- Apple réalise un profit trimestriel record de 36 milliards de dollars mais ses ventes déçoivent
- Les résultats d'entreprises poussent Wall Street
- Décès de la chanteuse britannique Marianne Faithfull, voix singulière du rock
- OpenAI (ChatGPT) cherche à lever 40 milliards de dollars (presse)
- Après la construction, les fournisseurs du bâtiment s'enfoncent dans la crise
- Décès de la chanteuse britannique Marianne Faithfull à 78 ans
- Marianne Faithfull, égérie du Swinging London devenue icône
- Vidéosurveillance: une ville de l'Isère enjointe à renoncer au logiciel Briefcam
- Un conclave de parlementaires en voie d'aboutir à un compromis sur le budget de l'Etat
- Lula: si Trump taxe les produits brésiliens, il y aura "réciprocité"
- Handicap: Artus lance une fondation pour des vacances avec un petit truc en plus
- La Bourse de Paris salue la baisse des taux de la BCE
- Les Bourses européennes terminent dans le vert après la BCE
- Espagne: Richard Gere va recevoir un Goya pour sa contribution au cinéma
- Crise automobile: l'UE promet des mesures d'urgence
- Après une croissance solide en 2024, 2025 teinté d'inconnues aux Etats-Unis
- Zone euro: la croissance cale en fin d'année, plombée par l'Allemagne et la France
- Wall Street en petite hausse, digère les résultats des géants de la "tech"
- IA DeepSeek: le Français Mistral salue l'arrivée d'un "élément important et complémentaire"
- Le Sénat veut renforcer la protection des haies
- Wall Street ouvre en hausse, accueille les résultats des géants de la tech
- Après une croissance solide en 2024, 2025 s'ouvre sur des inconnues aux Etats-Unis
- Un car scolaire se renverse en Eure-et-Loir: une lycéenne tuée, 20 blessés
- Budget de l'Etat: les parlementaires en conclave pour aboutir à un compromis
- Inondations dans l'Ouest: Redon attend une crue record, trois départements en rouge
- Automobile: l'UE promet à la filière des réponses d'urgence
- Mayotte: face à la détresse d'élèves, Borne promet de rétablir l'école "le plus vite possible"
- Collision aérienne à Washington: près d'une vingtaine de corps repêchés
- Zone euro: la croissance a calé en fin d'année, plombée par l'Allemagne et la France
- La Bourse de Paris avance, prise entre résultats d'entreprises et banques centrales
- La croissance de la France finit l'année dans le rouge, pénalisée par la fin des JO
- France: le PIB a reculé de 0,1% au 4e trimestre mais progressé de 1,1% en 2024 (Insee)
- Un avion de ligne avec 64 personnes s'écrase à Washington après une collision avec un hélicoptère
- IA: SoftBank envisage d'investir jusqu'à 25 milliards de dollars dans OpenAI
- Les Beatles concourent aux Grammy Awards grâce à l'intelligence artificielle
- Au Salvador, une petite ville adepte du bitcoin se frotte les mains face au retour de Trump
- France: les chiffres d'une croissance dégradée fin 2024 annoncés jeudi
- Budget de l'Etat: un conclave décisif entre députés et sénateurs à l'Assemblée jeudi
- Les profits de Meta bondissent, mais le marché attend des résultats dans l'IA
- Tesla a déçu les attentes au 4T, mais promis une année "historique" en 2025
- Statu quo sur les taux d'intérêt aux Etats-Unis, Trump lâche ses coups
- L'air de rien, Macron défend sa politique et son bilan
- USA: statu quo sur les taux d'intérêt, la Fed attend de jauger les effets de la politique de Trump
- Trump annonce l'envoi de migrants sans papiers à Guantanamo
- Wall Street termine en baisse, peu impressionnée par la Fed
- Le gouvernement Trump fait marche arrière sur une mesure budgétaire choc
- Etats-Unis: statu quo sur les taux de la Fed
- L'épidémie de grippe empire encore, chez les enfants comme les adultes
- La Bourse de Paris freinée par LVMH
- A Redon, les habitants attendent le pic de la crue entre fatalisme et crainte
Zone euro: la croissance cale en fin d'année, plombée par l'Allemagne et la France
La croissance de la zone euro a calé en fin d'année dernière, à cause de mauvaises performances en Allemagne et en France, les deux premières économies du bloc restant handicapées par l'instabilité politique et des défis structurels.
