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USA: statu quo sur les taux d'intérêt, la Fed attend de jauger les effets de la politique de Trump
La banque centrale américaine (Fed) a maintenu ses taux inchangés mercredi, son président estimant qu'il n'y a pas d'urgence à les baisser et refusant de réagir aux déclarations du président Donald Trump qui voulait les voir diminuer "immédiatement".
A peine revenu à la Maison-Blanche, le chef de l'Etat et magnat de l'immobilier avait "exigé" la semaine dernière que les "taux d'intérêt baissent immédiatement".
A l'issue de deux jours de réunion - la première sous le nouveau mandat du républicain -, la Fed a décidé à l'unanimité mercredi de laisser ses taux d'intérêt dans la même fourchette, entre 4,25% et 4,50%.
L'institution n'a pas besoin "d'agir dans la précipitation" et d'abaisser davantage ses taux, alors que l'économie des Etats-Unis, et tout particulièrement son marché de l'emploi, reste solide, a estimé le président de la Fed, Jerome Powell, en conférence de presse.
Interrogé sur les déclarations du chef de l'Etat américain, M. Powell a refusé de "répondre ou commenter d'une manière ou d'une autre". "Ce ne serait pas approprié que je le fasse", a-t-il dit.
"Le public doit être certain que nous continuerons notre travail tel que nous l'avons toujours fait", a-t-il ajouté.
M. Powell était devenu président de la Fed en 2018, après que M. Trump l'eut proposé à ce poste sous son premier mandat.
Le président républicain a promis de mettre en œuvre des mesures jugées de nature à relancer l'inflation par de nombreux experts: droits de douane sur tous les produits entrant aux Etats-Unis, baisses d'impôts, expulsions massives de sans-papiers (qui pourraient avoir un impact en réduisant la main-d’œuvre disponible).
Interrogé pour savoir si ces perspectives étaient prises en compte, M. Powell a répondu que la Fed allait "attendre" de voir comment les politiques seront mises en œuvre et de constater leurs effets sur l'économie.
"Tous les regards vont désormais se détourner de la Fed et se diriger vers les conséquences économiques des politiques du nouveau gouvernement", qui seraient de nature à "influer sur la santé économique du pays", a estimé dans une note Thomas La Salvia, analyste pour Moody's.
- "Aucun contact" -
La décision de la Fed avait été largement anticipée par les marchés. Son annonce n'a d'ailleurs quasiment pas eu d'impact à Wall Street, les trois indices de la Bourse de New York restant en territoire négatif à 21H00 GMT, sans réel mouvement inattendu durant la conférence de presse de M. Powell.
"Le taux de chômage s'est stabilisé à un bas niveau ces derniers mois, et le marché du travail reste solide", a noté la Fed dans un communiqué.
Dans le même temps, la banque centrale relève que l'inflation reste "quelque peu élevée", au-dessus de la cible de 2% fixée par l'institution monétaire.
En l'absence de signe de faiblesse du marché du travail, elle n'est pas pressée de baisser davantage ses taux d'intérêt pour donner un coup de fouet à l'activité économique.
Ses taux guident le coût du crédit pour les entreprises et les particuliers américains.
M. Trump avait déclaré la semaine dernière qu'il n'hésiterait pas à le faire savoir, s'il désapprouvait la politique de la Fed, assurant qu'il s'y connaissait mieux en taux d'intérêt "que celui qui en est le principal responsable" - une référence directe à M. Powell.
Mercredi, ce dernier a déclaré n'avoir "eu aucun contact" avec M. Trump depuis sa prise de fonction, le 20 janvier.
Le président américain avait de son côté indiqué ces derniers jours qu'il échangerait avec M. Powell "au bon moment".
L'exécutif américain propose les candidats aux postes les plus élevés de la Fed, mais il n'a pas la possibilité de mettre fin prématurément à leurs fonctions, une condition nécessaire pour préserver l'indépendance de l'institution vis-à-vis du pouvoir politique.
La Fed avait systématiquement diminué ses taux lors de ses trois précédentes réunions, les abaissant au total d'un point de pourcentage.
Les taux avaient auparavant plafonné pendant plus d'un an entre 5,25 et 5,50%, un niveau élevé pour juguler la forte inflation post-pandémie de Covid-19.
X.Cheung--CPN