- A l'Assurance maladie, la réforme des médecins conseil passe mal
- Brésil: X a déposé l'argent pour régler ses amendes mais... sur un mauvais compte
- Un boulot le jour, un autre le soir, les électeurs américains essaient de joindre les deux bouts
- Wall Street clôture en hausse, record pour le Dow Jones
- Des dizaines de ports américains rouvrent après la fin de la grève des dockers
- Assurance chômage: la ministre du Travail pour une reprise des négociations "très rapide"
- Exonérations de cotisations: le gouvernement veut récupérer 5 milliards d'euros en 2025 selon des sources syndicales
- Services postaux dans les territoires: l'Etat maintient sa part de 50 millions d'euros (presse)
- Au chevet des éleveurs, premières annonces agricoles pour le gouvernement Barnier
- Réévaluation des retraites: Barnier "ouvert" à d'autres solutions parlementaires
- La Bourse de Paris termine en hausse, profitant de l'emploi américain
- Les dockers américains reprennent le travail après trois jours de grève
- L'UE s'apprête à taxer les voitures électriques chinoises malgré le refus de Berlin
- La justice européenne contredit l'interdiction par la France de l'appellation "steak" végétal
- Wall Street ouvre en hausse, confortée par de bons chiffres sur l'emploi
- UE: feu vert des pays membres pour taxer les voitures électriques chinoises
- La station polaire Tara mise à l'eau avec succès, première mission en 2026
- UE: feu vert des 27 pour taxer les voitures électriques chinoises
- De fortes inondations frappent la Bosnie
- La Bourse de Paris attend le rapport sur l'emploi américain
- Mort de Michel Blanc, clown triste du cinéma français
- Michel Blanc, figure du Splendid, est mort à 72 ans
- Michel Blanc: Jean-Claude Dusse et bien plus...
- Carlos Tavares, patron sans concessions rattrapé par les difficultés
- Plus de ticket de caisse systématique: peu à peu, les clients s'y font
- Le nouveau Premier ministre japonais met en garde contre un monde de plus en plus "divisé"
- Revenu agricole, prix: l'éternelle foire d'empoigne des négociations commerciales
- Cinéma: Kate Winslet en femme libre et pionnière du photojournalisme dans "Lee"
- Les dockers reprennent le travail aux Etats-Unis, après un accord de principe
- A Cuba, les anges gardiens des maisons laissées vides par l'émigration
- Dans les montagnes de Caroline du Nord frappées par l'ouragan, la boue et l'entraide
- Melania Trump défend le droit à l'avortement en pleine campagne de son mari
- Wall Street clôture en baisse, inquiète de la situation au Moyen-Orient
- Meurtrie, Gaza expose son âme à Genève
- Les ports et aéroports de Corse bloqués par un mouvement social spontané
- Les députés écologistes veulent une taxe exceptionnelle des entreprises pétro-gazières
- Melania Trump défend le droit à l'avortement dans ses mémoires à paraître mardi
- Wall Street ouvre en baisse, prudente avant des indicateurs sur l'emploi américain
- Revolut demande à Meta de rembourser les victimes de fraude
- L'OMS lance la lutte mondiale contre la dengue
- Incorporation de plastiques recyclés: la France réfléchit à un système de bonus-malus
- La Bourse de Paris en recul face aux tensions géopolitiques et aux baisses de taux
- L'automobile, secteur malade de l'Europe?
- En Chine, le monde viticole à l'épreuve du changement climatique
- La nouvelle compagnie privée de trains Proxima commande 12 TGV Alstom pour 850 M EUR
- Béatrice Zavarro, avocate de Pelicot, "seule face au monde" mais sereine
- Gardiennes de l'eau, les communes rurales veulent peser face aux villes
- L'intelligence artificielle, prochaine rivale des lauréats du Nobel?
- Argentine: Milei oppose son veto à une loi sur l'université, malgré une mobilisation massive
- Argentine: nouvelle manifestation massive contre Milei pour défendre l'université
Au Royaume-Uni, nouvel épisode des grèves de la colère face à l'inflation
Le Royaume-Uni connait à partir de jeudi une nouvelle salve de débrayages massifs dans les transports, la poste, les ports, plus gros mouvement de grève depuis des décennies se poursuivant depuis le début de l'été face à l'inflation qui dévore le pouvoir d'achat des Britanniques.
