- Les Bourses européennes ouvrent en faible hausse face aux vents contraires
- Le ministre des Finances insiste sur l'aspect "temporaire" des hausses d'impôts ciblées
- Après le vin et le gruyère, bientôt des sapins de Noël d'origine protégée ?
- La musique adoucit les mœurs et fait pousser les champignons
- Cancer du sein: des traceurs dans l'organisme pour mieux repérer et traiter
- Un "frémissement" à la hausse du nombre de médecins
- Taïwan se barricade à l'approche du typhon Krathon
- Argentine: la justice autorise le transfert du corps de Maradona vers un futur "mausolée"
- Mexique: après l'investiture, Sheinbaum adoubée par les peuples indigènes
- La présidentielle américaine secouée par trois crises majeures
- USA: près de 40 ports bloqués par une grève des dockers un mois avant la présidentielle
- Wall Street limite ses pertes, après une crispation liée à l'attaque iranienne
- Barnier annonce une revalorisation du Smic de 2% "dès le 1er novembre"
- Mexique: Sheinbaum officiellement investie première présidente
- TotalEnergies va investir "environ 10,5 milliards de dollars" dans des champs de pétrole au Suriname
- La Bourse de Paris plombée par les tensions au Moyen-Orient
- En pleine mobilisation pour les salaires et les retraites, Barnier remet les syndicats dans le jeu
- Trois enfants blessés à l'arme blanche, dont un grièvement, à Zurich
- Les Bourses européennes finissent en baisse, Londres résiste
- Les dockers américains en grève, une première depuis 1977
- Le télescope James Webb détecte du dioxyde de carbone sur la grande lune de Pluton
- Mobilisation dans la rue pour les salaires et les retraites: Barnier remet les syndicats dans le jeu
- Japon: le nouveau Premier ministre alerte sur la grave "situation sécuritaire régionale"
- Wall Street ouvre en baisse, retenue pour le premier jour du trimestre
- "Faire beaucoup avec peu": Barnier passe son grand oral devant les députés
- "Barnard b", une nouvelle exoplanète détectée tout près de nous
- Dieselgate: le procès de l'ex-PDG de Volkswagen interrompu pour raisons de santé
- Salaires et retraites: la CGT met la pression avant le discours du Premier ministre
- Les dockers américains en grève après l'échec de négociations
- Thaïlande: une vingtaine de morts présumés dans l'incendie d'un bus lors d'un voyage scolaire
- La Bourse de Paris en baisse de 0,38% mardi matin
- Etats-Unis: les dockers commencent leur grève après l'échec de négociations
- Fonte massive des glaciers suisses malgré un hiver très neigeux
- Japon: Shigeru Ishiba est le nouveau Premier ministre
- Charcuterie: les industriels disent avoir besoin d'augmenter leurs prix
- L'opacité des tarifs du train dénoncée par l'UFC-Que Choisir
- LED dans des jouets: il faut réviser la norme UE pour protéger les yeux enfantins, selon l'Anses
- En Espagne, un boom de la pistache favorisé par les sécheresses à répétition
- Pour Barnier, l'heure de la première confrontation avec les députés
- Le français Naval Group officialise la vente de quatre sous-marins aux Pays-Bas
- Avec plus de 110 morts aux Etats-Unis, l'ouragan Hélène prend un tour politique
- Wall Street clôture en hausse, records pour S&P 500 et Dow Jones
- La Bourse de Paris en net recul après le plongeon des valeurs automobiles
- Les Bourses européennes finissent en net recul
- Wall Street en ordre dispersé, le marché ralentit au dernier jour du trimestre
- Venezuela: l'opposante Machado récompensée par le Conseil de l'Europe
- Revenus dans le couple: plus la femme gagne d'argent, plus le "risque" de séparation augmente (étude)
- Procès des viols de Mazan: reprise des débats, en l'absence de Pelicot
- Nouvelle journée de recherches au large des Canaries pour au moins 48 migrants disparus
- Le rythme de réchauffement des océans a presque doublé depuis 2005
Les cheminots britanniques lancent leur plus grosse grève en trente ans
Une ligne sur deux fermée et quatre trains sur cinq supprimés: les cheminots britanniques commencent mardi une grève de trois jours pour les emplois et les salaires, annoncée comme le plus gros débrayage en trente ans.
