- "Barnard b", une nouvelle exoplanète détectée tout près de nous
- Dieselgate: le procès de l'ex-PDG de Volkswagen interrompu pour raisons de santé
- Salaires et retraites: la CGT met la pression avant le discours du Premier ministre
- Les dockers américains en grève après l'échec de négociations
- Thaïlande: une vingtaine de morts présumés dans l'incendie d'un bus lors d'un voyage scolaire
- La Bourse de Paris en baisse de 0,38% mardi matin
- Etats-Unis: les dockers commencent leur grève après l'échec de négociations
- Fonte massive des glaciers suisses malgré un hiver très neigeux
- Japon: Shigeru Ishiba est le nouveau Premier ministre
- Charcuterie: les industriels disent avoir besoin d'augmenter leurs prix
- L'opacité des tarifs du train dénoncée par l'UFC-Que Choisir
- LED dans des jouets: il faut réviser la norme UE pour protéger les yeux enfantins, selon l'Anses
- En Espagne, un boom de la pistache favorisé par les sécheresses à répétition
- Pour Barnier, l'heure de la première confrontation avec les députés
- Le français Naval Group officialise la vente de quatre sous-marins aux Pays-Bas
- Avec plus de 110 morts aux Etats-Unis, l'ouragan Hélène prend un tour politique
- Wall Street clôture en hausse, records pour S&P 500 et Dow Jones
- La Bourse de Paris en net recul après le plongeon des valeurs automobiles
- Les Bourses européennes finissent en net recul
- Wall Street en ordre dispersé, le marché ralentit au dernier jour du trimestre
- Venezuela: l'opposante Machado récompensée par le Conseil de l'Europe
- Revenus dans le couple: plus la femme gagne d'argent, plus le "risque" de séparation augmente (étude)
- Procès des viols de Mazan: reprise des débats, en l'absence de Pelicot
- Nouvelle journée de recherches au large des Canaries pour au moins 48 migrants disparus
- Le rythme de réchauffement des océans a presque doublé depuis 2005
- Chine: des mesures pour l'immobilier galvanisent les Bourses
- Dans ses mémoires, Boris Johnson règle ses comptes avec Emmanuel Macron
- La Bourse de Paris en recul, prudente avant une semaine riche en publications économiques
- Le vaisseau de SpaceX amarré à l'ISS pour secourir des astronautes
- Egalité professionnelle: au tour des collectivités de publier leur index
- Une vie de privations, pour deux millions de personnes âgées sous le seuil de pauvreté
- Chine: des mesures pour favoriser l'immobilier galvanisent les Bourses
- Mexique: l'ouragan John a fait au moins 16 morts, selon les autorités
- "La fin d'une ère": le Royaume-Uni ferme sa dernière centrale au charbon
- Amarrage à l'ISS du vaisseau à la rescousse des astronautes coincés dans la station
- Après l'ouragan Hélène, le sud-est des Etats-Unis évalue les dégâts
- Déficit public: Moscovici en faveur de "contributions exceptionnelles" des grandes entreprises
- Darmanin met à nouveau Barnier en garde sur les impôts
- Grève du 1er octobre: trafic des TGV "normal", quelques perturbations sur des trains régionaux et Intercités
- Les conservateurs britanniques en congrès pour trouver un nouveau chef et "tirer les leçons" de la défaite
- Dans les Vosges, le désarroi de producteurs laitiers face au retrait de Lactalis
- Le pape achève sa visite en Belgique sur un appel à ne pas "dissimuler" les violences sexuelles
- Vingt-sept députés macronistes s'opposent à une hausse des impôts
- Au moins 126 morts et 63 disparus dans les inondations au Népal
- "Air épais" et "brouhaha": les riverains du "périph'" parisien face à une pollution parfois mortelle
- Japon: le train à grande vitesse Shinkansen fête ses 60 ans
- Mexique : Sheinbaum, une scientifique pragmatique pour gérer l'héritage d'un leader charismatique
- Au moins 101 morts et 64 disparus dans les inondations au Népal
- L'ouragan Hélène a fait au moins 63 morts aux Etats-Unis
- Une mission de SpaceX a décollé, à la rescousse des astronautes coincés dans l'ISS
La justice française émet un mandat d'arrêt international contre Carlos Ghosn, qui clame son innocence
La justice française a délivré un mandat d'arrêt international contre Carlos Ghosn, l'ancien patron de l'alliance Renault Nissan qui vit actuellement au Liban et a clamé son innocence, vendredi, face aux soupçons d'abus de biens sociaux, de blanchiment et de corruption.
Le Franco-Libano-Brésilien de 68 ans, qui devait être jugé à Tokyo pour des malversations financières, vit à Beyrouth depuis sa fuite rocambolesque du Japon fin 2019.