Le produit intérieur brut des 20 pays partageant la monnaie unique est resté inchangé au quatrième trimestre 2024, par rapport aux trois mois précédents, selon des chiffres publiés jeudi par Eurostat.
Cette croissance nulle marque un net ralentissement par rapport à la hausse de 0,4% du troisième trimestre qui avait alors positivement surpris les analystes.
Cette fois, les experts de Bloomberg et Factset ont été déçus. Ils attendaient une croissance de 0,1% pour la zone euro au dernier trimestre.
La contreperformance devrait conforter la poursuite des réductions de taux d'intérêt de la Banque centrale européenne (BCE) alors que l'inflation est en train de refluer sous l'objectif de 2%.
L'institution de Francfort a annoncé jeudi sa cinquième baisse depuis juin, portant son principal taux directeur à 2,75% (-0,25 point). Ce taux sert de référence pour les conditions de crédit dans l'économie. Les emprunts moins chers devraient soutenir la croissance en stimulant l'immobilier, les crédits à la consommation et l'investissement.
Sur l'année 2024, le Produit intérieur brut (PIB) de la zone euro a augmenté de seulement 0,7% comparé à 2023, après +0,4% l'année précédente, confirmant l'enlisement dans la stagnation d'une Europe déclassée par rapport à la Chine et aux Etats-Unis.
Pour l'ensemble de l'UE, la performance est à peine meilleure avec une croissance annuelle de 0,8%, soit 0,1 point de moins que ce que prévoyait la Commission européenne dans ses dernières prévisions publiées en novembre.
Le contraste est cruel avec la Chine dont la croissance a atteint 5% l'an dernier, malgré un net ralentissement, tandis que celle des Etats-Unis a été estimée jeudi à 2,8%.
"La stagnation au quatrième trimestre soutient notre avis que les perspectives économiques de la zone euro sont pires que ce que beaucoup pensent", a commenté Jack Allen-Reynolds pour Capital Economics. Selon lui, cela devrait "inciter la BCE à réduire davantage ses taux d'intérêt cette année que ce qui est anticipé par le marché".
L'Europe, tout particulièrement l'Allemagne, subit de plein fouet la hausse du prix de l'énergie, en particulier du gaz, depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie en 2022. La chimie, la sidérurgie et l'automobile délocalisent et suppriment des emplois.
Les industriels dénoncent un excès de réglementations environnementales qui freinent l'investissement.
- Virage pro-business de l'UE -
L'exécutif européen a promis mercredi un virage pro-business avec notamment un allègement du fardeau administratif pour les entreprises, dans une feuille de route sur cinq ans présentée par la présidente Ursula von der Leyen.
Les mesures proposées sont largement inspirées des recommandations formulées par l'ancien Premier ministre italien Mario Draghi. "Mais la grande question reste de savoir dans quelle mesure Ursula von der Leyen réussira à les mettre en œuvre", souligne l'économiste Bert Colijn, de la banque ING.
Au sein de l'Europe, la divergence des performances nationales est très marquée. Un gouffre sépare l'Espagne, dont le PIB a progressé de 3,2% l'an dernier, et l'Allemagne (-0,2%) en récession pour la deuxième année consécutive.
Entre les deux, la France, aidée par les Jeux olympiques durant l'été, a enregistré 1,1% de croissance en 2024, faisant un peu mieux que l'Italie (+0,5%).
Au dernier trimestre, le PIB français a cependant reculé de 0,1% par rapport au trimestre précédent, rejoignant l'Allemagne en territoire négatif.
Cette contreperformance s'ajoute à celle de l'Italie qui a aligné deux trimestres consécutifs de croissance nulle.
La France, sans majorité au Parlement, peine à adopter un budget pour 2025 et reste sous la menace d'une nouvelle censure du gouvernement. L'Allemagne, en campagne pour des législatives anticipées le 23 février, subit une poussée de l'extrême droite et devra probablement attendre jusqu'à l'été pour l'arrivée d'un nouvel exécutif.
"Pour l'instant, l'économie européenne semble être dans une phase de ralentissement et nous ne nous attendons pas à ce qu'elle en sorte cet hiver", souligne Bert Colijn. "Les premières indications pour le premier trimestre montrent que l'économie devrait rester proche de la stagnation encore un moment", ajoute l'analyste d'ING.
Ch.Lefebvre--CPN