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Royaume-Uni: croissance nulle au troisième trimestre, inquiétude pour la suite
La croissance est restée nulle au Royaume-Uni au troisième trimestre, période marquée par la crainte de fortes hausses d'impôts, confirmées depuis par le gouvernement travailliste et qui inquiètent considérablement les entreprises pour l'année à venir.
Cette révision à la baisse de l'Office national des statistiques (ONS), qui avait d'abord annoncé une croissance de 0,1% sur les trois mois allant de juillet à septembre, est un coup dur pour le gouvernement de Keir Starmer, pour qui la relance de l'activité est une priorité.
Elle est d'autant plus difficile à encaisser que les travaillistes peinent à convaincre le monde des affaires britannique depuis leur retour au pouvoir en juillet, avec en point d'orgue la présentation le 30 octobre par la ministre des Finances Rachel Reeves d'un budget augmentant brutalement les cotisations patronales.
"Les perspectives économiques du Royaume-Uni ne sont guère réjouissantes", estime Susannah Streeter, analyste chez Hargreaves Lansdown. "L'économie a fait du surplace entre juillet et septembre, et ce avant que le budget ne jette un nouveau froid et n'entraîne une baisse de la production en octobre."
Selon elle, "la longue période de spéculation qui a précédé les annonces de Rachel Reeves n'a probablement pas aidé" à l'activité entre juillet et septembre, "car le moulin à rumeurs fonctionnait à plein régime".
- Tableau négatif -
"Le défi que nous devons relever pour redresser notre économie et financer correctement nos comptes publics après 15 ans de négligence est énorme", a réagi dans un communiqué Rachel Reeves à l'annonce de cette nouvelle estimation.
Mais elle promet "une croissance durable à long terme" et "plus d'argent dans les poches des citoyens, grâce à des investissements accrus".
L'ONS a aussi revu à la baisse la croissance au deuxième trimestre, juste avant le retour des travaillistes, de 0,5% à 0,4%.
"L'économie a été plus faible aux deuxième et troisième trimestres de cette année que ne le laissaient supposer nos estimations initiales", car "les bars et restaurants, les cabinets d'avocats et le secteur de la publicité, en particulier", ont "enregistré de moins bons résultats", explique la directrice des statistiques économiques de l'ONS, Liz McKeown.
Selon l'organisme, la croissance est restée nulle au troisième trimestre dans les services, tandis que l'augmentation de 0,7% dans la construction "a été compensée par une baisse de 0,4% dans la production".
A ce tableau négatif s'ajoutent le dernier chiffre de la croissance pour octobre, qui montre un recul du produit intérieur brut (PIB) de 0,1%, et une inflation en hausse de 2,6% en novembre, qui a conduit la Banque d'Angleterre à maintenir ses taux directeurs au détriment de l'activité.
De quoi inquiéter fortement les entreprises du pays, qui "s'attendent à une baisse de l'activité" au premier trimestre 2025, selon une étude publiée lundi par la CBI, la principale organisation patronale britannique.
Cette enquête "suggère que l'économie se dirige vers le pire des mondes", souligne Alpesh Paleja, économiste à la CBI. "Les entreprises prévoient de réduire à la fois la production et l'embauche, et les prévisions de croissance des prix sont de plus en plus fermes."
Selon lui, les compagnies "continuent d'évoquer l'impact des mesures annoncées dans le budget - en particulier l'augmentation des cotisations patronales à l'assurance maladie - qui exacerbent un environnement de demande déjà tiède".
Les analystes se veulent légèrement moins pessimistes, à l'image de Matt Swannell, chez EY Item Club, qui dit s'attendre "à ce que l'économie britannique affiche une croissance solide mais non spectaculaire" en 2025.
Sam Miley, économiste du centre de réflexion CEBR, s'attend de son côté à ce que "l'économie britannique croisse de seulement 0,9% cette année" mais "avec une modeste amélioration à 1,3%" l'an prochain.
A.Agostinelli--CPN