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Brice Clotaire Oligui Nguema, le général putschiste élu président du Gabon pour 7 ans
On l'a vu chanter du rap, esquisser des pas de break dance, chauffer les foules... Le général Brice Clotaire Oligui Nguema a perdu sa rigidité militaire en quittant son uniforme pour briguer un mandat présidentiel de sept ans, 19 mois après avoir renversé la dynastie Bongo au Gabon.
Au terme d'une brève campagne menée au pas de charge, l'ancien chef des services spéciaux gabonais transmuté en "candidat du peuple" a obtenu 90,35% des voix lors de la présidentielle de samedi, selon les résultats provisoires diffusés dimanche par le ministère de l'Intérieur.
Celui qui fut l'aide de camp du patriarche Omar Bongo (1967-2009) jusqu'à sa mort en 2009 et fut nommé chef de la redoutable Garde républicaine par son fils Ali Bongo, avant de le renverser en août 2023, avait promis de rendre le pouvoir aux civils après deux ans de transition politique.
"Je suis Brice Clotaire Oligui Nguema, j'ai passé 28 ans de carrière militaire avec la discipline, l'ardeur au travail, l'amour pour la patrie et suite à vos appels j'ai renoncé à mon métier de militaire pour vous servir", a-t-il affirmé cette semaine en conclusion d'un débat inédit avec des journalistes sur la chaîne publique Gabon 24.
Depuis son accession au pouvoir, celui qui aime se présenter comme "l'homme du 30 août 2023" et du "coup de la libération" limitait son expression publique à des discours officiels en grand uniforme. Ses décrets étaient lus d'une voix martiale par des militaires.
"Ce soir, vous découvrez un homme à qui Dieu n'a pas donné la chance d'être un grand orateur, un grand tchatcheur, mais (...) a mis en lui la foi, la conviction de bâtir pour ce peuple", a-t-il dit mercredi sur Gabon 24.
Après sa déclaration de candidature, le jour de ses 50 ans, cet homme à la carrure athlétique avait multiplié les envolées lyriques: "Je veux être immortel, comme les bâtisseurs", a-t-il dit lors de son premier grand meeting à Libreville.
Tout au long de la campagne, celui qui se revendique comme un "homme d'action" a promis au pays "l'essor de la félicité" s'il obtenait un mandat de sept ans avec le soutien de sa nouvelle plateforme, le "Rassemblement des Bâtisseurs".
"Nous sommes venus pour construire le pays, pour avancer", a-t-il dit lors d'un déplacement au centre du Gabon.
- Foules enthousiastes -
Selon lui, "le régime de transition a plus fait en 19 mois que le pouvoir précédent en 20 ou 40 ans", même s'il a reconnu sur Gabon 24 qu'il fallait encore renforcer les contrôles sur les dépenses publiques et "sévir fermement" contre la corruption.
Si la transition a été "une réussite, c'est peut-être aussi parce que j'ai donné l'exemple: le chef, c'est avant tout celui qui donne le ton", a-t-il lancé samedi lors d'une cérémonie au palais présidentiel.
A chaque grand meeting, devant des foules enthousiastes, M. Oligui a mis l'accent sur la jeunesse, "l'avenir de demain", comme il l'a dit lors de son dernier rassemblement à Libreville.
En décembre, il avait offert 2.000 tickets gratuits pour un concert de l'Oiseau rare, icône de la musique "Ntcham". Peu auparavant, des images de jeunes gens interpellés et tondus pour avoir violé le couvre-feu avaient suscité des cascades de réactions négatives sur les réseaux sociaux.
Le décès d'un jeune militaire, torturé à mort pendant un interrogatoire mené par des gradés, et la détention d'un blogueur qui avait dénoncé une panne d'électricité à l'hôpital général de Libreville ont aussi fait couler de l'encre.
Ses opposants, à commencer par Alain-Claude Bilie By Nze, son principal challenger pendant la présidentielle, l'accusent, au vu de ses fonctions passées auprès des Bongo, d'incarner la continuité du système et de vouloir confisquer le pouvoir.
Le nouveau chef de l’État fait face à des attentes sociales très fortes dans ce pays riche en pétrole mais économiquement exsangue, avec un taux de chômage des jeunes qui tourne autour de 40% au total, et dépasse 60% en milieu rural, selon les données officielles.
Il avait pris les rênes du pays sans effusion de sang en août 2023, en dénonçant fraude électorale et détournements de fonds publics après 55 ans de règne de la famille Bongo.
T.Morelli--CPN