- Violences sur mineurs en famille d'accueil: des "recadrages", se défend l'un des principaux prévenus
- Le New York Times enjoint à Perplexity AI d'arrêter de piller ses contenus
- Malgré l'automne, un village de l'Aude toujours alimenté en eau par camion-citerne
- Wall Street ouvre partagée, apathique malgré une vague de bons résultats
- Pesticides: la pollution des eaux "très sous-estimée" faute de surveillance, selon Générations Futures
- Boeing, en difficultés, annonce plusieurs mesures pour renflouer sa trésorerie
- Consultation moins remboursée par la Sécu? Vers davantage d'inégalités, alertent des experts
- Après l'achat de Cora, projet de plan social chez Carrefour pour mutualiser les sièges
- La taxe foncière a bondi de 20% en cinq ans, 33% en dix ans en France
- Immigration: Retailleau détaille sa loi, malaise tenace dans l'aile gauche des Macronistes
- Journée de grève chez Ubisoft autour du télétravail et des salaires
- La Bourse de Paris attentiste avant la saison des résultats
- Océans : réoxygéner la mer Baltique, le pari pionnier de start-up et de scientifiques
- Les relations UE-Suisse sur le chemin escarpé des négociations
- Fragilisé sur les marchés, Ubisoft à l'épreuve de la grève
- Couvre-feu prolongé en Martinique, les négociations contre la vie chère au point mort
- Mozambique: un palace décati squatté, symbole de la misère
- Dans le Donbass, des mineurs de charbon ukrainiens "sur le front de l'énergie"
- Wall Street clôture en hausse, records pour le Dow Jones et le S&P 500
- Google va acheter de l'énergie nucléaire à Kairos, produite par de petits réacteurs
- "Alliés" et "amis" : le couple royal de Belgique en visite d'Etat en France
- Violences sur mineurs en famille d'accueil: les premiers prévenus nient les accusations
- Une production mondiale de vin 2024 dans la droite ligne du mauvais bilan de 2023, selon l'OIV
- Coup d'envoi de la vaccination annuelle contre la grippe, couplée avec le Covid
- La Bourse de Paris en terrain positif avant la saison des résultats
- Londres promet de déréguler pour rassurer des investisseurs encore frileux
- Une sonde part chercher des conditions à la vie sur une lune de Jupiter
- Education: les syndicats menacent de faire grève contre le budget
- Près d'un salarié sur deux craint une discrimination à l’embauche, selon une étude
- Prison avec sursis pour l’animateur Cyrille Eldin pour des violences psychologiques sur son ex-compagne
- Wall Street ouvre partagée, en manque de nouvelles après des records
- Budget, immigration... le gouvernement multiplie les fronts avec sa "majorité"
- En Espagne, le gouvernement Sánchez à la peine face à la crise du logement
- Le Nobel d'économie distingue la recherche sur les inégalités de richesses entre pays
- Un ex-agent de la Stasi condamné 50 ans après la chute du Mur
- Revoir les avantages fiscaux des retraités les plus aisés pour une égalité accrue devant l'impôt, préconise un rapport
- Nobel d'économie: un trio récompensé pour leur recherche sur les inégalités de richesses entre pays
- Taxation de l'aérien: le secteur demande une "véritable concertation"
- Un ex-agent de la Stasi condamné à 10 ans de prison pour le meurtre d'un Polonais en pleine guerre froide
- Budget: près de 1.900 amendements déposés à l'Assemblée
- Renault relance sa 4L en version électrique
- La Bourse de Paris atone après les annonces chinoises
- Les Bourses européennes ouvrent stables, la relance chinoise interroge
- Aux Etats-Unis, la satire politique partagée au premier degré alimente la désinformation
- Une Loana plus "complexe", dans une série échappée du "Loft"
- Au Bangladesh, les Hindous célèbrent leur plus grand festival malgré les craintes d'attentat
- 90e Mondial de l'Auto: une semaine de fête pour relancer le marché
- Recherche sur la pauvreté ou sur le rôle des Etats? Le prix d'économie clôt les Nobel 2024
- De la vie possible sur une lune de Jupiter? La Nasa part investiguer
- A trois semaines de l'élection, Harris et Trump au coude-à-coude dans deux Etats pivots
Avant même ses débuts en NBA, la marque Wembanyama vaut déjà de l'or
Il n'a que 19 ans, encore jamais porté un maillot de NBA, mais le prodige français Victor Wembanyama fait déjà saliver les sponsors, au point que les spécialistes voient en lui un potentiel publicitaire équivalent à celui des plus grands noms du sport moderne.
