- Wall Street clôture en hausse, records pour S&P 500 et Dow Jones
- La Bourse de Paris en net recul après le plongeon des valeurs automobiles
- Les Bourses européennes finissent en net recul
- Wall Street en ordre dispersé, le marché ralentit au dernier jour du trimestre
- Venezuela: l'opposante Machado récompensée par le Conseil de l'Europe
- Revenus dans le couple: plus la femme gagne d'argent, plus le "risque" de séparation augmente (étude)
- Procès des viols de Mazan: reprise des débats, en l'absence de Pelicot
- Nouvelle journée de recherches au large des Canaries pour au moins 48 migrants disparus
- Le rythme de réchauffement des océans a presque doublé depuis 2005
- Chine: des mesures pour l'immobilier galvanisent les Bourses
- Dans ses mémoires, Boris Johnson règle ses comptes avec Emmanuel Macron
- La Bourse de Paris en recul, prudente avant une semaine riche en publications économiques
- Le vaisseau de SpaceX amarré à l'ISS pour secourir des astronautes
- Egalité professionnelle: au tour des collectivités de publier leur index
- Une vie de privations, pour deux millions de personnes âgées sous le seuil de pauvreté
- Chine: des mesures pour favoriser l'immobilier galvanisent les Bourses
- Mexique: l'ouragan John a fait au moins 16 morts, selon les autorités
- "La fin d'une ère": le Royaume-Uni ferme sa dernière centrale au charbon
- Amarrage à l'ISS du vaisseau à la rescousse des astronautes coincés dans la station
- Après l'ouragan Hélène, le sud-est des Etats-Unis évalue les dégâts
- Déficit public: Moscovici en faveur de "contributions exceptionnelles" des grandes entreprises
- Darmanin met à nouveau Barnier en garde sur les impôts
- Grève du 1er octobre: trafic des TGV "normal", quelques perturbations sur des trains régionaux et Intercités
- Les conservateurs britanniques en congrès pour trouver un nouveau chef et "tirer les leçons" de la défaite
- Dans les Vosges, le désarroi de producteurs laitiers face au retrait de Lactalis
- Le pape achève sa visite en Belgique sur un appel à ne pas "dissimuler" les violences sexuelles
- Vingt-sept députés macronistes s'opposent à une hausse des impôts
- Au moins 126 morts et 63 disparus dans les inondations au Népal
- "Air épais" et "brouhaha": les riverains du "périph'" parisien face à une pollution parfois mortelle
- Japon: le train à grande vitesse Shinkansen fête ses 60 ans
- Mexique : Sheinbaum, une scientifique pragmatique pour gérer l'héritage d'un leader charismatique
- Au moins 101 morts et 64 disparus dans les inondations au Népal
- L'ouragan Hélène a fait au moins 63 morts aux Etats-Unis
- Une mission de SpaceX a décollé, à la rescousse des astronautes coincés dans l'ISS
- Avortement: manifestations pour défendre un "droit" jugé fragile
- Le roman que les Calédoniens ne peuvent pas encore lire
- Une mission de SpaceX va décoller, à la rescousse des astronautes coincés dans l'ISS
- L'AFP visée par une attaque informatique
- Au moins 9 morts et 48 disparus dans le naufrage d'un bateau de migrants au large des Canaries
- A Calais, des humanitaires à bout de souffle face aux naufrages meurtriers
- Ouragan Hélène: inondations massives et au moins 44 morts aux Etats-Unis
- A la frontière mexicaine, Harris attaque Trump sur son terrain
- Harris à la frontière mexicaine pour tenter de marquer des points sur l'immigration
- Wall Street finit en ordre dispersé, record pour le Dow Jones
- Ouragan Hélène: inondations massives et au moins 33 morts aux Etats-Unis
- Décès de l'actrice britannique et "trésor national" Maggie Smith
- La Bourse de Paris profite de la relance chinoise et de la baisse de l'inflation
- Violences conjugales: procès repoussé pour le compagnon de la Miss Univers Iris Mittenaere
- Barnier prépare sa feuille de route avec ses minsitres et beaucoup d'ornières sur son chemin
- Sanofi: le brouillard se lève un peu sur l'avenir du Doliprane
A l'Assemblée, Borne appelle à "bâtir ensemble" des compromis, met en garde contre "le désordre"
La Première ministre Élisabeth Borne a appelé mercredi les oppositions à "bâtir ensemble" des "compromis" pour répondre aux défis économiques ou climatiques, mettant en garde contre "le désordre et l'instabilité" lors de sa déclaration de politique générale à l'Assemblée nationale.
"Nous mesurons tous l’ampleur de la tâche: les Français à protéger, la République à défendre, notre pays à rassembler, la planète à préserver", a énuméré Mme Borne en ouverture d'un discours de 01H25, régulièrement interrompu sur les bancs de la gauche, qui avait peu auparavant déposé une motion de censure en signe de "défiance".
