- Le Brésil réclame des explications à Washington pour le "traitement dégradant" de migrants
- Trump fête à Las Vegas sa première semaine à la Maison Blanche
- La vigilance orange crue s'étend à l'Ouest
- Face à la sécheresse, La Réunion vit au rythme des coupures d'eau
- Pour les militaires, Thales conçoit une IA pas comme les autres
- Dans les fermes anglaises, la colère ne faiblit pas contre le gouvernement travailliste
- Thaïlande: à Bangkok, des avions pour lutter contre la pollution de l'air
- Olivier Derivière mène la musique de jeu vidéo à la baguette
- A Minsk, "le pilier" Loukachenko et personne d'autre
- Le Népal sur la voie des routes en plastique recyclé
- 120 jours immergé sous l'eau dans une capsule, un Allemand bat le record Guinness
- Bourses mondiales: Wall Street en baisse, l'Europe sans direction claire après la première semaine de Trump
- Wall Street en baisse pour clôturer la première semaine de Trump
- Meta prévoit d'investir jusqu'à 65 milliards de dollars dans l'IA en 2025
- Christian Estrosi interdit les gros bateaux de croisière près de Nice
- Airbus va fermer sa compagnie de fret par avions "Beluga Transport"
- La Bourse de Paris dans le vert, portée par le luxe et Trump
- Les Bourses mondiales digèrent la première semaine du mandat Trump
- La perpétuité pour la mère d'Amandine, morte affamée, 20 ans pour son beau-père
- Boycott des magasins en Croatie: 50% de chiffre d'affaires en moins
- "J'ai entendu une forte explosion", raconte un survivant du crash d'Azerbaijan Airlines
- "Dramatique mais pas sans précédent": le plus grand iceberg au monde menace manchots et otaries
- Groupe M6: Karine Le Marchand vent debout contre l'hypothèse d'une arrivée de Cyril Hanouna
- Qu'est-ce que Ledger, la fintech co-fondée par David Balland ?
- Wall Street en ordre dispersé, digère la première semaine de Trump
- Interpol annonce le démantèlement d'un réseau de trafiquants de tortues protégées
- Arrestations en France et Bulgarie après une vaste fraude au préjudice de Caritas Luxembourg
- Ukraine: Poutine "prêt" à parler à Trump, dit le Kremlin mais renvoie la balle à Washington
- Réseaux sociaux : deux ans plus tard, l'opération prorusse "Doppelgänger" prospère toujours
- La tempête Eowyn frappe l'Irlande et le Royaume-Uni avec des vents records
- A Bagdad, les industries polluantes empoisonnent l'air des citadins
- Retailleau commence à dérouler sa politique contre l'immigration
- Au Japon, le prix du chou s'envole avec le thermomètre
- À Mayotte, depuis le cyclone, les habitants courent après l'eau en bouteille
- Italie: Monte dei Paschi lance une offre sur Mediobanca pour 13,3 milliards d'euros
- Réseaux sociaux: deux ans plus tard, l'opération pro-russe "Doppelgänger" prospère toujours
- Dans un zoo américain, pandas affamés recherchent bambou désespérement
- Réclusion à perpétuité et période de sûreté de 20 ans requises contre la mère d'Amandine, morte affamée
- La tempête Eowyn frappe l'Irlande avec des vents records et se dirige vers l'Ecosse
- La Bourse de Paris portée par le luxe après les résultats de Burberry et des déclarations de Trump
- C'est la fin de la régularisation "à tour de bras", déclare Retailleau
- Rescapé d'Auschwitz: le long voyage d'Albrecht Weinberg jusqu'à son pays natal
- Thaïlande: plus de 350 écoles fermées à Bangkok en raison de la pollution de l'air
- Un titre sur dix livré sur Deezer est du bruit généré par IA
- Wall Street termine en hausse, record du S&P 500
- Un juge suspend la remise en cause du droit du sol ordonnée par Trump
- Le cofondateur d'une entreprise de cryptomonnaies enlevé puis libéré, 10 personnes interpellées
- Opiacés: Purdue et la famille Sackler acceptent de payer 7,4 milliards de dollars
- Venez en Amérique ou payez des taxes, lance Trump aux patrons réunis à Davos
- France: une large part des forêts de montagne et de Corse menacées par le changement climatique (UICN)
En Allemagne, la laborieuse réouverture des centrales à charbon
Plus facile à dire qu'à faire : en Allemagne, la crise du gaz russe a contraint le gouvernement à faire le choix d'un recours accru au charbon avant l'hiver. Mais des obstacles freinent le rallumage des centrales.