"C'est unique", s'enthousiasme Sonny Vaccaro, l'homme qui a fait signer Michael Jordan chez Nike et Kobe Bryant chez Adidas. "Sur une vie à évaluer la valeur financière de sportifs, je n'ai jamais rien vu de pareil. Ce gamin va entrer dans l'histoire."
Le premier grand contrat attendu pour celui qui devrait être sélectionné jeudi par les San Antonio Spurs est celui de l'équipementier, qui s'engage traditionnellement avant les autres.
En février, l'un des agents de "Wemby", Bouna Ndiaye, évoquait, dans un entretien à ESPN, le seuil symbolique de 100 millions de dollars pour associer son nom à une marque de chaussures.
Il s'agirait d'un record pour un joueur n'ayant encore jamais pris part à un match de la NBA, devant les 90 millions offerts par Nike à LeBron James en 2003.
Déjà sous contrat avec le géant du Chesnay, la marque à la virgule est bien positionnée pour le garder dans son écurie, après revalorisation.
Steve Rosner, de l'agence 16W Marketing, voit ce "deal" complété rapidement par quelques millions provenant des cartes de collection et autres produits dérivés.
- "Un ambassadeur unique" -
"Avec la promotion et le battage dont il a déjà bénéficié", dans les médias mais aussi par le biais de la ligue nord-américaine, qui a permis de diffuser aux Etats-Unis ses matches en France, "c'est un ambassadeur unique, qui peut obtenir ce type de contrats avant même d'avoir foulé un parquet de NBA", insiste-t-il.
Pendant longtemps, les étrangers débarquant en NBA ne suscitaient que peu d'intérêt chez les sponsors, à l'image d'Hakeem Olajuwon, Dirk Nowitzki ou Pau Gasol.
"Madison Avenue préfère un Américain", disait le consultant Marty Blackman au New York Times en 1995, en référence aux grandes agences publicitaires de la "Grosse Pomme", qui boudaient Olajuwon, pourtant champion en titre avec Houston.
Mais pour Victor Matheson, professeur à l'université Holy Cross, la donne a changé en 2002, avec l'arrivée du Chinois Yao Ming. Il "a été important, parce qu'il a ouvert le marché chinois à la NBA", rappelle-t-il.
Or aujourd'hui, la ligue compte plus de fans hors de son territoire qu'il n'y a d'habitants aux Etats-Unis.
Selon le magazine Forbes, Giannis Antetokounmpo, deux fois élu meilleur joueur de la NBA et champion en 2021, a gagné plus en dehors des parquets (45 millions de dollars) que le salaire que lui versent les Milwaukee Bucks (42 millions).
"Victor peut ouvrir de nouveaux marchés" à la NBA, anticipe Victor Matheson. Son profil international peut même attirer des multinationales à la stratégie marketing mondiale, selon Steve Rosner, à l'instar de Yao Ming avec Coca-Cola, McDonald's ou Visa, en son temps.
- "Rendre Victor rare" -
Il y a 20 ans, le fait d'évoluer dans un petit marché comme San Antonio aurait pu amoindrir l'attrait commercial d'un joueur, si fort soit-il. Mais "la NBA est mondialisée aujourd'hui", rappelle Sonny Vaccaro, grâce au streaming et aux réseaux sociaux. "Cela n'a plus d'importance."
Les autres partenariats de "Blank Check" (chèque en blanc), comme l'a surnommé l'ancien joueur Jalen Rose, pourraient prendre un peu plus de temps à se concrétiser.
D'abord parce que le joueur et son entourage ne sont pas pressés. "Nous voulons rendre Victor rare", a expliqué, en février, Bouna Ndiaye. Et, selon l'agent, "il rejette des contrats à plusieurs millions de dollars parce qu'il veut se concentrer sur le basket".
Côté partenaires, "vous ne voulez probablement pas parier toute l'entreprise sur un joueur, qui n'a encore jamais joué une minute en NBA", fait ensuite valoir Victor Matheson. "Ils vont attendre d'en voir un peu plus."
Mais "s'il fait sur le terrain tout" ce qui est attendu de lui, "le reste suivra", prévient Steve Rosner.
"Pour gagner les mêmes sommes que LeBron James ou Michael Jordan, ce n'est pas le premier contrat (de sponsoring) qui compte", souligne Victor Matheson. "Jordan n'est pas devenu milliardaire grâce à un bon premier deal, mais parce que", au fil des années, "son jeu lui a permis de signer contrat après contrat."
A.Agostinelli--CPN