- Argentine: nouvelle manifestation massive contre Milei pour défendre l'université
- Wall Street termine proche de l'équilibre, aidée par de bons chiffres de l'emploi
- TotalEnergies veut continuer de produire plus de pétrole et de gaz jusqu'en 2030
- Starmer promet une nouvelle relation plus "constructive" avec l'UE même s'il faudra du temps
- Macron définit son nouveau rôle: consacrer son "énergie" aux réformes européennes
- La Bourse de Paris a fini stable malgré les tensions entre Israël et l'Iran
- Au coeur de l'usine Thales de Gémenos, la carte bancaire continue de se réinventer
- Wall Street surmonte l'anxiété liée au Moyen-Orient grâce à l'emploi américain
- TotalEnergies tente de rassurer ses investisseurs depuis New York en pleine baisse des prix
- Budget: Barnier veut s'inspirer du Sénat, les oppositions dénoncent un "grand flou"
- Budget 2025: le gouvernement prévoit un effort massif de 60 milliards d'euros
- Eté touristique record en Espagne, sur fond de grogne contre la surfréquentation
- Thaïlande: les cercueils des 23 victimes de l'incendie d'un car scolaire retournés aux familles
- Electricité: Agnes Pannier-Runacher met en garde contre une nouvelle taxe sur les énergéticiens
- L'éolien prendra sa part dans la stratégie énergétique du gouvernement, affirme la ministre Givernet
- De nombreux livreurs indépendants touchent moins que le Smic horaire
- Le PDG de la SNCF appelle à accentuer les investissements dans le réseau ferroviaire
- L'Espagne a reçu un nombre record de 21,8 millions de touristes étrangers cet été
- Punaises de lit: les autorités alertent les consommateurs sur un insecticide interdit en France
- Le pape ouvre un nouveau cycle de débats sur l'avenir de l'Eglise catholique
- La Bourse de Paris profite de l'élan chinois
- Géorgie: la présidente refuse de signer la loi restreignant les droits LGBT+
- Les Bourses européennes ouvrent en faible hausse face aux vents contraires
- Le ministre des Finances insiste sur l'aspect "temporaire" des hausses d'impôts ciblées
- Après le vin et le gruyère, bientôt des sapins de Noël d'origine protégée ?
- La musique adoucit les mœurs et fait pousser les champignons
- Cancer du sein: des traceurs dans l'organisme pour mieux repérer et traiter
- Un "frémissement" à la hausse du nombre de médecins
- Taïwan se barricade à l'approche du typhon Krathon
- Argentine: la justice autorise le transfert du corps de Maradona vers un futur "mausolée"
- Mexique: après l'investiture, Sheinbaum adoubée par les peuples indigènes
- La présidentielle américaine secouée par trois crises majeures
- USA: près de 40 ports bloqués par une grève des dockers un mois avant la présidentielle
- Wall Street limite ses pertes, après une crispation liée à l'attaque iranienne
- Barnier annonce une revalorisation du Smic de 2% "dès le 1er novembre"
- Mexique: Sheinbaum officiellement investie première présidente
- TotalEnergies va investir "environ 10,5 milliards de dollars" dans des champs de pétrole au Suriname
- La Bourse de Paris plombée par les tensions au Moyen-Orient
- En pleine mobilisation pour les salaires et les retraites, Barnier remet les syndicats dans le jeu
- Trois enfants blessés à l'arme blanche, dont un grièvement, à Zurich
- Les Bourses européennes finissent en baisse, Londres résiste
- Les dockers américains en grève, une première depuis 1977
- Le télescope James Webb détecte du dioxyde de carbone sur la grande lune de Pluton
- Mobilisation dans la rue pour les salaires et les retraites: Barnier remet les syndicats dans le jeu
- Japon: le nouveau Premier ministre alerte sur la grave "situation sécuritaire régionale"
- Wall Street ouvre en baisse, retenue pour le premier jour du trimestre
- "Faire beaucoup avec peu": Barnier passe son grand oral devant les députés
- "Barnard b", une nouvelle exoplanète détectée tout près de nous
- Dieselgate: le procès de l'ex-PDG de Volkswagen interrompu pour raisons de santé
- Salaires et retraites: la CGT met la pression avant le discours du Premier ministre
Royaume-Uni: la justice rejette d'ultimes recours contre l'expulsion de migrants au Rwanda
La justice britannique a rejeté lundi des recours de dernière minute contre le projet controversé du gouvernement d'envoyer au Rwanda des migrants arrivés illégalement au Royaume-Uni, ouvrant la voie à des premiers départs, très peu nombreux, mardi.
