- Wall Street termine en ordre dispersé, entre plusieurs indicateurs de l'inflation américaine
- Dépakine: la justice confirme que l'Etat est en partie responsable
- Tickets-restaurant pour les courses alimentaires: le dispositif prolongé pour deux ans, en attendant une réforme
- Fièvre aphteuse : le Royaume-Uni interdit l'importation de bovins, porcs et ovins d'Allemagne
- En Espagne, Ouigo affiche ses ambitions et fait fi des critiques
- Les références à la Normandie sont réservées aux camemberts AOP, tranche une cour d'appel
- Amazon annonce plus de 5 milliards de dollars dans un centre de données au Mexique
- La Bourse de Paris finit en hausse, l'inflation américaine et Trump dans le viseur
- Retraites, santé, proportionnelle: ce qu'il faut retenir du discours de Bayrou
- Distribution: 92 supérettes franchisées Casino passeront sous l'enseigne Carrefour
- La princesse Kate visite l'hôpital londonien où elle a été soignée pour son cancer
- Elon Musk en discussion pour racheter TikTok aux USA, une "pure fiction" selon la plateforme
- L'Ukraine revendique une "attaque massive" en Russie, l'importante mine de Pokrovsk à l'arrêt
- Dans la lutte acharnée de Body Minute contre une influenceuse TikTok, la justice va trancher
- La population française augmente légèrement, le nombre de bébés reste au plus bas
- Dépolluer l'Europe des PFAS coûterait entre 95 et 2.000 milliards d'euros en 20 ans, selon une enquête
- Bayrou annonce un "conclave" de trois mois pour réformer les retraites, sans tabou sur les 64 ans
- Construction de réacteurs EPR: la Cour des Comptes sceptique sur la crédibilité du programme
- Budget, retraites: le PS se dit proche d'un accord de non censure avec Bayrou
- Les pays de l'OCDE échouent à trouver un accord sur l'arrêt du soutien public aux énergies fossiles
- Norvège: la reine Sonja va se faire poser un stimulateur cardiaque
- Budget, retraites: le PS tout proche d'un accord de non censure avec Bayrou
- Les commerçants américains ont le vent en poupe, l'Europe à la traîne
- Les Bourses européennes ouvrent orientées à la hausse
- La Corée du Nord tire plusieurs missiles à courte portée avant le retour de Trump
- Nouveau report du lancement de la fusée New Glenn de Jeff Bezos
- Blue Origin envisage un lancement de sa grande fusée New Glenn mardi
- Les Village People se produiront pour l'investiture de Donald Trump
- Wall Street termine sans direction claire, crispée par l'attente des chiffres de l'inflation américaine
- La Bourse de Paris termine en repli, craignant un rebond de l'inflation américaine
- Des agences immobilières Stéphane Plaza entament des démarches pour quitter la franchise
- Une plateforme pétrolière échouée sur une plage dans le nord de la Tunisie
- Wall Street ouvre sans direction claire, inquiète de l'inflation américaine
- Parmi les chaînes télé, qui a tiré le bon numéro?
- Report du premier lancement de la fusée New Glenn de Jeff Bezos
- Reçus par Bayrou, les syndicats agricoles poussent pour du "concret"
- Régulation de l'IA: malgré les craintes, Londres temporise pour attirer les entreprises
- Des anciens de RFI montent un site pour raconter leur radio
- Dikeledi: l'alerte rouge levée à Mayotte, des pluies toujours attendues
- Russie: Gazprom, en difficulté financière, envisage des licenciements
- Reçus par Bayrou, les syndicats agricoles attendent du "concret"
- Strasbourg: le tram n'avait pas de système bloquant un retour en arrière
- La Bourse de Paris recule, crispée après l'emploi américain
- Chine: exportations record avant le retour de Donald Trump
- Mobilités: le Grand Est reprend la main sur 500 km de routes "stratégiques"
- App Store: un procès à 1,5 milliard s'ouvre contre Apple au Royaume-Uni
- Les incendies s'étendent à Los Angeles, menacée par le retour des vents violents
- Bayrou en quête de la bienveillance de la gauche, les retraites au coeur des discussions
- Malala Yousafzai de retour au Pakistan en des temps troublés pour l'éducation
- République tchèque: six morts dans l'incendie d'un restaurant
Bayrou consent à revisiter la réforme des retraites
Cherchant à éviter la censure des socialistes, François Bayrou s'est résolu mardi à revenir sur la réforme des retraites d'Emmanuel Macron, en annonçant un "conclave" de trois mois pour en rediscuter "sans aucun totem" ni "tabou" sur le départ ultracontesté à 64 ans.
