
-
Vance à Rome pour voir sa "chère amie" Meloni et fêter Pâques au Vatican
-
Le gouvernement de Trump examine la possibilité de renvoyer le président de la Fed
-
Coût de la vie: les Britanniques abandonnent leurs animaux domestiques
-
JD Vance reçu par sa "chère amie" Meloni avant Pâques au Vatican
-
TikTok, musique ou humour: de jeunes Mongols LGBT+ luttent pour leur visibilité
-
Intempéries en Italie du Nord: le bilan monte à trois morts
-
Maigreur extrême sur les réseaux sociaux: l'Arcom et la Commission européenne saisies
-
Quatre mois après Chido, Mayotte attend toujours sa reconstruction
-
Les internautes chinois se moquent de la guerre commerciale de Trump
-
Propos sur le libre-échange: Bernard Arnault est "vendu aux Américains", tacle Roussel (PCF)
-
Italie: deux personnes portées disparues suite aux intempéries
-
Un demi-siècle d'équilibre aéronautique en jeu: Airbus et Boeing face à Trump
-
Wall Street termine en ordre dispersé, à l'issue d'une séance en dents de scie
-
Enormes chutes de neige dans les Alpes, le risque d'avalanche perdure
-
Le boycott des mairies écologistes par Safran relance un débat sur la "réindustrialisation verte"
-
Environ 15% des terres cultivables dans le monde sont contaminées aux métaux lourds (étude)
-
Face à la fragmentation, la patronne du FMI appelle à "en tirer le meilleur parti possible"
-
La Bourse de Paris finit dans le rouge, entre tensions commerciales et BCE
-
USA: Google a monopolisé le marché de la publicité sur internet, tranche une juge fédérale
-
Droits de douane: Meloni en mission délicate à Washington pour négocier au nom des Européens
-
Dans le Nord, la lutte antidrones est synonyme de "made in France"
-
Face au chaos douanier, la BCE s'accroche à la détente monétaire
-
A Bourges, un piano piloté par l'intelligence artificielle improvise façon Keith Jarrett
-
Malgré les droits de douane, le FMI n'envisage pas de récession cette année
-
Pagaille dans les Alpes après d'énormes chutes de neige
-
Le temps presse pour un accord sur le nucléaire, dit depuis l'Iran le chef de l'AEIA
-
Wall Street sans direction claire, entre rebond et résultats d'entreprise
-
LVMH espère un accord sur les droits de douane et veut rassurer sur la succession du PDG
-
Les Bourses naviguent à vue, entre politique monétaire et tensions commerciales
-
Wall Street ouvre sans direction claire, entre rebond et résultats d'entreprise
-
Guerre commerciale : la BCE abaisse ses taux pour soutenir l'économie
-
50 ans après, le Cambodge commémore la prise de Phnom Penh par les Khmers rouges
-
Sévères intempéries dans les Alpes en Suisse, France et Italie
-
Les Bourses mondiales suspendues aux négociations douanières et résultats d'entreprises
-
Éclatements de pneus en France: Goodyear convoqué en vue d'une éventuelle mise en examen
-
Pernod Ricard affecté par un contexte international "difficile"
-
Archives sur l'abbé Pierre au Vatican: l'Eglise de France demande des éclaircissements
-
La Bourse de Paris en petite baisse, entre résultats d'entreprises et guerre commerciale
-
Décès de Nora Aunor, légende du cinéma philippin
-
Hermès va augmenter ses prix aux Etats-Unis pour compenser les droits de douane
-
Les Bourses mondiales naviguent à vue, au gré des négociations commerciales
-
USA-Chine: le choc des titans
-
Les Bourses européennes ouvrent sans direction claire
-
Hausse prudente des Bourses en Asie, suspendues aux négociations commerciales
-
Luxe: Hermès va augmenter ses prix aux Etats-Unis pour compenser les 10% de droits de douane
-
Pernod Ricard: chiffre d'affaires en repli de 3% au 3T, dans un contexte "très volatil"
-
Xi Jinping au Cambodge pour resserrer les liens face à Trump
-
La guerre commerciale de Trump bouscule les plans de la BCE
-
Mexique: derrière les disparus, le spectre du recrutement forcé
-
Baisse des ventes, chute en Bourse, âge du PDG: contexte tendu pour l'assemblée générale de LVMH

Déficit: Eric Lombard annonce un effort "considérable" de 40 milliards d'euros en 2026
La France va devoir réaliser "un effort supplémentaire de 40 milliards d'euros" l'an prochain, un engagement "très considérable", sous forme "essentiellement" d'économies, nécessaire pour atteindre son objectif de déficit public de 4,6% du PIB en 2026, a annoncé dimanche le ministre de l'Economie Eric Lombard.
