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A Jackson Hole, le patron de la Fed face à l'ennemi public numéro un, l'inflation
Il y a un an à la grand-messe annuelle des banquiers centraux dans l'Ouest américain, Jerome Powell, le patron de la Fed, assurait que la hausse des prix était "transitoire". Mais cette année à Jackson Hole, l'inflation est l'ennemi public numéro un.
"Le moins qu'on puisse dire, c'est que le discours de Jerome Powell de l'année dernière a mal vieilli et c'est sans doute une chose à laquelle le président de la Fed a pensé lorsqu'il a préparé son intervention" pour vendredi, estimait Tom Duy, économiste en chef pour SGH Macro Advisors.
Comme chaque année, mais plus encore, le discours du dirigeant de la Banque centrale américaine, prévu à 14H00 GMT vendredi, est au centre de toutes les attentions lors du symposium de Jackson Hole (Wyoming), en présentiel pour la première fois depuis 2019.
Alors que les économies dans le monde se débattent avec une accélération des prix qui menace la croissance, M. Powell "va insister sur le fait que la Fed va tout faire pour gagner le contrôle de l'inflation, quitte à pousser les taux d'intérêt en territoire restrictif", c'est-à-dire au risque de faire caler l'économie, ajoute M. Duy à l'AFP.
L'inflation aux Etats-Unis caracole à 8,5% sur un an (indice CPI), proche de ses plus hauts en quarante ans. L'objectif de la Fed est de la ramener autour de 2%.
La Fed prête aussi attention à l'indice PCE, basé sur les dépenses de consommation et dont une nouvelle mouture sera publiée peu avant l'intervention de M. Powell vendredi. Cette mesure de l'inflation s'élevait à 6,8% en juin sur un an.
Pour refroidir cette surchauffe des prix, depuis le printemps dernier, la Réserve fédérale a fait passer les taux au jour le jour, qui influencent tous les autres crédits, de zéro à une fourchette entre 2,25% et 2,50%. Et ils devraient au moins atteindre 3,8% l'année prochaine, selon les dernières projections moyennes de la Fed qui datent déjà de juin.
James Bullard, de l'antenne de la Fed de Saint Louis (Missouri), du clan des faucons et partisan de frapper un grand coup, les voit à 4% dès la fin de cette année, a-t-il confié jeudi, interrogé par CNBC dans la station de montagne.
Malgré la perspective de ces tours de vis monétaires, les marchés boursiers ont affiché un rebond cet été, persuadés que la possibilité d'une récession à l'horizon convaincrait la Fed de pivoter assez vite, l'année prochaine, vers une politique monétaire moins stricte.
- Encore du travail -
Un à un, les membres de la Fed ont pourtant insisté pour dire que le combat était loin d'être terminé et les marchés, qui ont piqué du nez cette semaine, "ont commencé à entendre le message", selon Tim Duy.
Ainsi la présidente de la Fed de Kansas City, Esther George, hôtesse de la conférence de Jackson Hole et membre votant du Comité monétaire, a-t-elle affirmé sur CNBC jeudi qu'"il y avait encore du travail à faire" et qu'il fallait, pour voir "une tendance convaincante" de la baisse des prix, "au moins trois mois de décélération".
Si comme le suggère Adam Posen, président du Peterson Institute of International Economics, "il n'y a aucune incertitude sur la trajectoire de la politique monétaire pour les quatre à six prochains mois", le diable reste dans les détails.
Un demi ou trois quarts de point de pourcentage pour la prochaine hausse des taux du 21 septembre? Les marchés changent leurs paris quasiment tous les jours. Jeudi soir, 62,5% des investisseurs misaient sur une hausse de 75 points de base, selon les calculs de CME Group sur les contrats à terme.
"M. Powell va envoyer le message clair selon lequel les taux sont sur la pente ascendante mais il va aussi faire preuve de davantage d'humilité que l'année dernière et insister sur le fait que tout dépendra des données", prévenait Tim Duy de SGH Macro Advisors.
Pour Gregori Volokhine, gérant de portefeuille pour Meeschaert Financial Services, la Fed va quand même "essayer de ménager les investisseurs". "Il ne faut pas oublier qu'on arrive à un moment très proche des élections" de mi-mandat en novembre et qu'elle "a peur d'être accusée d'engendrer une récession".
"La Fed marche un peu sur des oeufs. Ce qu'il faut, c'est casser le cou à l'inflation, mais la route est longue", a conclu l'observateur des marchés.
A.Agostinelli--CPN