En pleines vacances scolaires, seul un train sur cinq circulait jeudi dans le pays. Des dizaines de milliers d'employés du rail étaient appelés à cesser le travail par les syndicats RMT, TSSA et Unite, et Network Rail, le gestionnaire public du réseau, incitait les usagers à éviter ce mode de transport.
Les passagers qui bravaient l'injonction étaient pourtant compréhensifs, alors que les hausses de prix généralisées, qui ont dépassé 10% le mois dernier Outre-Manche pour la première fois en plus de 40 ans, dévalorisent les salaires des Britanniques.
"Je vais être très en retard, c'est sûr", reconnaît auprès de l'AFP Usama Sarda, un dentiste d'une trentaine d'années, qui se rend à un mariage dans le nord du pays depuis la gare londonienne de Euston. Mais la grève "est juste, parce que l'inflation est actuellement à un niveau record", estime-t-il.
Les cheminots "sont des gens comme moi", abonde Greg Ellwood, un consultant de 26 ans croisé à la gare de Leeds, au nord de l'Angleterre. "Nous essayons tous de gagner notre vie et de nous débrouiller. J'ai toute la sympathie du monde pour eux", affirme-t-il.
Le plus gros mouvement de grève du rail depuis 1989, à la fin des années Thatcher, pourrait "se poursuivre indéfiniment", prévient le secrétaire général du RMT, Mick Lynch jeudi, les débrayages des cheminots se poursuivant par épisodes depuis juin, faute d'accord salarial.
- "Fondamentalement sous-payés" -
"Les travailleurs britanniques sont fondamentalement sous-payés", ajoute le syndicaliste, pour qui le mouvement "ne sera pas brisé" et pourrait au contraire s'étendre à "chaque secteur de l'économie".
De fait, les mouvements se multiplient dans le pays. Vendredi, l'ensemble du réseau de transport de Londres sera quasi paralysé, et restera très perturbé pendant tout le week-end tandis qu'un autre jour de grève des trains est prévue samedi.
Si la grève n'implique pas directement le personnel de l'Eurostar, le train qui emprunte le tunnel sous la manche, l'opérateur a lui aussi dû diminuer le nombre de ses services en raison de la réduction des horaires sur l'ensemble des lignes britanniques
Dimanche, les dockers du port de Felixstowe (est de l'Angleterre) - le plus gros pour le fret dans le pays - démarrent une grève de huit jours, menaçant de mettre à l'arrêt une grande partie du trafic de marchandises du pays.
Postiers, employés de l'opérateur télécoms BT, manutentionnaires d'Amazon, mais aussi avocats pénalistes ou éboueurs ont également débrayé ou prévoient de le faire.
Les mouvements pourraient durer au-delà de l'été, et se propager aux fonctionnaires de l'enseignement ou encore de la santé, où Unite a taclé des offres salariales "misérables" de 4%.
Partout le mot d'ordre est le même: les employés réclament des revalorisations de leur paie en phase avec l'inflation, qui a atteint en juillet 10,1% sur un an et pourrait dépasser 13% en octobre.
- Ukraine, Covid et Brexit -
Les prix sont notamment tirés par les cours du gaz, dont le pays est très dépendant et qui flambent dans la foulée de la guerre en Ukraine, mais aussi par les perturbations des chaînes d’approvisionnement et les pénuries de travailleurs dans la foulée du Covid-19 et du Brexit.
Le pouvoir d'achat est grignoté par les hausses de prix à une vitesse record, ce qui "démontre le besoin vital (...) de défendre la valeur de la rémunération des travailleurs", assure dans un communiqué Sharon Graham, secrétaire générale du syndicat Unite, l'un des principaux du pays.
Certaines grèves ont pourtant été récemment évitées à la dernière minute, suite à des offres de rémunération jugées satisfaisantes, notamment dans une entreprise de ravitaillement en carburant à l'aéroport d'Heathrow ou parmi le personnel au sol de British Airways.
Dans le rail, les négociations avec la multitude d'opérateurs privés du secteur sont dans l'impasse, selon les syndicats, qui ont aussi rejeté une offre salariale de 8% Network Rail qu'ils accusent d'être conditionnée à des licenciements massifs.
Le ministre des Transports, Grant Shapps, qui a refusé de s'impliquer directement dans les discussions, est pointé du doigt par les organisations, accusé de ne pas donner de mandat suffisant aux entreprises pour négocier.
Autre motif de colère syndicale: le gouvernement vient de modifier la loi afin de permettre le recours à des intérimaires pour remplacer les grévistes.
P.Gonzales--CPN