- Au Bangladesh, les Hindous célèbrent leur plus grand festival malgré les craintes d'attentat
- 90e Mondial de l'Auto: une semaine de fête pour relancer le marché
- Recherche sur la pauvreté ou sur le rôle des Etats? Le prix d'économie clôt les Nobel 2024
- De la vie possible sur une lune de Jupiter? La Nasa part investiguer
- A trois semaines de l'élection, Harris et Trump au coude-à-coude dans deux Etats pivots
- Harris avec des électeurs noirs et Trump dans un Etat frontalier à trois semaines du vote
- SpaceX réussit à rattraper une partie de sa mégafusée Starship, une première
- Le gouvernement annonce une nouvelle loi immigration, présentée "début 2025" au Parlement
- "Il n'y aura pas d'augmentation des taxes sur le gaz", promet la porte-parole du gouvernement
- Japon: l'ex-impératrice Michiko quitte l'hôpital après une opération "réussie"
- A l'approche de l'élection américaine, les entreprises se préparent à une hausse des droits de douane
- Rumeurs de rachat, grève, ventes en berne: l'avenir d'Ubisoft en question
- Des courses à la santé, Amazon se veut tout pour vous
- SpaceX va tenter de rattraper en vol une partie de sa mégafusée Starship
- Un an après l'attentat, Arras rend hommage à Dominique Bernard par les arts
- "Nuit plutôt calme" en Martinique, une vingtaine d'interpellations
- "Je mourrai" en prison, écrivait Navalny dans ses mémoires
- La comète Tsuchinshan-ATLAS visible depuis l'hémisphère Nord pour quelques soirs
- Budget: avant le lever de rideau, le théâtre des amendements
- "Nuit plutôt calme" en Martinique, selon le ministre des Outre-mer
- Kirk: la décrue se poursuit, plus que deux départements en vigilance orange
- Le PDG présumé de la plateforme de blanchiment Bitzlato remis en liberté en France
- Cherchez... l'homme: comment Harris tente de récupérer l'électorat masculin
- La Chine renforce son soutien à l'économie, avec des obligations spéciales
- Entre Espagne et Mexique, la bataille des mémoires bat son plein
- En Floride, des ouragans vus comme le prix à payer pour "vivre au paradis"
- Boeing, en difficultés financières, va supprimer environ 17.000 emplois dans le monde
- Kirk: tendance générale à la décrue, seule la Seine-et-Marne reste en vigilance rouge
- Inondations: la décrue se poursuit lentement dans deux départements toujours en rouge
- Les ouragans Milton et Hélène provoquent une tornade de désinformation aux Etats-Unis
- Equateur: mort de Baltazar Ushca, le dernier extracteur de glace du volcan Chimborazo
- La Bourse de Paris portée par les banques américaines
- Automobile: le "leasing social" reviendra bien en 2025
- Le Cybercab, robotaxi de Tesla, enfin dévoilé mais laisse les experts sur leur faim
- Mode: Fendi se sépare de son directeur artistique Kim Jones
- Kirk: la décrue se poursuit, des pics attendus dans deux départements toujours en rouge
- Wall Street en hausse, satisfaite par l'inflation et les résultats des banques
- Le patron d'Air France-KLM monte au créneau contre une fiscalité alourdie du secteur aérien
- Airbus maintient son objectif de livraisons malgré les problèmes de fournisseurs
- Projet de loi de finances: le gouvernement va proposer d'augmenter la fiscalité sur le gaz
- Le Doliprane sur le point de passer sous pavillon américain
- Baisse du remboursement de l'Assurance maladie pour les consultations: les modalités pourront être débattues
- Kirghizstan: rare enquête ouverte après la destruction de glaciers
- La Bourse de Paris hésite, l'attention sur la relance chinoise
- Les parents d'élèves, dernier rempart pour empêcher des enfants de dormir dans la rue
- "Sauver les baleines": la désinformation se mêle à l'anti-éolien aux Etats-Unis
- Dans le sud du Liban bombardé, la grande peur des villages chrétiens
- Wanda, la machine qui récupère les déchets flottants de Panama avant qu'ils ne gagnent l'océan
- Affaire Grégory: 40 ans après, l'énigme reste entière
- Affaire Grégory: que sont devenus les principaux protagonistes ?
Un 1er mai "unitaire" et "combatif" contre la réforme des retraites, débordements dans plusieurs villes
Plusieurs centaines de milliers de personnes ont défilé lundi dans toute la France lors d'un 1er mai "combatif", marqué par des violences et une intersyndicale toujours unie contre la réforme des retraites même si les stratégies pourraient rapidement diverger sur la suite du mouvement.
