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La France affiche en 2024 un dérapage budgétaire élevé mais moindre qu'anticipé
En plein casse-tête du gouvernement pour financer davantage la défense et préparer le prochain budget, la France affiche pour 2024 un dérapage budgétaire un peu moins élevé qu'anticipé par le gouvernement, même s'il reste le plus important de la zone euro.
Après 5,4% du produit intérieur brut (PIB) en 2023, le déficit public a atteint 5,8% en 2024, soit 169,6 milliards d'euros, a indiqué jeudi l'Institut national de la statistique (Insee). Le gouvernement tablait sur un chiffre autour de 6%.
Sur France Inter, le ministre de l'Economie Eric Lombard a attribué ce résultat à "des dépenses très bien tenues" en fin d'année et à des recettes "un peu" meilleures que prévu" dans les dernières semaines.
Il a toutefois déploré que ce n'était "pas une bonne nouvelle" car le déficit demeurait "trop élevé", posant un "risque" en termes de "souveraineté", nationale et financière.
Outre des recettes moindres qu'anticipé, l'Insee a pointé l'accélération des dépenses publiques (57,1% du PIB) en 2024, les prestations sociales pesant 60% de cette hausse, particulièrement les retraites du fait de leur revalorisation. Les dépenses d'investissement des collectivités locales ont aussi progressé.
La dette française a elle augmenté de 202,7 milliards d'euros sur l'ensemble de 2024 pour atteindre 113% du PIB, soit 3.305,3 milliards d'euros, le niveau le plus élevé derrière la Grèce et l'Italie. Un an plus tôt, elle était à 109,8%.
- Objectif "atteignable" -
En 2025, le gouvernement compte ramener le déficit à 5,4% du PIB puis sous la limite européenne de 3% en 2029.
Le déficit plus faible que redouté rend l'objectif pour cette année "atteignable, d'autant plus que le contexte macroéconomique s'est beaucoup dégradé", a commenté Maxime Darmet, économiste senior chez Allianz Trade.
"Néanmoins, les finances publiques françaises restent dans une situation périlleuse", a-t-il nuancé.
Une conférence des finances publiques est prévue autour du Premier ministre François Bayrou le 15 avril, qui permettra "de partager la situation budgétaire du pays à fin mars avec toutes les parties prenantes, élus, partenaires sociaux, collectivités locales...", a annoncé Eric Lombard.
Selon lui, le budget est "pour le moment en phase" du côté des recettes.
Sa collègue des Comptes publics, Amélie de Montchalin, a estimé dans le journal l'Opinion jeudi qu'"une trajectoire de désendettement crédible ne peut être que partagée par toute la Nation". Elle s'est dite favorable à un débat sur le financement de la sécurité sociale.
Mais les marges de manœuvre du gouvernement sont limitées dans un paysage politique fragmenté et un environnement économique sous tension accrue.
La Banque de France a abaissé à 0,7% sa prévision de croissance pour 2025 en raison des incertitudes internationales. Le gouvernement pourrait aligner la sienne (aujourd'hui fixée à 0,9%) voire descendre davantage en cas d'intense guerre commerciale avec les Etats-Unis.
- "Sous le tapis" -
"Depuis 30 ans, dès qu'il y a un problème, on fait de la dette, on fait du déficit, on glisse le problème sous le tapis", estime Sylvain Bersinger, chef économiste chez Asterès.
Or, avec la remontée des taux souverains, cette dette coûte plus cher. En 2024, les intérêts payés par le France se sont élevés à 58 milliards d'euros (+14,6% sur un an), soit 2% du PIB selon l'Insee, soit aussi peu ou prou le budget annuel de la défense.
C'est dans ce contexte difficile que le gouvernement doit trouver de l'argent supplémentaire pour financer l'augmentation des dépenses militaires, justifiée en France comme dans le reste de l'Europe par la menace russe et le revirement géopolitique de Washington.
Signe de la difficulté de la tâche, sa porte-parole Sophie Primas a déclaré mercredi que la préparation du budget 2026 s'annonçait comme "un cauchemar".
Amélie de Montchalin a toutefois réitéré son refus d'augmenter les impôts. "Nous avons le plus haut déficit de la zone euro, le plus haut niveau de prélèvements de l’OCDE et 8 points de PIB de dépenses de plus que nos voisins européens. La réponse ne peut pas être l’augmentation mécanique des impôts! Les impôts exceptionnels de 2024 resteront exceptionnels", a-t-elle affirmé. Elle s'est autorisée toutefois à passer en revue les plus de 400 niches fiscales.
D.Goldberg--CPN