
-
Argentine: au moins 12 morts dans des pluies torrentielles dans la ville de Bahia Blanca
-
Iran: Khamenei fustige une politique "d'intimidation" après des menaces de Trump
-
8-mars: jour de manifestations pour plus d'égalité femmes-hommes
-
Tempête en Australie : deux camions militaires en mission entrent en collision, 36 blessés
-
Australie: la tempête Alfred provoque des coupures d'électricité massives et des risques d'inondations
-
Gare du Nord: le trafic a repris normalement samedi matin
-
Taxes ou non? Une semaine d'atermoiements de Trump tend les acteurs économiques
-
Le cyclone Alfred rétrogradé en dépression tropicale alors qu'il s'approche de l'Australie
-
Wall Street termine dans le vert après une semaine mouvementée
-
Entreprises: l'index égalité femmes-hommes progresse très légèrement en 2025
-
Après sa rencontre avec Trump, le patron de CMA-CGM se dit contre les "barrières" douanières
-
Cheffes d'entreprises : pas de parité avant 2075, estime la Banque de France
-
Prix de l'électricité: la guerre commerciale se tend entre industriels et EDF
-
Nutri-Score: pour Foodwatch, le gouvernement devrait "suivre les recommandations scientifiques"
-
La Bourse de Paris finit dans le rouge, après une semaine en dents de scie
-
Cinéma: une société de production jugée pour la destruction de nids de flamants roses
-
La série phénomène "HPI" revient le 15 mai sur TF1, pour une 5e et "dernière" saison
-
Wall Street tente un rebond après des données sur l'emploi aux Etats-Unis
-
L'Informé a passé la barre des 5.000 abonnés et mise sur sa croissance
-
Sites pornos: Youporn et Pornhub vont contester l'obligation de vérification d'âge
-
Wall Street en baisse après des données sur l'emploi aux Etats-Unis
-
Royaume-Uni: la justice allège les peines les plus lourdes contre des écologistes emprisonnés
-
Motion de censure contre le gouvernement après la pire catastrophe ferroviaire en Grèce
-
De retour en Egypte, le petit-fils du roi Farouk entend réhabiliter l'image de sa famille
-
Bangladesh: le chef du nouveau parti étudiant pour une "Deuxième République"
-
Ukraine: les infrastructures énergétiques cible d'un bombardement massif russe
-
La Bourse de Paris en nette baisse, les tensions avec les Etats-Unis inquiètent
-
Cyclone à La Réunion: un fonds de 200 millions d'euros pour aider les collectivités
-
En Espagne, la fin programmée du nucléaire met le gouvernement sous tension
-
En Tunisie, de jeunes passionnés aident des rapaces à retrouver la vie sauvage
-
Les microalgues, un "or vert" qui tarde à pousser en Europe
-
Australie: 80.000 foyers sans électricité alors que le cyclone Alfred se dirige vers la côte
-
La Chine promet de répondre fermement aux pressions des Etats-Unis
-
Dans les villages du Bangladesh, le long combat contre la mortalité maternelle
-
La sonde américaine s'étant posée sur la Lune n'a probablement pas aluni correctement
-
L'entreprise SpaceX d'Elon Musk essuie un nouveau revers avec sa mégafusée Starship
-
SpaceX perd une nouvelle fois contact avec le vaisseau de sa mégafusée Starship
-
Les Européens s'engagent à renforcer leur défense, Washington et Kiev reprennent langue
-
La sonde américaine s'étant posée sur la Lune est probalement inclinée
-
Wall Street glisse face aux multiples développements sur les droits de douane
-
Incertitudes quant à l'état d'un robot américain s'étant posé près du pôle sud de la Lune
-
La fusée européenne Ariane 6 réalise son premier vol commercial
-
Immobilier: en pleine crise, les grands du secteur espèrent voir la fin du tunnel en 2025
-
La fusée européenne Ariane 6 décolle pour son premier vol commercial
-
Un nouveau robot américain se prépare à se poser sur la Lune
-
Sites porno: les géants PornHub ou YouPorn désormais soumis à l'obligation de vérifier l'âge
-
Wall Street en net recul, entre résultats et guerre commerciale
-
L'Assemblée adopte un nouveau texte pour tenter d'enrayer le démarchage téléphonique intempestif
-
"Nous ne sommes pas seuls" : à Bruxelles, Zelensky remercie les Européens
-
La métropole du Grand Paris dépose plainte pour vol de données personnelles

Les Européens s'engagent à renforcer leur défense, Washington et Kiev reprennent langue
Déterminés à réagir face au désengagement américain, les dirigeants européens ont affiché jeudi leur volonté de renforcer les capacités de défense du continent, au moment où Washington annonçait une nouvelle réunion avec Kiev en Arabie saoudite.