"C'est un gros 1er mai. Ce n'est pas un baroud d'honneur, c'est la contestation du monde du travail de cette réforme", s'est réjoui le leader de la CFDT Laurent Berger. "Ce 1er mai est un des plus forts du mouvement social", a renchéri la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet.
Les chiffres étaient de fait bien au delà d'un 1er mai classique, même si ce n'était pas le "raz de marée" espéré des syndicats.
A Paris où la CGT a dénombré 550.000 personnes, le chiffre de la préfecture de police n'était pas encore connu vers 17H00.
Après 12 journées de mobilisation contre la réforme des retraites, les manifestants se disaient toujours déterminés à obtenir son retrait, à l'instar de Lucie Acker à Strasbourg. "Je ressens de la colère, de la révolte même contre le mépris de ce gouvernement. Je suis vraiment écœurée par l'entrée en vigueur de la réforme des retraites. J'ai même ressenti une forme d'humiliation d'être à ce point ignorée", a dénoncé cette cadre en collectivité territoriale de 42 ans.
Cette fête des travailleurs "se déroule dans l'unité syndicale et rien que ça, c'est historique", s'est réjoui le secrétaire général de FO, Frédéric Souillot.
Le dernier défilé unitaire avec les huit principaux syndicats remonte à 2009, face à la crise financière (la CGT avait compté près de 1,2 million de manifestants, la police 456.000).
Dans la capitale, le cortège s'est élancé avec la présence de syndicalistes du monde entier. Mais aussi pas moins de 5.000 policiers.
A 17H00, 53 personnes avaient été interpellées à Paris et un policier "grièvement blessé, brûlé à la suite d'un jet de cocktail Molotov", selon le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.
"Si la très grande majorité des manifestants furent pacifistes, à Paris, Lyon et Nantes notamment, les forces de l'ordre font face à des casseurs extrêmement violents venus avec un objectif: tuer du flic et s'en prendre aux biens des autres", a-t-il dénoncé sur Twitter.
A Nantes, un manifestant a été blessé à la main et pris en charge par le Samu. Des incidents (dégradations de mobilier urbain, tags et feux de poubelle, jets de pavés) ont également émaillé les cortèges à Bordeaux et Toulouse. A Lyon, la préfecture du Rhône a fait état de 40 interpellations, après des heurts violents entre manifestants et forces de l'ordre, qui ont fait usage de lanceurs d'eau.
Saisi par des organisations de défense des libertés, le tribunal administratif de Paris avait validé sans restriction un arrêté préfectoral permettant pour la première fois l'usage de drones.
- "Pas un gravier entre nous" -
Ce 1er mai intervient pourtant après la validation de l'essentiel du texte par le Conseil constitutionnel et sa promulgation dans la foulée.
Les syndicats tournent leurs regards vers deux nouvelle dates: le 3 mai, lorsque les "Sages" se prononceront sur une deuxième demande de référendum d'initiative partagée (RIP), et le 8 juin, lorsqu'une proposition de loi du groupe des députés Liot abrogeant la réforme sera au menu de l'Assemblée.
Présente dans les cortèges, la gauche politique encourage aussi les manifestants à "continuer". "La lutte continue jusqu'au retrait. N'écoutez pas la voix mièvre et chevrotante de la résignation, de la capitulation", a tonné Jean-Luc Mélenchon (LFI).
"Ni les Françaises et les Français ni les syndicats ni les partis politiques progressistes ne sont prêts à tourner la page", a renchéri Marine Tondelier (EELV).
Si la colère reste vive, au gouvernement certains veulent croire "qu'on a passé le plus gros en termes de contestation".
Emmanuel Macron s'est donné le 17 avril "100 jours d'apaisement" et "d'action" pour relancer son quinquennat. Elisabeth Borne va envoyer des invitations aux syndicats "dans les jours qui viennent", selon le ministre du Travail, Olivier Dussopt.
Au sein de l'intersyndicale, des divergences commencent à pointer, même si Frédéric Souillot assure "qu'il n'y a pas un gravier entre nous".
D'ores et déjà, Laurent Berger a annoncé que la CFDT "irait discuter" avec la Première ministre si elle y était invitée, tandis que Sophie Binet a rappelé que l'intersyndicale avait prévu de prendre la décision "ensemble" mardi matin.
"On ne peut pas indéfiniment sécher les réunions à Matignon. Il faut un rapport de force rénové, c'est l'écriture d'un nouveau chapitre", a plaidé François Hommeril (CFE-CGC).
D.Avraham--CPN