- De fortes inondations frappent la Bosnie
- La Bourse de Paris attend le rapport sur l'emploi américain
- Mort de Michel Blanc, clown triste du cinéma français
- Michel Blanc, figure du Splendid, est mort à 72 ans
- Michel Blanc: Jean-Claude Dusse et bien plus...
- Carlos Tavares, patron sans concessions rattrapé par les difficultés
- Plus de ticket de caisse systématique: peu à peu, les clients s'y font
- Le nouveau Premier ministre japonais met en garde contre un monde de plus en plus "divisé"
- Revenu agricole, prix: l'éternelle foire d'empoigne des négociations commerciales
- Cinéma: Kate Winslet en femme libre et pionnière du photojournalisme dans "Lee"
- Les dockers reprennent le travail aux Etats-Unis, après un accord de principe
- A Cuba, les anges gardiens des maisons laissées vides par l'émigration
- Dans les montagnes de Caroline du Nord frappées par l'ouragan, la boue et l'entraide
- Melania Trump défend le droit à l'avortement en pleine campagne de son mari
- Wall Street clôture en baisse, inquiète de la situation au Moyen-Orient
- Meurtrie, Gaza expose son âme à Genève
- Les ports et aéroports de Corse bloqués par un mouvement social spontané
- Les députés écologistes veulent une taxe exceptionnelle des entreprises pétro-gazières
- Melania Trump défend le droit à l'avortement dans ses mémoires à paraître mardi
- Wall Street ouvre en baisse, prudente avant des indicateurs sur l'emploi américain
- Revolut demande à Meta de rembourser les victimes de fraude
- L'OMS lance la lutte mondiale contre la dengue
- Incorporation de plastiques recyclés: la France réfléchit à un système de bonus-malus
- La Bourse de Paris en recul face aux tensions géopolitiques et aux baisses de taux
- L'automobile, secteur malade de l'Europe?
- En Chine, le monde viticole à l'épreuve du changement climatique
- La nouvelle compagnie privée de trains Proxima commande 12 TGV Alstom pour 850 M EUR
- Béatrice Zavarro, avocate de Pelicot, "seule face au monde" mais sereine
- Gardiennes de l'eau, les communes rurales veulent peser face aux villes
- L'intelligence artificielle, prochaine rivale des lauréats du Nobel?
- Argentine: Milei oppose son veto à une loi sur l'université, malgré une mobilisation massive
- Argentine: nouvelle manifestation massive contre Milei pour défendre l'université
- Wall Street termine proche de l'équilibre, aidée par de bons chiffres de l'emploi
- TotalEnergies veut continuer de produire plus de pétrole et de gaz jusqu'en 2030
- Starmer promet une nouvelle relation plus "constructive" avec l'UE même s'il faudra du temps
- Macron définit son nouveau rôle: consacrer son "énergie" aux réformes européennes
- La Bourse de Paris a fini stable malgré les tensions entre Israël et l'Iran
- Au coeur de l'usine Thales de Gémenos, la carte bancaire continue de se réinventer
- Wall Street surmonte l'anxiété liée au Moyen-Orient grâce à l'emploi américain
- TotalEnergies tente de rassurer ses investisseurs depuis New York en pleine baisse des prix
- Budget: Barnier veut s'inspirer du Sénat, les oppositions dénoncent un "grand flou"
- Budget 2025: le gouvernement prévoit un effort massif de 60 milliards d'euros
- Eté touristique record en Espagne, sur fond de grogne contre la surfréquentation
- Thaïlande: les cercueils des 23 victimes de l'incendie d'un car scolaire retournés aux familles
- Electricité: Agnes Pannier-Runacher met en garde contre une nouvelle taxe sur les énergéticiens
- L'éolien prendra sa part dans la stratégie énergétique du gouvernement, affirme la ministre Givernet
- De nombreux livreurs indépendants touchent moins que le Smic horaire
- Le PDG de la SNCF appelle à accentuer les investissements dans le réseau ferroviaire
- L'Espagne a reçu un nombre record de 21,8 millions de touristes étrangers cet été
- Punaises de lit: les autorités alertent les consommateurs sur un insecticide interdit en France
La BCE reste floue sur une remontée des taux malgré l'inflation record
La Banque centrale européenne (BCE) a confirmé jeudi la normalisation en cours de sa politique anti-crise, mais sans se montrer plus explicite sur une première hausse de taux en dépit de l'inflation galopante, restant préoccupée par le risque de récession.
