- Wall Street ouvre en baisse, entre indicateurs et droits de douane
- Après des fontes record, la banquise de l'Antarctique retrouve de la vigueur, observent des scientifiques
- En campagne, la Confédération paysanne veut faire entendre sa différence
- Du Panama au Groenland, Trump réitère ses visées expansionnistes
- La Bourse de Paris en léger repli, les craintes sur l'inflation américaine gagnent du terrain
- France: le déficit commercial se réduit en novembre à 7,3 milliards d'euros
- Inde: le village de Jimmy Carter, "Carterpuri", entre nostalgie et tristesse
- La conduite à distance plutôt qu'autonome, le pari d'une start-up allemande
- "Jamais le Canada ne fera partie des Etats-Unis" affirme Justin Trudeau
- Wall Street termine en forte baisse, lestée par la tech et les taux obligataires
- L'indice de durabilité entre en vigueur mercredi pour les téléviseurs
- Que sont les notes de contexte que Meta veut mettre en place ?
- Au CES de Las Vegas, la voiture autonome cale dans les starting-blocks
- Records annuels de pluie en 2024 à Paris, Saint-Nazaire, Blois..., annonce Météo-France
- Retraites: le Medef veut parler financement par "capitalisation" ou "fiscalité"
- Ski: début de saison prometteur dans les Pyrénées
- La Bourse de Paris reste optimiste et termine dans le vert
- Enquête ouverte après la découverte de tags antisémites à la synagogue de Rouen
- Des syndicats de la SNCF dénoncent la dégradation du parc des TGV Ouigo
- France: 2024 "deuxième meilleure année" pour les exportations d'armement, plus de 18 mds EUR
- La grippe met les hôpitaux sous tension
- Le prix des billets de TGV va augmenter en moyenne de 1,5% en 2025
- Wall Street ouvre en baisse, prudente avant le retour de Trump
- Syrie: reprise dans la liesse des vols internationaux à l'aéroport de Damas
- Zone euro: l'inflation réaccélère et pourrait inciter la BCE à la prudence
- Budget, social: le gouvernement Bayrou affiche sa volonté de dialogue en multipliant les concertations
- Harcèlement: plus de 700 employés ont rejoint la plainte contre McDonald's au Royaume-Uni
- Syrie: reprise des vols internationaux à l'aéroport de Damas
- Pékin fustige l'ajout de Tencent et CATL à une liste américaine d'entreprises militaires
- Japon: un acteur assurant la publicité d'une bière licencié pour ivresse
- La Bourse de Paris évolue avec prudence
- McDonald's réduit certaines de ses pratiques en matière de diversité
- Des emballages alimentaires en fibres végétales pas si vertueux, selon la CLCV
- Blinken défend l'alliance entre Washington et Tokyo, malgré les tensions autour de U.S. Steel
- Tempête hivernale dans le centre et l'est des Etats-Unis, Washington sous la neige
- Wall Street termine en ordre dispersé, l'appétit pour l'IA ne faiblit pas
- La Bourse de Paris termine en nette hausse
- CES: la tech s'invite au chevet de la santé mentale
- Les Bourses européennes terminent en nette hausse, tournées vers la politique américaine
- Une éventuelle limitation des hausses des tarifs douaniers par Trump ravit les Bourses européennes et plombe le dollar
- Année noire pour le marché des voitures électriques en Allemagne
- Un éventuel adoucissement des tarifs de Trump ravit les Bourses européennes et plombe le dollar
- A Mayotte, Marine Le Pen veut "sonner la cloche" pour rappeler les promesses du gouvernement
- La Bourse de Paris renoue avec la hausse
- Politique de la ville: les bailleurs sociaux pourraient être sanctionnés en cas de défaut d'entretien des HLM
- Bourses européennes: Paris et Francfort en légère hausse, Londres en rouge
- Coordination rurale: Paris ne doit pas être bloqué, avertit la ministre de l'Agriculture
- "Emilia Perez" et "The Brutalist", grands vainqueurs des Golden Globes
- Marée noire en Russie: plus de 30 cétacés retrouvés morts en mer Noire (ONG)
- Radio: adieu France Bleu, bonjour Ici
Que sont les notes de contexte que Meta veut mettre en place ?
Coup de tonnerre sur les réseaux sociaux. Meta a annoncé lundi mettre fin à son programme de fact-checking aux Etats-Unis pour le remplacer par un système de notes de contexte, semblable à celui qu'utilise X.
. Comment fonctionnent les notes de contexte ?
Les notes de contexte sont un outil de modération collective des contenus qui apparaissent en dessous de certaines publications potentiellement trompeuses.
