- UE: après le cavalier seul d'Orban, la Pologne prend la main
- Le marché automobile français au ralenti en 2024, l'électrique marque le pas
- La Corée du Sud va envoyer aux Etats-Unis une boîte noire du Boeing accidenté pour analyse
- Particules fines: vigilance rouge en vallée de l'Arve et dans trois départements de Paca
- Wall Street glisse pour la dernière séance de 2024
- Suriname: les funérailles de l'ex-président Desi Bouterse auront lieu samedi
- Wall Street en ordre dispersé pour sa dernière séance de l'année
- France: le budget temporairement reconduit en 2025, mais limité aux "dépenses essentielles"
- A la Bourse de Paris, une année assombrie par la crise politique
- 800.000 personnes privées de télévision dans le Centre-Est
- Brigitte Bardot dénonce un "massacre" des chamois dans le Doubs
- Chine: Xi Jinping souhaite une politique économique plus "proactive" pour 2025
- France: faute de budget pour 2025, le gouvernement reconduit celui de l'année écoulée
- "Merci Dorothée": soirée hommage à la reine des émissions pour enfants fin janvier sur TF1
- La Bourse de Paris se redresse pour la dernière séance de l'année
- Pollution: quatre métropoles restreignent la circulation des véhicules Crit'Air 3 le 1er janvier
- La fréquentation des cinémas en hausse en France en 2024, une "exception mondiale"
- A 65 ans, l'espérance de vie sans incapacité estimée entre 10,5 et 12 ans
- France: le budget initial de 2024 reconduit à l'identique en 2025 par décret au Journal officiel
- Les Bourses européennes ouvrent en légère baisse la dernière séance de 2024
- La justice confirme une condamnation au civil de Trump pour agression sexuelle
- En Corée du Sud, de premières dépouilles remises aux familles après le crash meurtrier
- Wall Street conclut son avant-dernière séance de l'année en baisse
- Crash d'avion azerbaïdjanais: la Russie a promis d'identifier et punir les coupables
- Viols de Mazan: un second procès prévu en 2025 même si Dominique Pelicot n'a pas fait appel
- Dauphins: la justice confirme une interdiction de pêche d'un mois dans le golfe de Gascogne
- La Bourse de Paris recule pour son avant-dernière séance de 2024
- Portugal: près de 3,5 tonnes de cocaïne saisies dans une cargaison de bananes
- Immobilier: appel à témoins autour d'un influenceur soupçonné d'escroquerie
- Mi-hôtels, mi-logements: les projets hybrides ont le vent en poupe en ville
- La Bourse de Paris traîne des pieds avant la fin de l'année
- Les Bourses européennes ouvrent en légère baisse pour la dernière semaine de 2024
- Un an après un séisme meurtrier, triste réveillon pour les Japonais sinistrés
- Bayrou arrivé à Mayotte, le gouvernement attendu au tournant
- Corée du Sud: 179 morts et deux miraculés dans le crash d'un avion de ligne
- Mayotte: grand nettoyage dans les rues de Mamoudzou, à quelques heures de la visite de Bayrou
- Un sarcophage égyptien découvert par des équipes françaises
- Désormais dans le viseur des talibans: les fenêtres qui permettent de voir des femmes
- Corée du Sud: 179 morts dans la pire catastrophe aérienne connue par le pays
- Trois personnes décèdent dans une traversée clandestine de la Manche
- Au moins 96 morts dans un accident d'avion en Corée du Sud
- Au Cameroun, un sanctuaire refuge pour les chimpanzés en danger de disparition
- Au moins 85 morts dans un accident d'avion en Corée du Sud
- Les côtes du Pérou et de l'Equateur frappées par d'énormes vagues
- A Mayotte, de nombreux candidats au départ pour l'île voisine d'Anjouan
- Crash de l'avion azerbaïdjanais: Poutine s'excuse et admet des tirs russes
- Entrée en vigueur des règles européennes sur les chargeurs universels
- La facture d'électricité attendue en baisse de 14% au 1er février
- Les principaux disparus dans le monde en 2024
- Marée noire en Russie: la situation "critique", état d'urgence en Crimée
Spotify, un "mal nécessaire" pour les artistes moins connus
Ils n'ont rien perdu de la polémique qui a incité Neil Young ou Joni Mitchell à quitter Spotify, mais pour ces artistes moins connus, la plateforme est un "mal nécessaire", source essentielle de revenus et d'exposition dont ils ne peuvent se priver.