Depuis plus d'un an, plus aucune fumée ne sort de l'imposante cheminée qui coiffe les cubes en béton composant l'usine de Moorburg, un quartier excentré de la ville de Hambourg (nord).
Cette centrale thermique -l'une des plus modernes du pays- a été précocement fermée à l'été 2021, seulement six ans après sa mise en service, en échange de subventions publiques destinées à réduire le charbon dans le mix énergétique allemand.
Lorsque le gouvernement s'est résolu, face au risque d'une crise énergétique majeure cet hiver, à relancer certaines centrales pour compenser la baisse drastique des livraison de gaz russe, tous les regards se sont tournés vers les turbines de Moorburg.
Mais l'entreprise Vattenfall, son propriétaire suédois, a rapidement douché les espoirs : "il n'est pas envisageable que la centrale rouvre", a-t-elle affirmé cette semaine.
- Cherche main d'oeuvre -
"On ne redémarre pas comme ça une usine", résume Gudrun Bode, porte-parole de Vattenfall, qui pointe du doigt la "rouille" des installations, après un an d'inactivité.
La coalition du chancelier social-démocrate Olaf Scholz a autorisé 27 centrales à charbon à reprendre leur production pour une période limitée, jusqu'en mars 2024.
Depuis l'annonce, fin juin, de ces redémarrages possibles, seule une centrale a rouvert en pleine capacité : celle de Mehrum, début août, près de Hanovre (nord) d'une capacité de 690 MWh.
Le secteur, à l'image de toute l'industrie allemande, manque cruellement de main d'oeuvre.
A Moorburg, "la plupart de ceux qui sont partis ont trouvé un emploi ailleurs, ou sont à la retraite", estime Robert Wacker, directeur de la centrale.
"Le besoin de main d'oeuvre représente plusieurs centaines de postes", confirme à l'AFP le groupe énergétique RWE, qui prépare la réouverture de trois blocs de 300 MWh chacun.
Début juillet, la centrale de Jänschwalde (est), à 150 kilomètres de Berlin, disait chercher à recruter cent salariés.
Certaines centrales ont par ailleurs déjà été partiellement démontées.
C'est le cas à Moorburg, qui doit se reconvertir dans le secteur de l'hydrogène, une priorité pour l'avenir énergétique de l'Allemagne.
Dans la salle des turbines, des milliers de petites pièces détachées sont entreposées dans des boîtes. Un rotateur, l'élement permettant à la turbine de tourner, est emballé dans de l'aluminum, prêt à être expédié.
Le transformateur, vaste rectangle entreposé devant le bâtiment, permettant d'envoyer l'électricité dans le réseau, ne dispose plus, lui non plus, de toutes ses pièces.
- Embouteillage -
L'approvisionnement en charbon est tout aussi délicat.
Le faible niveau de l'eau dans les fleuves du pays, soumis à une forte sécheresse, freine considérablement le transport fluvial de marchandises, et notamment de matières premières. Les réseaux de transports routiers et ferroviaires se retrouvent surchargés.
Résultat : la centrale à charbon de l'énergéticien Uniper, Heyden 4, à l'ouest du pays, va redémarrer lundi mais pas à plein régime.
Son exploitation sera "limitée en raison de la capacité insuffisante de transport ferroviaire de charbon vers le site", a indiqué le groupe allemand à propos de cette unité, la plus importante des 27 autorisées par le gouvernement.
Le fournisseur d'énergie STEAG prévoit également de sortir deux centrales de sa réserve, fixant le mois de novembre comme date possible de redémarrage. Mais il prévient qu'il sera difficile de se conformer à la règle imposant de disposer de réserves de houille pour 30 jours de fonctionnement à pleine charge "étant donné la situation logistique tendue du transport ferroviaire".
Pour faire face, Berlin vient d'adopter un décret donnant la priorité aux convois ferroviaires livrant du charbon sur les trains de passagers, une mesure inédite.
Ce recours accru au charbon est un désavoeu pour la coalition allemande, à laquelle participent les Verts qui détiennent le portefeuille de l'Economie. La part du charbon dans la production d'électricité en Allemagne était de 27,4% en 2021, en baisse constante ces dernières années.
Le chancelier allemand Olaf Scholz assure ne pas renoncer à son objectif d'abandonner cette énergie polluante en 2030, et exclut "une renaissance des énergies fossiles".
Y.Jeong--CPN