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Après la scission, les satellites de Vivendi en orbite sur les marchés
Démarrage contrasté sur les marchés: la scission du géant français des médias et de l'édition Vivendi, effective depuis lundi, a donné lieu à la cotation de trois nouvelles entités à Londres, Amsterdam et Paris, dont Canal+ en recul.
Introduit en fanfare au London Stock Exchange, le groupe de télévision chutait de plus de 12% pour ses premiers pas.
Havas (communication) gagnait lui 11% à l'ouverture, à Euronext Amsterdam, tandis que Louis Hachette Group (qui regroupe Hachette Livre, N.1 français, Relay dans la distribution, des médias tels Europe 1, JDD, Voici, Géo...) grimpait de 25% à Paris sur le marché Euronext Growth, régulé mais non réglementé.
Pour ces sociétés, qui gardent le milliardaire Vincent Bolloré comme actionnaire de référence, cette première journée pourrait connaître une grande volatilité.
Maxime Saada, patron de Canal+, ne s'attend ainsi pas à ce que le cours de l'action qui le concerne "suive un chemin pavé de roses les premières semaines, les premiers mois". "Le succès de cette introduction en Bourse, nous le mesurerons d'ici deux à trois ans", a-t-il établi dans le journal français Le Figaro.
La holding Vivendi demeure en Bourse à Paris et bondissait également dans les premiers échanges.
Pour une action Vivendi détenue avant scission ont été allouées une action Canal+, une Havas et une Louis Hachette Group, et l'action Vivendi est conservée. A terme, Vivendi devrait sortir du CAC 40 en raison de la baisse mécanique de sa valorisation.
Une première étape avait été franchie haut la main le 9 décembre, une semaine avant l'introduction en Bourse: le projet de scission avait été plébiscité par les actionnaires, à plus de 97%.
Selon le président du directoire, Arnaud de Puyfontaine, "un nouveau chapitre de son histoire" s'ouvre pour Vivendi, "tout en restant fidèle à ce qu'il est".
- Valorisation incertaine -
Pourquoi cette opération, annoncée il y a un an? Le cours du groupe "ne reflétait pas la véritable valeur de ses actifs", a rappelé Yannick Bolloré, fils de Vincent Bolloré et président du conseil de surveillance de Vivendi, ce qui constituait "un handicap pour nos actionnaires et pour le développement de nos activités".
Vivendi, qui comptait quelque 73.000 employés fin 2023, était valorisé vendredi près de 8,55 milliards d'euros à la clôture. Le pari est donc que la somme des quatre valeurs indépendantes soit bien supérieure.
Fin octobre, Yannick Bolloré avançait une valorisation de l'ensemble "autour de 16 milliards" d'euros, dont 6,8 milliards pour Canal+, 3,4 milliards pour Havas, 2,1 milliards pour Louis Hachette Group et 4,5 milliards pour Vivendi. Mais les analystes prévoient en-deçà pour les prochains jours.
L'opération "n'apporte aucune certitude", considérait en novembre la société de gestion Phitrust. Celle-ci craignait notamment "une décote de holding" pour Vivendi, qui va continuer de gérer diverses participations minoritaires ainsi que l'éditeur de jeux vidéos Gameloft détenu à 100%.
Devant les actionnaires, les dirigeants de Vivendi ont défendu leurs choix, affirmant qu'il n'y avait pas d'alternative.
Ainsi, pour Canal+ à Londres, "la stratégie est clairement d'emmener le groupe vers l'international" et de permettre une "visibilité accrue sur les marchés anglophones", a souligné Yannick Bolloré.
Deux tiers des abonnés sont déjà hors de France et cette proportion a vocation à s'accroître avec l'offre publique d'achat lancée sur le géant sud-africain de la télévision MultiChoice.
- OPA hostile -
Canal+ a atteint "une taille critique, avec 27 millions d'abonnés dans plus de 50 pays et nous en visons 50 à 100 millions dans les prochaines années", selon Maxime Saada.
Signe de l'espoir mis en Canal+, côté britannique: la ministre des Finances Rachel Reeves a reçu vendredi ce responsable.
Concernant Havas, la place d'Amsterdam a été sélectionnée pour la possibilité d'y créer une fondation permettant de l'abriter d'une éventuelle OPA hostile et ainsi de rassurer ses équipes.
Les sièges sociaux restent en France, sauf celui d'Havas. Les sociétés seront toutes résidentes fiscales françaises.
La scission a fait bondir certains petits actionnaires qui craignent d'y perdre et de voir Vincent Bolloré, qui a pris la tête de Vivendi depuis 2014, renforcer son contrôle.
Le groupe Bolloré était jusqu'à lundi actionnaire de référence de Vivendi à hauteur de 29,9%, et va atteindre environ 31% dans les nouvelles entités.
Le fonds activiste CIAM (0,025% du capital de Vivendi) poursuit ses recours en justice pour obtenir l'annulation de la scission, qui selon ses responsables "contourne la loi sur les offres publiques d'achat obligatoires".
H.Cho--CPN