- Début des obsèques de Jean-Marie Le Pen dans sa ville natale de la Trinité-sur-Mer
- Derniers préparatifs avant l'inhumation de Jean-Marie Le Pen à La Trinité-sur-Mer
- L'Allemagne au secours d'un pétrolier en mer Baltique, Berlin accuse Moscou
- Diagnostiquée d'un cancer du sein il y a trois ans, Braun-Pivet appelle les femmes à se faire dépister
- "Mission info", nouvelle émission d'actu pour les 7-11 ans
- Sommet au Pakistan sur l'éducation des filles, sans les talibans afghans
- À Paris, l'"antiquaire de la mode" Didier Ludot prend sa retraite
- Au Pakistan, l'école négligée au profit des champs
- Sommet au Pakistan sur l'éducation des filles, avec la présence de Malala Yousafzai
- La Cour suprême américaine paraît favorable à l'entrée en vigueur de la loi menaçant TikTok d'interdiction
- Wall Street termine en net retrait, la baisse des taux s'éloigne
- Neige-verglas: fin de la vigilance orange dans les Hauts-de-France mais le froid perdure
- Meta (Facebook, Instagram) met fin à ses programmes pour la diversité
- Huile de palme: l'UE obtient en partie gain de cause à l'OMC face à l'Indonésie
- Retraites, budget... négociations intenses, Lombard pense qu'on peut "avancer"
- Au salon CES, la tech annonce l'arrivée des robots dans notre quotidien
- Gabriel Attal appelle à "dénoncer l'accord franco-algérien de 1968"
- La Bourse de Paris en baisse après un emploi américain robuste
- En pleines négociations avec les supermarchés en France, Mondelez critiqué pour ses hausses de prix
- Suède: le nombre de demandes d'asile octroyées en 2024 au plus bas depuis 40 ans
- Venezuela: Maduro plaisante sur la présence de son rival à l'investiture
- La Renault 5 électrique a été désignée voiture européenne de l'année
- Le rapprochement de Meloni avec Musk inquiète le fabricant d'Ariane 6
- Aux États-Unis, l'emploi en hausse, la Fed peut se concentrer sur l'inflation
- Une vingtaine de dessins de nus signés Yves Saint Laurent mis aux enchères
- Venezuela: le président Maduro investi pour un 3ème mandat, "un coup d'Etat" selon l'opposition
- Wall Street ouvre en nette baisse, prise de court par l'emploi américain
- La désinformation prorusse entre en scène sur le réseau social Bluesky
- Neige-verglas: fin de la vigilance orange dans les Hauts-de-France, crues dans le nord-ouest
- Le Venezuela boucle sa frontière avec la Colombie avant l'investiture de Maduro
- La Bourse de Paris atone avant l'emploi américain
- Flambée de la grippe: ne pas délaisser les gestes barrières...et se faire vacciner
- Au salon CES, la bataille des lunettes connectées fait rage
- Radio: moins de pub pour plus d'auditeurs, le pari de RTL
- En Iran, le vieillissement de la population suscite des craintes pour l'avenir
- L'IA descend du cloud pour intégrer directement les ordinateurs
- Vues du ciel, les conséquences "apocalyptiques" des incendies de Los Angeles
- Climat: 2023-2024 a dépassé le seuil de 1,5°C de réchauffement
- Venezuela: l'opposition dénonce le bref "enlèvement" de sa cheffe, le gouvernement dément
- Chili : un mégaprojet d'hydrogène vert menace l'observation du ciel dans le désert d'Atacama
- Sous les cendres autour de Los Angeles, les victimes découvrent "l'apocalypse"
- A Los Angeles, les incendies les "plus dévastateurs" de Californie toujours indomptés
- A Los Angeles, les principaux incendies toujours indomptés
- Le Brésil fustige la volte-face de Meta sur le fact-checking
- Avec 766 avions livrés en 2024, Airbus rate de peu ses prévisions
- La Bourse de Paris termine une séance calme dans le vert
- "Nous n'avons pas peur" crient les manifestants de l'opposition à la veille de l'investiture contestée de Maduro
- Lamborghini bat un nouveau record de ventes en 2024
- Autour du cercueil de Carter, une fugace image d'unité
- Venezuela: manifestation à hauts risques contre l'investiture de Maduro
Ukraine: 33 morts dans une frappe russe, accord sur des couloirs humanitaires
Les négociateurs russes et ukrainiens se sont entendus jeudi sur des "couloirs humanitaires" pour l'évacuation des civils, alors que l'armée russe intensifie ses frappes sur les villes ukrainiennes, dont l'une a fait 33 morts dans une zone résidentielle de Tcherniguiv, dans le nord du pays.
