
-
Chikungunya à la Réunion: les autorités retirent de la vaccination les seniors
-
Chikungunya à La Réunion et Mayotte: les autorités retirent de la vaccination les plus de 65 ans
-
Chine: Xi Jinping appelle à "surmonter" les défis pour fabriquer des puces IA
-
Les Bourses mondiales terminent dans le vert à l'issue d'une semaine agitée
-
Wall Street termine en hausse après une semaine agitée
-
Droits de douane: échanges "constructifs" malgré les tensions selon la patronne du FMI
-
La place Saint-Pierre sous cloche avant les funérailles du pape
-
La Bourse de Paris finit en hausse
-
Afflux de colis chinois: des "mesures concrètes" attendues mardi, selon Bercy
-
Le journaliste de l'AFP Jacques Moalic, déporté au camp de Buchenwald, est mort à 102 ans
-
Droits de douane: le FMI appelle l'UE et les Etats-Unis à trouver un terrain d'entente
-
Bayer doute de l'avenir de son herbicide au glyphosate face aux poursuites judiciaires
-
La place Saint-Pierre en effervescence avant les funérailles du pape
-
Réseaux d'eau: le Royaume-Uni face à une facture colossale de 290 milliards de livres
-
BYD double son bénéfice au premier trimestre, à plus d'un milliard d'euros
-
Le gouvernement veut imposer jusqu'à deux jours par mois aux médecins dans les déserts médicaux
-
Dans la vallée de l'Arve, le Mont-Blanc surplombe une chape de pollution
-
"Il serait extrêmement décevant" que l'UE recule sur le climat, s'alarme la DG de la COP30
-
Lycéenne tuée à Nantes: le profil de l'agresseur questionne, vive émotion au lycée
-
La Chine annonce que sa capacité en énergie éolienne et solaire dépasse pour la première fois le thermique
-
La Bourse de Paris dans le vert, optimiste sur la guerre commerciale
-
Pour planter son blé, l'Irak puise dans les nappes phréatiques
-
Lycéenne tuée à Nantes: le profil de l'agresseur examiné, vive émotion au lycée
-
Des négociations économiques cruciales avec Trump attendent le futur Premier ministre canadien
-
Lycéenne tuée à coups de couteau à Nantes: le profil de l'agresseur au centre de l'enquête
-
Ultimes préparatifs pour les funérailles du pape
-
Trump veut ouvrir l'extraction minière sous-marine en eaux internationales, un coup de force
-
Une lycéenne tuée à coups de couteau à Nantes, le suspect hospitalisé après examen psychiatrique
-
Marchés: l'Europe prudente, Wall Street en hausse pour la troisième séance d'affilée
-
Wall Street termine en hausse, pour la troisième séance d'affilée
-
Alphabet (Google) dépasse très largement les attentes au 1T, porté par le "cloud"
-
Guerre commerciale: les "deals" promis par Trump tardent à prendre forme
-
La SNCF dévoile le train "Oxygène" qui remplacera les Intercités Corail
-
Une lycéenne tuée à coups de couteau à Nantes, trois blessés dont un très grièvement
-
ArcelorMittal: face aux 600 suppressions de postes en France, l'Etat sommé d'intervenir
-
Washington secoue le sommet sur l'énergie en fustigeant les politiques anti-fossiles
-
Cinéma: après Netflix, Amazon saisit la justice contre la chronologie des médias
-
L'union fait la force des femelles bonobos
-
Une lycéenne mortellement poignardée et trois blessés dans une attaque dans un lycée privé de Nantes
-
La Bourse de Paris clôt sur une hausse timide, après une salve de résultats
-
Les Bourses mondiales prudentes face aux tensions commerciales, en pleine saison de résultats
-
Missions du FMI: Bessent a "soulevé des points importants", estime la directrice générale du FMI
-
Wall Street dispersée, entre résultats d'entreprises mitigés et incertitudes commerciales
-
Les Bourses mondiales timides, entre tensions commerciales et résultats d'entreprises
-
Arcelor Mittal: "L'Etat français doit intervenir au capital", estime François Ruffin
-
Climat: des pays accusés de "jouer" avec les forêts pour réduire leur ambition
-
Washington secoue le sommet sur l'énergie en fustigeant les politiques "dangereuses" contre les fossiles
-
Les Bourses prudentes, entre guerre commerciale et résultats d'entreprises
-
Le maire de Budapest, épine dans le pied d'Orban
-
Préavis de grèves à la SNCF: le désaccord continue entre syndicats et direction

Les convois anti-pass à Paris, sur les Champs-Élysées
Une partie des milliers d'opposants au pass vaccinal, dont les convois se dirigeaient vers Paris, a réussi samedi à atteindre les Champs-Élysées, déclenchant rapidement l'intervention des forces de l'ordre pour les disperser, et s'est mêlée aux manifestations anti-pass autorisées.
