- Les Tunisiens votent lors de présidentielle avec Kais Saied donné favori
- En Tunisie, début d'une présidentielle pour laquelle Kais Saied part favori
- Journal d'un agriculteur: "quand tu te lances, tu investis autant que tu éternues"
- En Tunisie, début d'une présidentielle où Kais Saied part favori
- Vietnam: pour des jeunes entrepreneurs, ouvrir un café pour s'émanciper
- L'industrie musicale américaine enfin rattrapée par le mouvement #MeToo?
- En Tunisie, une présidentielle sans grand suspense où le sortant Saied part favori
- Gaza: Macron appelle à ne pas livrer certaines armes à Israël, "honte" réplique Netanyahu
- A Mazan, la parole des femmes se libère lors d'une marche pour Gisèle Pélicot
- A Mazan, des roses et beaucoup d'émotion en soutien à Gisèle Pelicot
- Belgique: Greta Thunberg arrêtée à Bruxelles lors d'une manifestation
- La goélette Tara rentre à Lorient, ses cales pleines de promesses scientifiques
- Médias: le groupe Ebra cadre son utilisation de l'IA
- Déçus de la politique, les jeunes Tunisiens veulent massivement quitter le pays
- Après la "disparition" d'un ministère de la Ville, bientôt une disparition des crédits?
- Médecine: les spécialistes plaident pour pouvoir s'adresser des patients entre eux
- Près de Bordeaux, une serre expérimentale prépare les vignes du futur
- Turquie: la lutte contre l'inflation reste inefficace, reprochent des experts
- A l'Assurance maladie, la réforme des médecins conseil passe mal
- Brésil: X a déposé l'argent pour régler ses amendes mais... sur un mauvais compte
- Un boulot le jour, un autre le soir, les électeurs américains essaient de joindre les deux bouts
- Wall Street clôture en hausse, record pour le Dow Jones
- Des dizaines de ports américains rouvrent après la fin de la grève des dockers
- Assurance chômage: la ministre du Travail pour une reprise des négociations "très rapide"
- Exonérations de cotisations: le gouvernement veut récupérer 5 milliards d'euros en 2025 selon des sources syndicales
- Services postaux dans les territoires: l'Etat maintient sa part de 50 millions d'euros (presse)
- Au chevet des éleveurs, premières annonces agricoles pour le gouvernement Barnier
- Réévaluation des retraites: Barnier "ouvert" à d'autres solutions parlementaires
- La Bourse de Paris termine en hausse, profitant de l'emploi américain
- Les dockers américains reprennent le travail après trois jours de grève
- L'UE s'apprête à taxer les voitures électriques chinoises malgré le refus de Berlin
- La justice européenne contredit l'interdiction par la France de l'appellation "steak" végétal
- Wall Street ouvre en hausse, confortée par de bons chiffres sur l'emploi
- UE: feu vert des pays membres pour taxer les voitures électriques chinoises
- La station polaire Tara mise à l'eau avec succès, première mission en 2026
- UE: feu vert des 27 pour taxer les voitures électriques chinoises
- De fortes inondations frappent la Bosnie
- La Bourse de Paris attend le rapport sur l'emploi américain
- Mort de Michel Blanc, clown triste du cinéma français
- Michel Blanc, figure du Splendid, est mort à 72 ans
- Michel Blanc: Jean-Claude Dusse et bien plus...
- Carlos Tavares, patron sans concessions rattrapé par les difficultés
- Plus de ticket de caisse systématique: peu à peu, les clients s'y font
- Le nouveau Premier ministre japonais met en garde contre un monde de plus en plus "divisé"
- Revenu agricole, prix: l'éternelle foire d'empoigne des négociations commerciales
- Cinéma: Kate Winslet en femme libre et pionnière du photojournalisme dans "Lee"
- Les dockers reprennent le travail aux Etats-Unis, après un accord de principe
- A Cuba, les anges gardiens des maisons laissées vides par l'émigration
- Dans les montagnes de Caroline du Nord frappées par l'ouragan, la boue et l'entraide
- Melania Trump défend le droit à l'avortement en pleine campagne de son mari
Procès en appel dans l'affaire d'espionnage chez Ikea: prison avec sursis requise contre l'ancien PDG
"La direction était bien impliquée": lors du procès en appel dans l'affaire dite d'espionnage de salariés chez Ikea France, le parquet général a requis vendredi deux ans de prison avec sursis et 50.000 euros d'amende à l'encontre de son ancien PDG, jugé avec trois autres prévenus.