Les négociateurs des deux pays s'étaient retrouvés à la frontière entre la Pologne et le Bélarus pour cette deuxième tentative, lors de laquelle Kiev espérait obtenir une trêve. "Malheureusement, il n'y a pas encore les résultats escomptés pour l'Ukraine. Il n'y a qu'une solution pour organiser des couloirs humanitaires", a écrit sur Twitter Mikhaïlo Podoliak, un membre de la délégation ukrainienne.
Au même moment, dans des déclarations retransmises à la télévision russe, Vladimir Poutine n'avait donné aucun espoir.
- "Néonazis et mercenaires étrangers" -
"L'opération militaire spéciale se déroule strictement selon le calendrier, selon le plan", a-t-il déclaré, rendant hommage aux soldats russes et à leur "précieux combat contre des néonazis" et des "mercenaires étrangers" qui utilisent selon lui les civils comme "boucliers humains" en Ukraine.
C'est bien une zone résidentielle que la partie ukrainienne accuse l'armée russe d'avoir visé jeudi à Tcherniguiv, sur la route de Kiev, faisant 33 morts selon un denier bilan.
Outre des habitations, "l'aviation russe a attaqué deux écoles du quartier de Stara Podsoudovka", a écrit le gouverneur local, Viatcheslav Tchaous sur son compte Telegram, publiant des images de bâtiments éventrés.
Des images du service des situations d'urgence montraient notamment des sauveteurs transportant des corps.
Quelques heures auparavant, M. Poutine avait douché les espoirs de médiation du président français Emmanuel Macron, lui déclarant au téléphone que la Russie avait "l'intention de poursuivre sans compromis son combat contre les membres des groupes nationalistes qui commettent des crimes de guerre", et répétant son exigence d'une démilitarisation et d'un statut neutre pour l'Ukraine, selon le Kremlin.
"Le pire est à venir", M. Poutine veut "prendre le contrôle" de toute l'Ukraine, avait jugé le président français après cet appel, selon l'Elysée.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, devenu un héros dans son pays, a de son côté mis le maître du Kremlin au défi de le rencontrer. "Je dois parler à Poutine (...) car c'est le seul moyen d'arrêter cette guerre", a-t-il lancé à Kiev.
- "Jusqu'au mur de Berlin" -
Il a de nouveau exhorté les Occidentaux à accroître leur soutien, à "fermer le ciel" ukrainien aux avions russes, et les a mis en garde : "Si nous disparaissons, que Dieu nous protège, ensuite ce sera la Lettonie, la Lituanie, l'Estonie etc... Jusqu'au mur de Berlin, croyez-moi"..
Après que l'armée russe a pris le contrôle de Kherson, métropole de 290.000 habitants proche de la péninsule de Crimée, après de violents bombardements, le chef de l'administration régionale, Guennadi Lagouta, a appelé sur Telegram les habitants à rester chez eux : "Les occupants sont dans tous les quartiers de la ville et très dangereux", a-t-il mis en garde.
- "Blocus" de Marioupol
Plus à l'est, à Marioupol, le maire a accusé la Russie de vouloir assiéger la ville.
"Ils ont détruit les ponts, détruit les trains pour nous empêcher de sortir nos femmes, enfants et vieillards (...) Ils cherchent à imposer un blocus, comme à Léningrad", l'actuelle Saint-Péterbourg, victime d'un siège dramatique de l'armée allemande durant la Seconde Guerre mondiale, a déclaré Vadym Boïtchenko sur Telegram.
Ce grand port ukrainien de la mer d'Azov, site clé pour la progression des forces russes, "résiste" pour l'instant, selon l'armée ukrainienne.
A l'autre bout du pays, dans le nord-est près de la frontière russe, la grande ville de Kharkiv, frappée par des bombardements meurtriers mardi et mercredi, a été pilonnée toute la nuit, selon les autorités régionales.
A 200 km au sud, le centre industriel de Dnipro, fort d'un million d'habitants, se préparait à son tour à un assaut russe, des habitants y entassant des sacs de sable et préparant des cocktails Molotov.
Des troupes russes se trouvaient aussi près de Zaporijjia, à 200 km au sud de Dnipro, où se trouve la plus grande centrale nucléaire ukrainienne.
