- Avec Trump et Musk, un Big Bang pour le programme spatial?
- Wall Street finit en nette baisse, froissée par une Fed moins conciliante
- Décès de "la dame aux œillets", symboles de la révolution de 1974 au Portugal
- Le rachat de La Poste Telecom par Bouygues finalisé
- La Bourse de Paris recule, refroidie par la Fed
- Le PNF demande un procès pour corruption contre Rachida Dati et Carlos Ghosn
- Inondations en Espagne: le président de région admet des "erreurs", mais refuse de démissionner
- "Semaine de l'industrie": collégiens et lycéens conviés à découvrir les usines du 21e siècle
- Les Bourses européennes finissent dans le rouge, la Fed inquiète
- Vingt ans après la taxe carbone, "l'industrialisation" des fraudes aux aides publiques
- Ombrières obligatoires sur les parkings: la grande distribution proteste
- Cauet débouté en appel de ses demandes d'indemnisation auprès de NRJ
- Dérapage budgétaire: Borne concède avoir été "alertée" fin 2023 mais estime avoir pris sa part
- "Pollution", "fabrique du silence": à Glomel, la carrière de la discorde
- Sous le feu des critiques, Michel Barnier démine la colère des départements
- Alternative à X, le réseau social Bluesky gagne un million d'utilisateurs en 24 heures
- Acte de vandalisme contre le monument de l'insurrection du ghetto de Varsovie
- Manu Levy (NRJ) condamné aux prud'hommes pour harcèlement moral sur d'anciens collaborateurs
- Espagne: le principal canal de streaming illégal de foot fermé par les autorités
- Inondations en Espagne: le président de la région de Valence admet des "erreurs" mais justifie son action
- Assurance chômage et emploi des seniors: le gouvernement "salue" les accords des partenaires sociaux
- Base sur la Lune: la Chine va tester des briques dans l'espace
- Le gouvernement "salue" les accords trouvés sur l'assurance chômage par les partenaires sociaux
- Sri Lanka: victoire écrasante et majorité absolue pour le camp du président aux législatives
- Vin de Bourgogne: des stars d'Hollywood pour pousser les enchères de Beaune
- Avec le retour de Trump, l'UE lèvera-t-elle le pied face à Musk?
- Face aux inondations, les limites de l'aménagement du territoire
- Coupures d'électricité: les Equatoriens au bord de la crise de nerfs
- La Chine se dote d'un mégaport en Amérique latine et assoit son influence dans la région
- TikTok lance à son tour un outil d'IA pour créer des publicités à la demande
- Sommet Asie-Pacifique : Xi et Biden à Lima pour une rencontre clé avant le retour de Trump
- USA: la Fed monte au créneau pour protéger son indépendance face à Trump
- Wall Street termine en baisse, inquiète de la trajectoire de la Fed
- USA: les décisions de la Fed sont irrévocables, martèle son président Jerome Powell
- L'économie américaine est "de loin" la plus performante, salue le président de la Fed
- Boxe: à 58 ans, Mike Tyson remonte sur un ring contre le YouTuber Jake Paul
- Sommet de l'Asie-Pacifique : Xi arrive à Lima où il rencontrera Biden
- Barnier utilisera "probablement" le 49.3 pour l'adoption du budget (entretien à Ouest-France)
- Conflit Hezbollah-Israël: au moins 5 mds USD de pertes économiques au Liban selon la BM
- La Bourse de Paris termine en hausse, dopée par de bons résultats d'entreprises
- Fonction publique: les syndicats appellent à une journée d'action et de grève le 5 décembre
- "Le pire est passé": en Espagne, les zones dévastées le 29 octobre relativement épargnées après une nouvelle alerte
- Qualité de l'eau: des mesures insuffisantes sur les pesticides, selon un rapport interministériel
- Boxe/attaques racistes: "abîmée", Sarah Ourahmoune veut "rebondir" après avoir renoncé à l'élection
- Les Bourses européennes terminent en hausse, portées par des résultats d'entreprises
- Droits voisins: les journaux déclenchent une pluie de procédures en justice
- Budget: les départements appellent le gouvernement à revoir sa copie
- La Banque alimentaire lancera le 22 novembre sa 40e collecte
- Wall Street ouvre en hausse, entre indicateurs économiques et résultats d'entreprises
- Journal d'un agriculteur: "Nous, on veut profiter de nos enfants"
A la frontière mexicaine, Harris attaque Trump sur son terrain
Kamala Harris a tenté d'attaquer Donald Trump sur son terrain favori vendredi, en se rendant à la frontière mexicaine, où elle a promis de "faire plus" pour renforcer la sécurité et de réformer le "système d'immigration défaillant" des Etats-Unis.