Mais "le compte n'y est pas", a déploré le chef de file des députés socialistes, Boris Vallaud, sans dire s'il votera la censure ou pas sur la déclaration de politique générale du Premier ministre.
"Où sont vos engagements? Où sont vos compromis?", a-t-il lancé alors que François Bayrou est resté flou sur ses intentions budgétaires et les "économies importantes" promises pour réduire l'endettement.
Confronté à la mission quasi-impossible de survivre, et faire adopter un budget pour l'année en cours, il s'est montré prudemment optimiste: "Quand tout paraît aller mal, on est contraint au courage".
"Nous n'avons pas le droit, au nom de nos passions politiques, d'hypothéquer la vie de nos concitoyens", a-t-il conclu, applaudi par le camp présidentiel, plus timidement par la droite, et chahuté par une partie de la gauche.
- "Risques" -
"Je connais tous les risques" de la censure, déjà promise par la France insoumise, a admis François Bayrou.
Les Ecologistes la voteront également, a annoncé leur cheffe de file à l'Assemblée Cyrielle Chatelain, déplorant que seuls "158 mots au bout d’une heure et quart de discours" aient été consacrés à l'environnement.
Si le chef du gouvernement s'appuie sur les mêmes forces que Michel Barnier - le camp macroniste et la droite -, il a misé sur des négociations serrées avec la gauche, hors LFI, contrairement à son prédécesseur qui avait tenté, en vain, de contenter le Rassemblement national (RN).
Boris Vallaud a dit "prendre" la proposition - qui était celle des socialistes - d'une renégociation des retraites, y compris sur l'âge, mais il a refusé tout retour à la loi antérieure s'il n'y avait pas d'accord, comme évoqué par M. Bayrou. "Notre objectif demeure l'abrogation" et le retour du texte devant les députés, a-t-il martelé.
Au coeur des tractations, jusqu'au bout, figurait cette réforme, adoptée en 2023 au forceps grâce à l'article controversé 49.3 de la Constitution, qui portait de 62 à 64 ans l'âge légal de départ.
Le chef du gouvernement a annoncé vouloir "remettre ce sujet en chantier, avec les partenaires sociaux, pour un temps bref", en commençant par une "mission flash" de la Cour des comptes et une réunion des partenaires sociaux "dès vendredi" au sein d'une "délégation permanente".
L'allié historique d'Emmanuel Macron n'a donc pas évoqué de "suspension" formelle du texte de 2023, une demande des socialistes qui hérissait une partie du camp présidentiel et de la droite.
Il a estimé qu'une "fenêtre de tir" s'ouvrait sans nécessiter de pause, puisque la loi "a prévu que l'âge légal de départ passerait à 63 ans fin 2026".
François Bayrou a aussi assuré n'avoir "aucun tabou, pas même l'âge" mais avec une "seule exigence": ne pas "dégrader l’équilibre financier", et donc trouver d'autres pistes de financement.
- NFP "à terre" -
Ironie du sort, c'est Élisabeth Borne, numéro deux du nouveau gouvernement, qui a lu devant le Sénat le même discours, alors qu'elle a porté cette réforme ultracontestée en tant que Première ministre il y a seulement deux ans.
Au-delà des retraites, François Bayrou a exhorté les forces politiques à se "ressaisir pour adopter sans tarder" les projets de budget de l'Etat et de la Sécurité sociale pour 2025, laissés en jachère par la chute du gouvernement Barnier. Sans rien dévoiler de ses intentions comme en matière d'impôts.
Il a dit viser désormais un déficit public de 5,4% du PIB en 2025, au lieu de 5%, et une croissance de 0,9% contre 1,1% escomptés par son prédécesseur.
"Tous les partis de gouvernement, sans exception, ont une responsabilité" dans l'endettement accumulé "ces dernières décennies", a affirmé le Premier ministre, évoquant "une épée de Damoclès au-dessus de notre pays et de notre modèle social".
Le leader de LFI Jean-Luc Mélenchon a accusé les socialistes d'avoir "mis le NFP (alliance de gauche, ndlr) à terre" en négociant avec le gouvernement.
Si les députés RN ne comptent pas censurer immédiatement le gouvernement, le président du parti Jordan Bardella a dénoncé un discours "lénifiant" de "concertation +sans fin+".
A droite, le président des Républicains Laurent Wauquiez a contesté la proposition de François Bayrou d'avancer sur "un principe de proportionnelle", tout en apportant un "soutien exigeant, texte par texte" au gouvernement.
Le chef de file des députés macronistes Gabriel Attal a pour sa part enjoint ses collègues socialistes "à ne pas voter la censure", pour que les Français puissent "reprendre espoir".
P.Schmidt--CPN