Si le podcast vedette de l'animateur Joe Rogan, accusé de colporter des théories complotistes, a poussé le chanteur Neil Young à agir, il a surtout relancé un autre débat, autour du modèle économique du géant de la musique en ligne.
Dans l'idéal, le guitariste de jazz Michael Valeanu n'aurait ainsi "probablement jamais eu (sa) musique" sur Spotify. Le musicien, new-yorkais d'adoption, dit encore envisager de temps en temps de l'en retirer, sans passer à l'acte.
"Même si nous ne sommes pas d'accord avec la façon dont ils nous paient, (...) nous sommes obligés de prendre part à un système qui ne marche pas pour nous", explique par ailleurs Ralph (qui n'a pas voulu donner son nom de famille), connu sous le nom de scène Pilsner Man.
Selon plusieurs médias américains, Spotify verse, en moyenne, entre 0,3 et 0,5 centimes par écoute, soit entre 3 et 5 dollars pour un milliers de streams.
Sollicitée par l'AFP, une porte-parole a rappelé que le groupe avait distribué plus de 5 milliards de dollars aux détenteurs de droits musicaux en 2020.
Avec 381 millions d'utilisateurs et un peu plus de 30% de part de marché dans le streaming musical, "Spotify est un mal nécessaire" pour la plupart des artistes musicaux, résume Leo Sidran, chanteur, compositeur, musicien et animateur du podcast "The Third Story".
"Je réalise que la relation est problématique", dit-il, "que nous ne sommes pas rémunérés de façon juste ou équitable", avec un modèle "qui favorise 5% des artistes au sommet", mais "quitter Spotify me priverait d'un énorme potentiel, qui permet aux gens de me trouver", ou même de le découvrir.
Selon le site du magazine spécialisé Billboard, Neil Young et Joni Mitchell vont se priver d'un peu plus de 10% de leurs revenus en renonçant à Spotify, mais ils gagnent, par ailleurs, plusieurs millions de dollars par an et sont écoutés, sur d'autres plateformes, par des millions de mélomanes.
"Si une Adele, une Billie Eilish ou un gros artiste pop contemporain se retirait, peut-être que ça pourrait changer les choses", estime Leo Sidran, "mais si un artiste indépendant s'en va, ça n'a pas d'impact sur Spotify, ça pénalise l'artiste".
"Neil Young peut nourrir le débat en retirant sa musique par la stature qu'il a déjà", poursuit celui qui a co-produit la chanson oscarisée du film "Carnets de voyage" (2003), "mais pour moi, le seul moyen d'être dans les conversations, c'est que les gens écoutent mon travail. Et pour ça, je pense que je dois rester sur Spotify."
- "Je parle de respect" -
Pour musiciens et chanteurs, la polémique autour de Joe Rogan met aussi en lumière la nouvelle stratégie de la société suédoise, qui a fait du podcast une priorité depuis trois ans.
Selon un calcul effectué par l'AFP, Spotify a déboursé plus d'un milliard de dollars en acquisitions depuis début 2019 pour bâtir un écosystème entier autour du podcast, de la production à la commercialisation, avec un gros chèque, au passage, pour Joe Rogan.
"Je parle de respect. Qui l'a et qui ne l'a pas. Payer des musiciens une fraction de penny (un centième de dollar, ndlr)? Et lui, 100 millions? Ça montre le genre d'entreprise qu'ils sont et le genre de fréquentations qu'ils ont", a écrit mardi sur Instagram la chanteuse R&B India.Arie, pour expliquer sa décision de quitter à son tour Spotify.
En soi, l'économie du podcast est encore nettement plus inégalitaire que celle de la musique, l'immense majorité des programmes n'étant pas rémunérés par la plupart des plateformes, dont Spotify. Mais le secteur a aussi, comme dans la chanson, son gratin de stars qui empochent, elles, des millions de dollars.
"D'une certain façon, je subventionne les artistes de gros labels avec une infrastructure autour d'eux", s'insurge Miles Blackwood, connu sous le pseudonyme Baze Blackwood, "mais aussi Joe Rogan".
A.Samuel--CPN