A Kiev, où de fortes explosions ont été entendues dans la nuit de mercredi à jeudi, les habitants qui n'ont pas fui se préparent depuis des jours à un assaut. Des milliers de femmes et enfants dorment dans le métro pour échapper aux bombes.
- "Des centaines voire des milliers" de victimes -
Les Etats-Unis "soutiendront les efforts diplomatiques" pour obtenir un cessez-le-feu avec Moscou, même si "c'est beaucoup plus difficile d'y parvenir quand les tirs résonnent et les chars avancent", avait déclaré avant le nouveau round de négociations le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken.
"Des centaines voire des milliers de civils ont été tués et blessés", a-t-il déploré. Personne n'a avancé jusqu'ici d'estimation pour le bilan global du conflit.
M. Blinken entamait jeudi une tournée incluant Pologne, pays baltes et Moldavie.
Cette dernière, qui craint d'être la prochaine cible de Moscou, a annoncé jeudi avoir déposé offciellement sa candidature à l'entrée dans l'Union européenne, tout comme la Géorgie.
- Un million de réfugiés -
Le pilonnage meurtrier des villes ukrainiennes suscite une vive émotion dans le monde, où s'enchaînent manifestations et élans de solidarité avec les Ukrainiens.
Le chef humanitaire de l'ONU, Martin Griffiths, a indiqué jeudi avoir récolté 1,5 milliard de dollars d'aide d'urgence, et les cloches des cathédrales à Paris, Berlin, Madrid ou Vienne ont sonné à 11h00 GMT pour l'Ukraine.
Plus d'un million de personnes ont fui le pays, selon les derniers chiffres du Haut commissariat aux réfugiés de l'ONU, surtout vers la Pologne, la Hongrie, la Roumanie et la Moldavie.
Les ministres européens de l'Intérieur se sont mis d'accord à Bruxelles pour accorder à ces réfugiés une "protection temporaire" dans l'UE.
L'isolement de la Russie est apparu clairement mercredi à l'Assemblée générale des Nations unies, qui a voté à une écrasante majorité une résolution exigeant la fin de l'offensive russe. Cinq pays sur 193 s'y sont opposés, 35 s'abstenant, dont la Chine.
Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a annoncé mercredi soir l'"ouverture immédiate" d'une enquête pour crimes de guerre contre la Russie, et l'OSCE va mettre en place une mission d'experts indépendants pour enquêter sur les violations du droit international perpétrées par Moscou.
- Effondrement du rouble -
Les sanctions économiques infligées par le camp occidental à Moscou et aux proches de Poutine sont de plus en plus dures.
L'UE a confirmé que sept banques russes seraient, à compter du 12 mars, exclues du système de messagerie Swift, un rouage-clé de la finance internationale. La Banque mondiale a coupé tous ses programmes d'aide en Russie et au Bélarus.
Les agences de notation financière Fitch et Moody's ont rétrogradé la Russie dans la catégorie des pays risquant de ne pas pouvoir rembourser leur dette.
Après avoir perdu plus du tiers de sa valeur en devises étrangères, le rouble a plongé à nouveau jeudi.
Le numéro deux du pétrole russe, Loukoïl a déclaré jeudi prôner "un arrêt rapide du conflit armé" et une issue diplomatique, alors que ses titres en bourse, comme ceux d'autres groupes, se sont effondrés ces derniers jours.
Une source à Washington a cependant indiqué que les Etats-Unis s'apprêtaient à imposer de nouvelles sanctions contre les oligarques russes.
Un yacht de 86 mètres identifié comme appartenant via une société au patron d'Igor Setchine, un proche de Vladimir Poutine placé à la tête du géant pétrolier Rosneft, a été saisi jeudi dans le sud de la France.
Moscou multiplie les mesures pour défendre son économie, mais aussi pour étouffer toute voix opposée à la guerre: la radio indépendante Ekho Moskvy, a dû acter sa fermeture jeudi après avoir été interdite d'antenne, et la chaîne de télévision internet d'opposition Dojd, également interdite, a annoncé suspendre son travail.
Conséquence de l'isolement économique de la Russie, les prix des hydrocarbures et de l'aluminium, dont Moscou est un gros exportateur, continuent à s'envoler. Le baril de pétrole WTI dépassait les 115 dollars, un record depuis 2008.
La Russie est aussi désormais quasi-bannie du monde sportif et culturel. Le Comité international paralympique (CIP) a annoncé jeudi exclure les sportifs russes et bélarusses des Jeux d'hiver qui démarrent vendredi à Pékin.
burs-cat/lpt/fjb
T.Morelli--CPN