Le syndicat RMT avait indiqué début juin que plus de 50.000 employés des chemins de fer allaient cesser le travail "lors du plus gros conflit sectoriel depuis 1989" et les grandes privatisations du secteur, réclamant notamment des hausses salariales en phase avec l'inflation galopante.
Outre les salaires, RMT dénonce la dégradation des conditions de travail et "des milliers de licenciements" prévus, selon lui, par la myriade de compagnies ferroviaires privées qui composent le secteur au Royaume-Uni.
Mardi sera la plus grosse journée de mobilisation, alors que les employés du métro de Londres sont eux aussi appelés à débrayer et TfL, l'opérateur des transports de la capitale, appelle à éviter de voyager ce jour-là.
La grève se poursuivra jeudi et samedi, mais les perturbations se feront sentir tous les jours jusqu'à dimanche, prévient TfL.
Pour les Britanniques, cela viendra s'ajouter au chaos dans les aéroports ces dernières semaines, marqué par des files d'attente à rallonge et des annulations de vols par centaines, alors que le secteur peine à recruter face à la reprise de la demande après la levée des restrictions sanitaires.
- Risques sur Glastonbury -
Le gouvernement doit se réunir mardi. "Les syndicats nuisent à ceux qu'ils prétendent aider", a jugé le Premier ministre Boris Johnson dans un communiqué, appelant à trouver "un compromis raisonnable pour le bien du peuple britannique et des travailleurs ferroviaires".
A l'approche de la grève, l'exécutif avait continué à appeler syndicats et entreprises à poursuivre les négociations, mais celles-ci ont échoué lundi en fin de journée, RMT jugeant "inacceptables" les propositions faites par les employeurs.
Le mouvement de grève "va apporter souffrance et chaos à des millions d'usagers", a déploré dans la foulée le ministre des Transports, Grant Shapps, devant le Parlement, critiqué tant par les syndicats que par l'opposition travailliste pour ne s'être pas lui-même assis à la table des négociations.
Mais "lors de telles discussions, c'est toujours à l'employeur et aux syndicats de se réunir et de négocier" et le gouvernement "n'est pas l'employeur", a rétorqué M. Shapps, qui a dit aussi vouloir introduire dans la législation britannique un service minimum en cas de mouvement social.
Depuis la semaine dernière, l'exécutif répète que cette grève va nuire aux innombrables Britanniques empêchés de se rendre à leur travail ou à des rendez-vous médicaux.
Ce débrayage menace aussi de perturber de grands événements sportifs et culturels, comme le festival de musique de Glastonbury (sud-ouest de l'Angleterre), un concert des Rolling Stones à Londres samedi et les examens de fin d'études de certains lycéens.
Le gouvernement estime que les syndicats se tirent une balle dans le pied alors que le secteur ferroviaire, qui a bénéficié de 16 milliards de livres de subventions pour l'aider face à la chute des recettes pendant la pandémie, risque de voir le nombre de passagers reculer durablement face au développement du télétravail.
La fédération de syndicats TUC a accusé lundi le gouvernement d'"attiser les tensions", citant notamment l'idée avancée la semaine dernière par Grant Shapps d'autoriser le recours à des intérimaires pour remplacer les salariés grévistes si le mouvement devait s'éterniser.
La grève pourrait en effet s'étendre à d'autres modes de transports, notamment les bus, et durer au-delà de cette première semaine de grève, alors que d'autres syndicats des transports ont appelé leurs membres à se prononcer sur un débrayage.
Le mouvement pourrait même se propager à d'autres secteurs comme l'enseignement, la santé, la poste, ou encore les avocats: l'association du barreau criminel a annoncé lundi que ses membres s'étaient prononcés très majoritairement en faveur d'une grève dès la semaine prochaine.
H.Cho--CPN