Elles ont été mises en place par Twitter en 2021 puis généralisées sur le réseau social racheté en 2022 par Elon Musk et rebaptisé X.
Les notes sont proposées et rédigées par des utilisateurs volontaires, qui s'inscrivent au préalable, et ne sont pas éditées par les équipes de X.
Ensuite, "d'autres utilisateurs vont évaluer si la note est utile ou pas, selon différents critères, notamment la pertinence des sources et la clarté de l'information", précise à l'AFP Lionel Kaplan, président de l'agence de création de contenus sur les réseaux sociaux Dicenda.
"S'il y a suffisamment d'évaluations positives de la note, celle-ci va apparaître sous le tweet pour donner des informations complémentaires", poursuit-il.
Les notes "tiennent compte non seulement du nombre de contributeurs qui ont jugé une note utile ou inutile, mais étudient aussi si les personnes qui l'ont jugée semblent venir d'horizons variés", détaille X sur son site.
C'est le même principe que Wikipedia. "On s'appuie sur les utilisateurs les plus actifs d'un réseau social ou d'une plateforme pour augmenter la qualité du contenu", ajoute M. Kaplan.
Meta, qui a annoncé que son programme de notes serait similaire à celui de X, estime qu'il s'agit d'un système "moins biaisé" que le fact-checking.
. Quels sont les risques ?
Facebook dispose d'un programme de fact-checking dans plus de 26 langues qui rémunère plus de 80 médias à travers le monde, dont l'AFP, pour utiliser leurs "fact-checks" sur sa plateforme, sur WhatsApp et sur Instagram.
Avec les notes, "le problème est de faire reposer la vérification sur la foule", souligne Christine Balagué, professeure à l'Institut Mines-Télécom et fondatrice du réseau de recherche "Good in Tech" qui travaille sur la désinformation.
"La foule peut dire quelque chose de juste, mais il peut aussi y avoir des gens malveillants qui sont là pour diffuser et propager de la désinformation", assure-t-elle.
"Cette décision va affecter les utilisateurs qui veulent des informations précises et fiables", commente Angie Drobnic Holan, la patronne américaine du Réseau international de fact-checking (IFCN), sur X.
"Les fact-checkeurs n'ont jamais fait preuve de partialité dans leur travail et cette critique émane de personnes qui pensent pouvoir exagérer les faits et mentir sans être réfutées ou contredites", ajoute-t-elle, soulignant le climat de pression politique aux Etats-Unis à l'approche de l'investiture du président élu Donald Trump.
"Il est troublant de voir Mark Zuckerberg faire écho aux attaques politiques contre les fact-checkeurs parce qu'il sait que ceux qui ont participé à son programme étaient signataires d'une charte de principes qui requiert la transparence et l'équité", abonde auprès de l'AFP Bill Adair, co-fondateur de l'IFCN.
Trump, qui s'est montré particulièrement critique à l'encontre de Meta et son patron ces dernières années, accusant l'entreprise de parti pris progressiste, a jugé avoir "probablement" influencé cette décision.
. Les notes sont-elles efficaces contre la désinformation ?
Des chercheurs ont montré que les notes de contexte "diminuaient d'à peu près 20% la diffusion de la désinformation" sur le réseau X, reconnaît Christine Balagué.
Même si ce système "n'est pas fiable à 100%", pour Lionel Kaplan, les notes sont efficaces et permettent de traiter un volume d'informations plus important que le fact-checking, "lourd à mettre en oeuvre".
Il met aussi en avant un fonctionnement "démocratique" qui permet "d'avoir des points de vue différents et de les confronter".
X est pourtant régulièrement accusé de laisser se propager la désinformation depuis qu'Elon Musk a drastiquement réduit les équipes de modération.
Mais, selon cet expert, c'est surtout qu'"X valorise la radicalité" et, par conséquent, rend plus visibles qu'ailleurs les fausses informations.
Meta a indiqué que les utilisateurs pouvaient commencer à s'inscrire dès lundi pour rédiger des notes lorsque le programme sera lancé, sans donner de détails sur les critères de participation.
L'entreprise a aussi annoncé donner aux utilisateurs un plus grand contrôle sur la quantité de contenus politiques qu'ils souhaitent voir sur Facebook, Instagram ou Threads.
Reste à voir à l'usage si ce système mènera à une explosion des fausses informations.
Mais, pour Lionel Kaplan, risquant de déplaire aux annonceurs, Meta n'a pas forcément intérêt à mettre en avant les contenus polémiques, comme X.
L.K.Baumgartner--CPN