"Nous allons de l'avant de façon décisive vers une Europe de la défense forte et plus souveraine", s'est félicité Antonio Costa, président du Conseil européen.
Réunis en sommet exceptionnel à Bruxelles, les 27 ont donné leur feu vert au plan de la Commission européenne, baptisé "Réarmer l'Europe", qui vise à mobiliser quelque 800 milliards d'euros, soulignant "la nécessité d'accroître substantiellement les dépenses en matière de défense".
Appelant la Commission à transcrire rapidement ces idées en propositions concrètes, ils se sont engagés à examiner en priorité la proposition de mettre à disposition quelque 150 milliards d'euros sous forme de prêts.
Parmi les autres pistes, la possibilité pour les Etats membres d'accroître sensiblement leurs dépenses militaires sans que cela soit pris en compte dans le calcul de leur déficit public, en principe limité à 3% de leur produit intérieur brut (PIB).
Dans une illustration frappante des doutes croissants des Européens sur l'attitude des Etats-Unis, Donald Trump a une nouvelle fois jeudi remis en cause l'engagement américain au sein de l'Otan.
Estimant que son pays ne devait pas venir au secours de ceux qui, à ses yeux, ne dépensent pas assez pour leur propre défense, il s'est aussi ouvertement interrogé sur le fait de savoir si la France par exemple viendrait en aide aux Etats-Unis.
"Nous avons toujours été là l'un pour l'autre. Nous sommes des alliés loyaux et fidèles", a rétorqué Emmanuel Macron, soulignant que la France éprouvait "respect et amitié" pour les Etats-Unis et leurs dirigeants et était "en droit de réclamer la même chose".
- "Pas seuls" -
"Nous sommes très reconnaissants de ne pas être seuls. Et ce ne sont pas seulement des mots. Nous le ressentons", avait lancé le président ukrainien à son arrivée à Bruxelles.
L'Europe et l'Ukraine sont à un "moment décisif", a martelé cette dernière, promettant de donner aux Ukrainiens "les moyens de se protéger et d'œuvrer en faveur d'une paix juste et durable". En écho, le chancelier allemand Olaf Scholz a refusé toute paix qui serait "imposée".
Sans surprise, le Premier ministre hongrois nationaliste Viktor Orban, ardent soutien de Donald Trump, n'a pas donné son aval aux conclusions écrites sur l'Ukraine, qui ont dont été validées par 26 Etats membres, et non 27. "Un pays isolé ne crée pas une division", a commenté Antonio Costa.
Ce texte souligne notamment qu'"il ne peut y avoir de négociations sur l'Ukraine sans l'Ukraine".
- "Un pas positif" pour Washington -
Dans un contexte géopolitique totalement chamboulé, les initiatives se multiplient.
L'émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, a annoncé qu'il rencontrerait une délégation ukrainienne la semaine prochaine, à Ryad ou à Jeddah, pour définir "un cadre pour un accord de paix et un cessez-le-feu initial". La rencontre est prévue mardi, a précisé un responsable ukrainien à l'AFP.
Près d'une semaine après la très vive altercation entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky, les deux parties manifestent leur volonté de reprendre le dialogue. Selon M. Witkoff, le locataire de la Maison Blanche a estimé que la lettre rédigée par le chef de l'Etat ukrainien comportait "des excuses" et était "un premier pas très positif".
Quelques heures plus tôt, le secrétaire général de l'Otan Mark Rutte s'est dit "prudemment optimiste" sur la tournure que prenait la séquence mouvementée entre l'Ukraine et les Etats-Unis, avant de recevoir chez lui à Bruxelles le président ukrainien.
Londres a de son côté annoncé discuter avec une vingtaine de pays "intéressés" à contribuer à un maintien de la paix dans le cadre d'un éventuel accord avec la Russie. Paris réunira mardi des chefs d'état-major des armées des nations européennes prêtes à garantir un futur arrêt des combats sur le sol ukrainien.
Au sein de l'UE, nombre de lignes bougent aussi. Effectuant un virage longtemps inimaginable, l'Allemagne envisage désormais des investissements massifs pour renforcer son armée. Jusqu'ici apôtre d'une stricte orthodoxie budgétaire, elle vient même - à la stupéfaction de nombreux diplomates - de plaider pour une réforme du "corset budgétaire" de l'UE.
La proposition d'Emmanuel Macron d'ouvrir un débat sur la protection de l'Europe par l'arsenal nucléaire français fait également son chemin. Le président français a assuré que "plusieurs" dirigeants étaient venus le voir jeudi pour lui parler de ce sujet, évoquant un "dialogue à la fois stratégique et technique" dans les mois à venir.
M.Anderson--CPN