A l'issue du Conseil des gouverneurs, dont les observateurs n'attendaient pas de décision majeure, l'institut a réitéré son signal de mars en faveur de la stabilité des prix, annonçant que les achats nets d'actifs, effectués dans le cadre de l'APP, prendront fin au "troisième trimestre".
Et il est toujours prévu que la première hausse des taux intervienne "quelque temps après", sans plus de précision. La BCE les a maintenus jeudi à leur niveau historiquement bas.
L'institution de Francfort est à présent la plus attentiste des grandes banques centrales, alors que la guerre en Ukraine a donné un brutal coup d'accélérateur aux prix avec des effets qui pourraient s'installer dans la durée.
Partout ailleurs, les taux d'intérêt ont commencé à augmenter, la dernière annonce en la matière émanant jeudi de la Banque centrale de Corée, au nom de la lutte contre la forte inflation.
Décidée de longue date, la première hausse du côté de la banque centrale américaine (Fed), d'un quart de point de pourcentage (0,25%) en mars, sera suivie de plusieurs autres.
La BCE hésite à serrer la vis même si elle est sous pression au vu du niveau record des prix en mars, l'inflation en zone euro frôlant les 8% sur un an, soit près de quatre fois l'objectif de 2% visé par les gardiens de l'euro.
- "Colombes" versus "faucons" -
Mais rien n'est simple car l'horizon économique s'est considérablement assombri avec l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
Nombre de pays de la zone euro pourraient connaître un recul du PIB au cours des prochains trimestres.
S'ajoutent les confinements stricts en Chine, comme à Shanghai, destinés à empêcher la propagation du Covid-19. Cela perturbe de nouveau le commerce maritime, à un moment où les pressions sur les chaînes d'approvisionnement semblaient s'atténuer.
En principe, une banque centrale ne devrait "pas réagir à un tel choc d'offre si ses effets sont perçus transitoires", explique Bruno Cavalier, économiste chez Oddo.
Mais sur ce point, la BCE est restée divisée jeudi, à en croire le communiqué de décisions de politique monétaire qui suggère des décisions à venir au plus tôt lors de la prochaine réunion de juin.
Dans le camp des "colombes" favorables au maintien d'une politique monétaire accommodante, l'italien Fabio Panetta, membre du directoire faisait dernièrement valoir qu'une telle flambée des prix, liée aux coûts élevés de l'énergie et des aliments, échappait largement au contrôle de la BCE et qu'une réaction trop rapide risquait de saper l'activité et l'emploi.
Les "faucons", partisans d'une approche stricte et prenant lentement l'ascendant dans le débat, voient eux le risque d'une inflation s'enracinant au fil du temps avec le risque de pressions accrues pour des hausses salariales.
L’enjeu étant dès lors de faire réagir à temps la politique monétaire, faute de quoi l'institution perdrait en crédibilité.
- Rendements souverains -
Mme Lagarde sera aussi questionnée devant la presse à partir de 12H30 GMT sur de possibles outils à déployer face au risque de "fragmentation de la zone euro", comme évoqué récemment par le chef économiste de la BCE, Philip Lane.
Ce début de fragmentation, au sein d'une zone composée de 19 pays aux économies très disparates, se manifeste récemment dans la hausse des rendements d'emprunts d'Etats.
C'est le signe que les marchés se préparent à être sevrés de liquidités après sept années de rachats de dette par la BCE, puis à voir les taux remonter pour la première fois depuis 2011.
Si l'institution francfortoise temporise encore sur le calendrier de hausse des taux, c'est parce qu'elle a "probablement besoin de plus de clarté sur les perspectives de croissance, d'inflation et de rendements obligataires avant de prendre des décisions importantes" et "concrètes" plutôt en juin, selon Holger Schmieding, économiste chez Berenberg.
Y.Tengku--CPN