Malgré les critiques des défenseurs des droits humains, de l'ONU, de l'Eglise anglicane et même de la famille royale britannique, le gouvernement conservateur de Boris Johnson se montre déterminé avec ce projet à décourager les traversées illégales de la Manche, qui ne cessent d'augmenter malgré ses promesses répétées depuis le Brexit.
"Cet appel est rejeté", a déclaré le juge Rabinder Singh, confirmant la décision formulée en première instance à la suite d'un recours en urgence déposé par des associations de défense des réfugiés, dont les associations Care4Calais et Detention Action qui avaient interjeté appel.
Même si elles ont échoué à interdire la mesure, les contestations individuelles lancées en parallèle ont a eu pour effet d'en réduire significativement l'ampleur: le premier vol risque de décoller quasiment vide.
"Vingt-trois personnes ont vu leur ticket vers le Rwanda être annulé. Huit doivent toujours partir demain", a tweeté Care4Calais, qui avait appelé la justice à "stopper ce projet cruel et barbare".
En envoyant des demandeurs d'asile à plus de 6.000 kilomètres de Londres, ce qui rappelle la politique menée par l'Australie, le gouvernement compte dissuader les arrivées clandestines dans le pays, toujours plus nombreuses.
Depuis le début de l'année, plus de 10.000 migrants ont traversé illégalement la Manche pour atteindre les côtes britanniques sur de petites embarcations, une hausse considérable par rapport aux années précédentes, déjà record.
"Les groupes criminels qui mettent la vie des gens en danger dans la Manche doivent comprendre que leur modèle économique va s'effondrer sous ce gouvernement", a martelé lundi Boris Johnson sur la radio LBC.
Parmi ceux qui contestaient le projet en justice figure le syndicat de la fonction publique PCS, qui compte dans ses membres des agents des douanes censés mettre en oeuvre les expulsions. L'organisation met en avant l'examen détaillé de la légalité de la mesure prévue en juillet devant la Haute Cour de Londres.
- Critiques de l'ONU -
L'ambassadeur du Rwanda au Royaume-Uni, Johnston Busingye, a dit dans les colonnes du Daily Telegraph être "déçu" que les critiques du projet doutent de la capacité de Kigali à fournir "un refuge sûr" aux demandeurs d'asile.
En vertu de cet accord, Londres financera dans un premier temps le dispositif à hauteur de 120 millions de livres (144 millions d'euros). Le gouvernement rwandais a précisé qu'il proposerait aux migrants la possibilité "de s'installer de manière permanente au Rwanda s'ils le souhaitent".
Vent debout depuis l'annonce de la mesure, l'ONU a réitéré ses critiques lundi. "Cela ne vas pas du tout, cet accord ne va pas du tout pour tellement de raisons différentes", a dénoncé le Haut-commissaire aux réfugiés Filippo Grandi au cours d'une conférence de presse à Genève.
Londres "cherche à rejeter entièrement ses responsabilités en matière d'asile sur un autre pays, allant à l'encontre de l'objet et du but de la Convention de Genève de 1951, allant à l'encontre de ses engagements et menaçant le régime international de protection des réfugiés", a dénoncé de son côté l'organisation de défense des droits humains HRW dans une lettre ouverte samedi.
Alimentant la polémique, le prince Charles, héritier du trône, a jugé en privé "consternant" le projet du gouvernement, a rapporté samedi le quotidien The Times, alors qu'il doit participer à une réunion du Commonwealth à partir du 20 juin au Rwanda.
A Kigali, le prince Charles et Boris Johnson doivent rencontrer le président Paul Kagame, lequel dirige le Rwanda depuis la fin du génocide de 1994, qui a fait 800.000 morts selon l'ONU. Son gouvernement est régulièrement accusé par des ONG de réprimer la liberté d'expression, les critiques et l'opposition politique.
J.Bondarev--CPN