistes ?
- Stellantis en quête du successeur de Carlos Tavares, qui va partir début 2026
- Carlos Tavares, patron automobile sans concessions rattrapé par les difficultés
- L'ouragan Milton laisse derrière lui une Floride choquée
Des femmes s'attaquent aux inégalités dans la politique japonaise
Les femmes sont peu nombreuses dans le monde politique japonais, mais cela ne décourage pas Rinka Saito, 20 ans, déterminée à se présenter un jour aux élections parce qu'"il n'y a pas de véritable démocratie sans diversité".
Le gouvernement du Premier ministre Fumio Kishida ne compte que deux femmes ministres, et la chambre basse du Parlement nippon est composée à 90% d'hommes. Et même une fois élues, les femmes japonaises sont souvent confrontées au machisme et au harcèlement sexuel.
Pour tenter de changer la donne, un programme de mentorat mis en place par une fondation a sélectionné 20 femmes de moins de 40 ans, leur proposant des séminaires avec d'éminentes femmes politiques afin de les aider à percer le plafond de verre.
Mme Saito, la plus jeune des participantes choisies parmi 200 candidates, est convaincue que ce programme lui a permis de s'approcher "un peu plus près de (son) rêve".
"Je me suis intéressée à la politique parce que je pensais pouvoir donner de l'espoir aux personnes handicapées", dit la jeune femme, qui a elle-même été opérée pour une perte d'audition.
Des exemples très médiatisés de discrimination au Japon, tels que la stérilisation forcée de personnes handicapées en vertu d'une loi eugénique aujourd'hui révoquée, ont renforcé sa détermination.
Au début, cette étudiante en sciences sociales ne savait pas par où commencer, mais le programme l'a aidée à se constituer un réseau et à mieux comprendre "les bons et les mauvais aspects du monde politique", explique-t-elle.
- "Manque criant de jeunes femmes" -
Rei Murakami Frenzel, la présidente de la fondation, a été surprise par le nombre de candidates à la première session du programme, qui s'est déroulée de novembre à mars.
"Nous avions supposé que les femmes ne voulaient pas faire de politique, mais en réalité il n'y avait pas assez de soutien", déclare la jeune femme de 28 ans, fille du fondateur.
Pour elle, l'"homogénéité" du pouvoir du Japon signifie que les élus "ne s'attaquent pas aux diverses questions de société".
Le Japon n'a jamais eu de femme Première ministre, et cela doit changer, estime la députée Seiko Noda, 62 ans, qui s'est elle-même présentée contre M. Kishida lors de la dernière élection interne à la tête du parti au pouvoir. Elle est également chargée de cours dans le cadre du programme.
"Même les personnes éduquées considèrent que la politique est réservée aux hommes", regrette l'ancienne ministre.
Elle explique à l'AFP qu'à sa première élection au Parlement il y a trente ans, elle "ne pouvait même pas trouver les toilettes pour femmes".
Même si les choses s'améliorent lentement, le Japon souffre d'un "manque criant de jeunes femmes politiques", juge-t-elle.
Natsuki Shinobori, une autre participante mère de deux garçons, dit avoir été animée par un sens de "responsabilité envers (son) pays", mais face aux inégalités que subissent les femmes en politique, elle dit craindre de négliger ses enfants.
Au Japon, "les épouses soutiennent leur mari s'il fait campagne, mais (...) nous ressentons que les femmes ne doivent pas causer d'ennuis à leur famille", explique Mme Shinobori, 36 ans.
- Comme une "extra-terrestre" -
Un nombre record de femmes se sont présentées aux élections locales qui ont eu lieu ce mois-ci, mais elles n'y représentaient encore que 16% des candidats.
Umeko Saito, 75 ans, seule femme au conseil municipal de la station de ski de Niseko (nord), souhaite elle aussi voir plus de femmes dans les assemblées locales, mais a fait l'amère expérience de la difficulté de la tâche.
L'un des autres conseillers "m'a dit qu'il voulait me voir nue", raconte-t-elle. "J'étais en état de choc."
Outre le harcèlement sexuel, "lorsque je prends la parole, d'autres conseillers m'insultent pour m'empêcher de continuer, ou me disent que mes questions sont étranges".
Mme Saito s'est battue avec succès pour mettre fin à une tradition consistant à engager de jeunes hôtesses pour servir les boissons et discuter avec les élus lors d'événements politiques.
Mais elle se sent toujours considérée comme une "extra-terrestre" dans le système politique, et reconnaît que "de nombreuses femmes politiques ne peuvent pas dénoncer le harcèlement".
Certains lui ont recommandé de jeter l'éponge, "mais je ne le ferai pas", dit-elle.
"Si j'arrête maintenant, je ne sais pas ce que je fais en politique."
C.Peyronnet--CPN