Le pays s'était déjà doté d'un budget pour 2025 prévoyant une cinquantaine de milliards d'euros d'efforts, renforcé cette semaine par cinq milliards supplémentaires puisés dans des crédits mis en réserve.
La France est "en état d'alerte budgétaire", a prévenu dimanche M. Lombard sur BFMTV, une situation qui n'est pas liée à la guerre commerciale déclenchée par les Etats-Unis mais bien aux "déficits cumulés" du pays.
Le ministre a tenu ces propos l'avant-veille d'une conférence publique convoquée par le Premier Ministre François Bayrou, destinée à sensibiliser les Français aux "pathologies" budgétaires du pays, dont la grande fragilité est exacerbée par les incertitudes liées à l'assaut protectionniste des Etats-Unis.
L'effort de 40 milliards d'euros portera "essentiellement" sur des "économies". Mais "ça peut être aussi une augmentation des recettes liées à la croissance", a tenu à rassurer M. Lombard.
- "Crédibilité sur les marchés" -
"Avec 57% de PIB de dépenses publiques, on peut tout à fait à la fois réduire les dépenses et maintenir la qualité des services", a-t-il estimé, refusant de qualifier cette politique "d'austérité".
En outre, il a dit "souhaiter" que la contribution différentielle sur les plus hauts revenus (CDHR), appliquée aux ménages les plus aisés, présentée comme temporaire et qui fixe un taux minimal d'imposition de 20%, soit "pérenne" dans "un souci d'équité", précisant que le gouvernement s'engageait à combattre la suroptimisation fiscale. Bercy travaille à transformer cette contribution "en un outil de lutte contre les suroptimisations fiscales", a précisé son cabinet à l'AFP.
"Nous avons une méthode radicalement nouvelle, avec le Premier ministre, qui est de construire ce budget dès mardi", a-t-il lancé.
Réagissant rapidement après cette annonce, le leader de la France insoumise (LFI), Jean-Luc Mélenchon, a jugé que "le peuple de France est traité comme la Grèce en 2010".
Le leader de la gauche radicale fait référence dans son message à la crise grecque qui avait provoqué une crise de toute la zone euro et obligé la Grèce à une cure d'austérité d'une rare sévérité.
"La macronie vous présente sa facture (...). L'équivalent du budget de l'Éducation nationale", écrit-il également dans un message posté sur X.
La porte-parole du gouvernement Sophie Primas a admis dimanche qu'il s'agissait "d'une équation difficile". Cependant, "le Premier ministre s'est engagé, le président de la République également, (...) à ne pas augmenter les impôts", a-t-elle rappelé au "Grand Jury" RTL/M6/Le Figaro/Public Sénat.
Pour 2025, l'objectif d'un déficit à 5,4% du PIB "est une question de crédibilité sur les marchés", a-t-elle estimé, en assurant: "Nous tiendrons ces 5,4%."
Concernant le maintien de cet objectif, Eric Lombard a de son côté suggéré qu'il était "possible" que les efforts additionnels soient supérieurs aux cinq milliards d'euros prévus. "Ca peut être plus d'économies car il est hors de question d'augmenter les impôts."
- "Pas tirés d'affaire" -
Le ministre de l'Economie a été longuement questionné à propos des droits de douane américains.
Le président américain Donald Trump a récemment fait volte-face et les a ramenés à 10% pendant 90 jours, ce qui reste "beaucoup trop", a rappelé le ministre.
Si ces droits de douane sont passés de 20% à 10% pour l'Union européenne, "on a l'impression qu'on est tirés d'affaire, mais pas du tout", a-t-il averti, soulignant que l'objectif était "de revenir au libre-échange".
Interrogé sur l'introduction éventuelle d'un "quoi qu'il en coûte", comme pendant la pandémie de Covid 19, le ministre s'est montré ferme : "Nous n’en avons pas les moyens d’une part et puis, d’autre part, notre économie grâce d’ailleurs au +quoi qu’il en coûte+ est solide, nos entreprises sont solides".
Eric Lombard a toutefois dit suivre "très attentivement" la situation et notamment les "28.000 entreprises qui exportent aux Etats-Unis, dont 40% (...) la moitié de leur production".
"Le temps n’est pas à distribuer de l’argent public que nous n’avons pas. Il faut trouver d’autres solutions pour soutenir nos filières industrielles", a-t-il ajouté.
C.Smith--CPN