Tout en défendant le bilan social ou économique du premier quinquennat Macron, la Première ministre a assuré avoir entendu "le message" des électeurs qui ont privé le camp présidentiel d'une majorité absolue lors des législatives. "Par le résultat des urnes, ils nous demandent d'agir et d’agir autrement. Par leur message, ils nous demandent de prendre collectivement nos responsabilités", a détaillé Mme Borne, dont c'était le grand baptême de feu à l'Assemblée, avant le Sénat à 21H00.
"Nous ne sommes peut-être pas d’accord sur toutes les solutions. Mais nous avons toutes et tous conscience de l'urgence et de la nécessité d’agir", a-t-elle dit. "Les Français nous demandent de nous parler plus, de nous parler mieux, et de construire ensemble", a-t-elle insisté.
La Première ministre a ainsi mis en garde contre tout blocage des institutions. "Face à de tels défis, le désordre et l'instabilité ne sont pas des options", a-t-elle mis en garde, déplorant que la vie politique ait été "trop longtemps (...) faite que de blocs qui s'affrontent".
Rejetant tout statut de "femme providentielle", Mme Borne a assuré, souvent avec le sourire, ne pas être une "femme de grandes phrases et de petits mots", qui ont, selon elle, nourri "les postures, la défiance et la crise de notre démocratie". Parsemant son allocution de références à ses prédécesseurs à Matignon, Mme Borne a aussi invoqué sous de vifs applaudissements la mémoire de grandes figures féminines à qui "la République a ouvert la voie".
Sur le fond, la Première ministre a assuré que le projet de loi pour le pouvoir d'achat, qui sera présenté jeudi en Conseil des ministres, comporterait des mesures "concrètes, rapides, efficaces" contre l'inflation et pour aider "les plus vulnérables".
- Appel à réformer les retraites -
Sur le climat, Mme Borne a plaidé pour des "réponses radicales" pour transformer nos manières "de produire, de nous loger, de nous déplacer, de consommer", tout en rejetant la voie de "la décroissance".
Elle a aussi annoncé son intention de renationaliser à 100% EDF, actuellement détenu à 84% par l’État, en affirmant que "la transition énergétique passe par le nucléaire".
Défendant une triple responsabilité (environnementale, budgétaire et fiscale), la Première ministre a appelé à mettre en œuvre des "solutions structurantes" pour l'hôpital et a également abordé le dossier explosif des retraites, mis en sommeil depuis la claque reçue par le camp présidentiel lors des dernières législatives.
"Notre pays a besoin d’une réforme de son système de retraite. Elle ne sera pas uniforme et devra prendre en compte les carrières longues et la pénibilité", a déclaré Mme Borne, avant de réaffirmer la volonté de l'exécutif de relever l'âge de départ à la retraite, chiffon rouge pour la gauche.
"Oui, nous devrons travailler progressivement un peu plus longtemps", a-t-elle assuré sans donner plus de précisions, déclenchant une bronca à gauche qui a alors brièvement interrompu son discours.
Abordant le "combat de la sécurité", angle d'attaque récurrent de la droite et l'extrême droite, la Première ministre a promis la "fermeté" et apporté son soutien aux forces de l'ordre.
"Honte à ceux qui attaquent systématiquement nos policiers et nos gendarmes. Honte à ceux qui tentent de dresser les Français contre ceux qui les protègent", a-t-elle lancé, dans une allusion transparente au leader Insoumis Jean-Luc Mélenchon, qui avait accusé la police de "tuer".
- Défiance -
Peu avant le début du discours, les députés de la coalition de gauche de la Nupes avaient, comme annoncé la veille, déposé une motion de censure en signe de "défiance" à l'égard du gouvernement.
"En l'absence de vote de confiance", qui n'a pas été demandé par la Première ministre, "nous n'avons d'autre choix que de soumettre cette motion de défiance", justifient les groupes LFI, PS, écologiste et communiste, alliés dans la coalition Nupes, dans leur texte remis à la présidence de l'Assemblée nationale et transmis à la presse.
Craignant d'être renversée ou maintenue avec l'aide du RN, Mme Borne avait renoncé à ce vote, rejoignant ses sept prédécesseurs de gauche comme de droite qui avaient renoncé à solliciter la confiance lors de leur déclaration de politique générale.
La motion de censure, qui ne sera pas examinée avant vendredi et requiert un vote à la majorité absolue, n'a toutefois quasiment aucune chance d'être adoptée.
Le RN et ses 89 députés ont d'ores et déjà affirmé qu'ils ne s'y associeront pas. "On attend déjà que Mme Borne nous dise où elle veut emmener le pays", avait justifié un des porte-paroles du parti, Sébastien Chenu.
S’affichant en "formation responsable", le groupe LR ne joindra pas non plus ses voix à la motion de censure de la Nupes, car "l'objectif des Républicains n'est pas de réaliser un coup politique", selon la présidente par intérim du parti Annie Genevard.
U.Ndiaye--CPN