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Royaume-Uni: clap de fin pour une usine Stellantis symbole d’un siècle d’histoire automobile
Comme si de rien n'était, l'habituel va-et-vient des camions chargés de fourgons électriques, tout juste sortis de la chaîne d’assemblage, se poursuit devant l’usine automobile Vauxhall, dans la ville anglaise de Luton. L'établissement plus que centenaire s'apprête pourtant à fermer ses portes.
Cette usine vieillissante, située au nord de Londres, a pendant 120 ans produit essentiellement des voitures, y compris pour l'armée britannique pendant les deux guerres mondiales.
Environ 35.000 personnes y étaient employées à son apogée dans les années 1960, sous l'égide de General Motors, propriétaire historique de la marque Vauxhall, cédée au groupe français PSA (prédécesseur de Stellantis) en 2017.
Invoquant le Brexit et la hausse des coûts liée à la transition du secteur vers les véhicules électriques (VE), le groupe s’apprête à éteindre définitivement les machines dans les tous prochains jours, selon les syndicats --la date exacte reste encore imprécise.
Environ 1.100 emplois vont être supprimés dans l'établissement, qui produit actuellement des camionnettes électriques Vauxhall et Peugeot.
Un "coup dévastateur" pour la ville, selon le conseil municipal de Luton, qui estime que d'autres licenciements auront lieu dans la chaîne d'approvisionnement.
- "Mon père, ma soeur, mon frère..." -
L'espoir persiste cependant chez certains employés, qui vivent leurs derniers jours à l'usine. "Il y a un forum de l'emploi ici la semaine prochaine. J'irai probablement", confie à l'AFP Lynette Edwards, toujours en vêtements de travail, lors d'un changement d'équipe.
Cette jeune femme de 32 ans, qui a passé six ans dans l'usine "à assembler des pièces de camionnettes", entrevoit des opportunités d'emploi au sein du conseil municipal ou dans des entreprises de transport locales.
Elle se tient devant l'immense bâtiment, qui jouxte l’aéroport de Londres-Luton, en compagnie de travailleurs de tous âges. Certains mieux lotis que d'autres.
"J'ai travaillé ici pendant 37 ans, ma famille aussi: mon père, ma sœur, mon frère, mes oncles, mes tantes... ils sont tous passés par là", raconte un employé aux cheveux grisonnants, spécialisé dans la carrosserie, qui préfère rester anonyme.
"Honnêtement, pour moi, (la fermeture) tombe plutôt bien", admet-il. Si l’usine était restée ouverte, son départ à la retraite, en décembre, se serait fait sans indemnité.
"Mais pour les jeunes, ce n’est pas aussi simple. Ils cherchent tous du travail. Il y a des gens avec des crédits immobiliers, des enfants", soupire cet homme de 62 ans.
Selon le syndicat Unite, seule une "poignée" de travailleurs ont accepté l’offre de Stellantis, qui possède aussi Chrysler, Fiat, Jeep et Opel, de rejoindre une autre usine du groupe à Ellesmere Port, dans le nord-ouest de l’Angleterre.
- Universal Studios -
"Quand on vit à Luton, on n’a pas forcément envie d’être relocalisé" à environ 280 kilomètres, explique à l'AFP Lewis Norton, responsable du secteur automobile chez Unite.
Il souligne que l’âge médian des ouvriers du secteur automobile britannique tourne autour de 45 ans. "Ce sont avant tout des personnes attachées à leur ville."
Stellantis prévoit un investissement de 50 millions de livres (60 millions d'euros) à Ellesmere Port, où elle entend concentrer sa production de véhicules électriques au Royaume-Uni.
Le groupe affirme que les règles imposées par le gouvernement britannique pour accélérer la transition vers les véhicules électriques ont en partie motivé sa décision, annoncée en novembre, de fermer l’usine de Luton.
"C'est une période très difficile pour ceux qui subissent un licenciement", estime Justin Richardson, directeur général de la Chambre de commerce du Bedfordshire, le comté où se trouve Luton.
"Mais il y reste aussi beaucoup d’opportunités", assure-t-il à l'AFP, citant l’agrandissement prévu de l’aéroport et la construction d’un nouveau stade pour le club de football local, Luton Town, relégué de Premier League la saison dernière.
Universal Studios envisage aussi de bâtir un parc d'attraction dans le Bedfordshire, un projet susceptible de créer des milliers d’emplois.
L.K.Baumgartner--CPN