"Ce n'étaient pas des initiatives locales mais nationales (…) avec toute une série de magasins [visés] et la direction générale était bien impliquée", a souligné l'avocat général Henri Génin lors de ses réquisitions devant la Cour d'appel de Versailles, balayant d'un revers de la main la thèse de "l'œuvre d'un seul homme".
C'est cette hypothèse qui a été avancée jeudi par plusieurs des prévenus pour se dédouaner de leur responsabilité dans ce dossier qui avait fait grand bruit en 2012, après les révélations du Canard enchaîné, puis en 2021 lors du procès en première instance.
Jeudi à la barre, l'ex-PDG de la filiale française du géant de l'ameublement Jean-Louis Baillot a intégralement rejeté la faute de ce système de surveillance illégal et généralisé sur son ancien directeur de gestion des risques Jean-François Paris.
"Nous, on ne le sait pas. On ne le sait pas", ce que trame alors M. Paris, avait-il répété.
"Une fois les instructions données, de manière feutrée et discrète, la direction se retire sur la pointe des pieds et ne veut plus rien savoir", a reformulé vendredi l'avocat général.
En mars 2021, Jean-François Paris avait reconnu au procès en première instance avoir envoyé des listes de salariés "à tester" à Jean-Pierre Fourès, l'ancien directeur de la société d'investigation privée Eirpace et ex-policier des Renseignements généraux.
Des centaines d'employés, entre 2009 et 2012, avaient été ainsi passés au crible, leur patrimoine, vie privée et antécédents judiciaires scrupuleusement épluchés : des "contrôles de masse", avait confessé M. Paris.
-"Coïncidences troublantes"-
L'avocat général a demandé la confirmation des peines prononcées en première instance pour MM. Baillot et Fourès, pour lequel il a requis deux ans de prison avec sursis et 20.000 euros d'amende.
Ce dernier s'est toujours défendu d'avoir demandé à d'anciens collègues de consulter le Système de traitement des infractions constatées (STIC) pour extraire les antécédents judiciaires des salariés.
Mais "52 consultations" concernant des collaborateurs du magasin de Reims depuis Mayotte par un ex-camarade est "une coïncidence plus que troublante", a moqué l'avocat général, rappelant des éléments de l'enquête.
"Des +trucs bizarres+, je n'appelle pas ça une démonstration juridique", a rétorqué le conseil de l'ancien policier Marc François, soulignant que les antécédents judiciaires des salariés pouvaient être vérifiés dans le STIC pour différentes raisons.
Pour l'ancien directeur administratif et financier Dariusz Rychert, qui a contresigné une partie des factures d'Eirpace, "il y a un doute", a admis l'avocat général, qui a requis la relaxe car il a été "mis devant le fait accompli".
Contre Richard Jimenez, directeur de magasin soupçonné d'avoir transmis des listes de salariés, le représentant du parquet a requis huit mois de prison avec sursis et 5.000 euros d'amende, arguant qu'il ne pouvait ignorer que ces intrusions dans la vie privée revêtaient un caractère illégal.
Son avocat Eric Raffin a décrété que son client s'était "contenté d'exécuter une instruction" de la direction.
La société Ikea France est représentée à ce procès en appel : elle n'est pas rejugée au pénal mais seulement intimée, quatre parties civiles ayant fait appel des indemnisations dont le syndicat FO Val d'Oise qui a demandé deux millions d'euros pour le préjudice subi, via son avocat Vincent Lecourt.
"Ce n'est pas sérieux", a jugé l'avocat d'Ikea France Emmanuel Daoud, rappelant que l'entreprise "n'était pas restée les bras croisés" mais avait notamment mis en place une direction juridique à la suite du scandale et réactivé son comité éthique, entre autres mesures.
Les plaidoiries de la défense se poursuivent mercredi.
L.Peeters--CPN