Pour ce premier déplacement dans la région en trois ans, la vice-présidente américaine a défendu une politique équilibrée, et dénoncé son adversaire dans la course à la Maison Blanche, accusé de "manier la rhétorique plutôt que les résultats".
"Il a aggravé les difficultés à la frontière, et il continue d'attiser les flammes de la peur et de la division", a-t-elle lancé à Douglas, ville frontalière dans l'Arizona, Etat du sud-ouest qui sera clé pour l'élection de novembre.
Le milliardaire de 78 ans avait fait pression pour que les parlementaires républicains bloquent un projet de loi porté par le président Joe Biden, qui aurait nettement durci la politique migratoire américaine.
Si elle est élue, Mme Harris, a promis de ressusciter cette loi, qui prévoyait notamment de faciliter les procédures d'expulsion et d'embaucher des milliers d'agents frontaliers et de juges supplémentaires.
Le texte était le compromis "le plus solide que nous ayons vu depuis des décennies", a assuré la démocrate.
Elle a également promis de "faire plus pour sécuriser notre frontière, pour réduire les arrivées illégales" de migrants.
Pour cela, cette ancienne procureure compte interdire aux immigrés arrivés clandestinement aux Etats-Unis la possibilité de réclamer l'asile.
Elle souhaite aussi renforcer les effectifs des forces de l'ordre et déployer plus d'équipements de détection de fentanyl, opiacé de synthèse qui tue chaque année des dizaines de milliers d'Américains.
- Trump à l'offensive -
Avec ce déplacement, la candidate démocrate espérait convaincre les indécis, sur un sujet vu comme un de ses points faibles.
Donald Trump, qui promet des déportations massives, à grands renforts de formules violentes, a imposé l'immigration comme son thème favori. Il a récemment propagé de fausses informations sur des migrants haïtiens qui mangeraient des chiens et des chats dans l'Ohio.
L'ex-président républicain accuse Joe Biden et Kamala Harris d'avoir transformé la frontière en passoire, et dénonce inlassablement l'"incompétence" de Kamala Harris, en rappelant que Joe Biden avait chargé la vice-présidente d'une mission sur les racines de l'immigration.
"Kamala Harris devrait annuler sa conférence de presse", avait raillé M. Trump plus tôt vendredi.
Lors d'un meeting dans l'Etat clé du Michigan, il a tordu des chiffres officiels pour affirmer faussement que "plus de 13.000 condamnés pour meurtre" ayant franchi la frontière sous l'administration Biden-Harris "ont été libérés de prison et errent dans nos rues".
En réalité, ces statistiques gouvernementales récemment publiées montrent que 425.000 immigrés avec un casier judiciaire vivent aux Etats-Unis, dont plus de 13.000 ont été condamnés pour meurtre.
Les données ne précisent pas depuis combien de temps ces individus vivent aux Etats-Unis, et les experts estiment que nombre d'entre eux sont là depuis bien avant l'administration Biden, voire depuis des décennies.
"Il s'agit de personnes qui ont déjà été inculpées et condamnées et qui ont purgé leur peine", a expliqué à l'AFP Aaron Reichlin-Melnick, de l'American Immigration Council.
Sous la présidence Trump, des centaines de milliers d'immigrés avec un casier judiciaire étaient déjà présents dans la société américaine, a-t-il rappelé.
"La seule raison pour laquelle ils ne peuvent pas être expulsés est due à des problèmes diplomatiques avec leur pays d'origine et n'a rien à voir avec la politique ou les pratiques du gouvernement américain", a-t-il ajouté.
- "Choix fallacieux" -
En Arizona, Kamala Harris a également refusé le "choix fallacieux entre la sécurisation de nos frontières et la création d'un système d'immigration sûr et humain".
"Nous pouvons et nous devons faire les deux", a-t-elle martelé, en promettant de travailler avec le Congrès à "réparer notre système d'immigration défaillant".
A l'heure actuelle, "il faut parfois des années pour que les demandes d'asile fassent l'objet d'une décision", a-t-elle rappelé.
Pour changer cela, elle souhaite embaucher plus de personnel et développer le traitement des demandes directement dans les pays d'origine.
Elle a également évoqué un vieux serpent de mer de la politique américaine, en promettant "une voie d'accès à la citoyenneté pour les immigrés qui travaillent dur et qui sont ici depuis des années".
Un message à l'intention des nombreux immigrés du secteur agricole et des "Dreamers", ces immigrés arrivés enfants aux Etats-Unis et vivant depuis des années dans le pays sans la nationalité américaine.
Souvent latino-américains, ils appartiennent à un électorat qui pèsera lourd en novembre.
St.Ch.Baker--CPN