Le mandat délivré jeudi, dans le cadre d'une enquête instruite à Nanterre et qui vaut mise en examen, est un message fort envoyé aux autorités libanaises, qui n'extradent pas leurs ressortissants et ont interdit à M. Ghosn de voyager. Si ce mandat est exécuté, l'ex-PDG sera présenté à un juge d'instruction à Nanterre qui lui notifiera sa mise en examen.
Dans le viseur de la justice : près de 15 millions d'euros de paiements considérés comme suspects entre RNBV, filiale néerlandaise incarnant l'alliance Renault-Nissan, et le distributeur du constructeur automobile français à Oman, Suhail Bahwan Automobiles (SBA).
Outre celui visant Carlos Ghosn, le juge d'instruction en charge de l'enquête a délivré quatre mandats d'arrêt internationaux contre le fondateur de SBA, les deux fils de ce dernier et l'ancien directeur général, selon deux sources proches du dossier.
La justice leur reproche des faits de blanchiment ou de corruption.
L'information judiciaire, ouverte contre X en février 2020 par le parquet de Nanterre, notamment pour abus de biens sociaux et blanchiment, a été élargie en juillet dernier au chef de "corruption".
– "Aucun détournement" –
"Il n'y a eu absolument aucun détournement, tous les montants qui ont été payés à ce distributeur sont basés sur des contrats confirmés, des performances qui se sont révélées, des demandes faites par les responsables commerciaux de Renault et Nissan", a affirmé vendredi soir Carlos Ghosn au micro de BFM TV.
"Pas un sou de Renault ni de Nissan ne m'a été indûment donné, directement ou indirectement (...) S'il y avait des preuves, elles auraient déjà fuité dans la presse" a ajouté M. Ghosn, qui dément également avoir "été rémunéré par le distributeur d'Oman en (sa) qualification de patron de Renault et de Nissan".
Le groupe Renault, partie civile depuis février 2020 dans ce dossier et qui ne s'était jamais exprimé jusqu'à présent, "prend note de la décision des magistrats", a indiqué à l'AFP son avocat, Me Kami Haeri.
"C'est une étape majeure qui s'explique par la gravité des faits nouveaux qui ont été mis en lumière au terme d'investigations minutieuses mettant au jour des relations financières occultes portant sur plusieurs millions d'euros entre Carlos Ghosn et les fondateurs et dirigeants de SBA", a-t-il ajouté.
Dans ce dossier, la justice soupçonne également M. Ghosn d'avoir tiré un bénéfice personnel d'une convention de mécénat entre Renault et l'établissement gérant le Château de Versailles, en y organisant deux soirées privées, ce qu'il conteste.
De son côté, le fondateur de la société omanaise SBA, Suhail Bahwan, "conteste formellement avoir pris part, de quelque manière que ce soit, aux infractions visées par le mandat d'arrêt" émis à son encontre par le tribunal de Nanterre, a déclaré à l'AFP son avocat, Christophe Ingrain.
– "Cauchemar" –
Visé par un mandat d'arrêt japonais, et par une notice rouge d'Interpol à la demande du Japon, Carlos Ghosn est contraint de rester au Liban depuis qu'il a fui l'archipel nippon en décembre 2019, caché dans un caisson de matériel audio.
"On a l'air de considérer que je suis libre (...) Je dépends de la justice libanaise, c'est elle qui m'interdit de quitter le territoire", a rappelé l'ancien grand patron, qui espère "pouvoir un jour venir France" et "qu'une bonne coopération entre la France et le Liban finira par mettre fin à ce cauchemar".
Vénéré au Liban comme un géant des affaires, il donne des conférences à l'Université Saint-Esprit de Kaslik (USEK), près de Beyrouth, mais se fait discret médiatiquement.
Arrêté à Tokyo en novembre 2018, il avait justifié son évasion en assurant avoir voulu "échapper à l'injustice" et en dénonçant un "complot" des autorités japonaises.
Pour mener à bien leurs investigations, des magistrats français s'étaient déjà déplacés deux fois à Beyrouth.
En février dernier, les magistrats de Nanterre y ont auditionné deux témoins. Au mois de juin précédent, ils avaient procédé, avec des magistrats de Paris, à l'audition libre de M. Ghosn pendant cinq jours, pour les enquêtes le visant à Nanterre et à Paris.
L'enquête à Paris s'intéresse aux prestations de conseil conclues par RNBV avec l'ancienne ministre française de la Justice Rachida Dati et le criminologue Alain Bauer. Dans ce dossier "qui suit son cours", "aucun mandat d'arrêt" n'a été émis contre M. Ghosn, a indiqué une source judiciaire à l'AFP.
clw-mk-mhc-aya-leo-ag-nk/lbx/dch
S.F.Lacroix--CPN