Rassemblement hétéroclite d'opposants au président Emmanuel Macron, au pass vaccinal et de "gilets jaunes", ceux qui se font appeler "convois de la liberté" se sont constitués sur le modèle de la mobilisation qui paralyse actuellement la capitale canadienne Ottawa.
Voitures, camping-cars et camionnettes sont partis de Nice, Lille, Strasbourg, Vimy (Pas-de-Calais) ou Châteaubourg (Ille-et-Vilaine), circulant pendant deux ou trois jours à vitesse réduite sur des routes secondaires pour rejoindre la capitale.
Parmi les consignes disparates qui circulaient dans le mouvement: un appel au rassemblement sur les Champs-Elysées.
La situation s'est ensuite tendue: la place de l'Arc-de-Triomphe puis l'avenue de Champs-Élysées ont progressivement été évacuées par les forces de l'ordre à coups de gaz lacrymogènes.
"On était depuis hier 17H00 sur Paris, tel un cheval de Troie. On était invisibles, on voulait se fondre dans la masse. Moi je suis +gilet jaune+ mais y a beaucoup de primos manifestants", a déclaré à l'AFP Laure 57 ans monitrice d'auto école en Seine-et-Marne "contre le pass vaccinal", en fuyant les lacrymogènes.
Comme beaucoup de manifestants, elle a refusé de donner son nom.
- Pouvoir d'achat -
D'autres personnes venues avec les convois anti-pass et affirmant défendre "la liberté" mais aussi le pouvoir d'achat, ont également rejoints les traditionnelles manifestations pour protester contre le pass vaccinal autorisées samedi à Paris.
A la mi-journée, quelques centaines de personnes étaient rassemblées place d'Italie pour une manifestation de "gilets jaunes" qui devait se diriger vers la place de la Nation. Dans le cortège, au milieu de quelques drapeaux français, Jean-Paul Lavigne, 65 ans dont 40 ans d'usine, est venu d'Albi dans un des "convois de la liberté" jeudi.
Tenant un drapeau occitan, il a expliqué vouloir manifester contre la hausse des carburants, de l'électricité, de l'alimentation, mais aussi contre les vaccins, "un mensonge de notre gouvernement", qu'il accuse d'être "là pour nous dépouiller, pour imposer un contrôle à la chinoise".
"Tous avec les convois", entendait-on au mégaphone dans un autre rassemblement, celui organisé par le mouvement Les Patriotes de Florian Philippot, place du Palais Royal.
Aurélie M., 42 ans, assistante de direction en région parisienne, non vaccinée, se désole de "ne plus pouvoir prendre le TGV malgré des autotests mais de pouvoir emprunter la ligne 13 de métro, bondée". "Il y a plein d'incohérences injustes", dénonce-t elle.
- "Colère" -
Porte de Saint-Cloud, la circulation avait été très perturbée en fin de matinée par les forces de l'ordre, qui contrôlaient les automobilistes avant de les laisser repartir dans un concert de klaxons, ont constaté des journalistes de l'AFP.
A un point de rassemblement, dans la forêt de Fontainebleau, environ 400 véhicules étaient stationnés à la mi-journée selon une source policière.
Dans la capitale, près de 7.200 policiers et gendarmes ont été déployés, selon la préfecture, qui indiquait avoir interpellé 14 personnes à 15H15.
Le Premier ministre Jean Castex a promis d'être inflexible face au mouvement. "S'ils bloquent la circulation ou s'ils tentent de bloquer la capitale, il faut être très ferme", a-t-il insisté vendredi sur France 2.
"Nous sommes tous collectivement fatigués par ce que nous vivons depuis deux ans", a déclaré le président Emmanuel Macron dans un entretien vendredi au quotidien Ouest-France.
"Cette fatigue s'exprime de plusieurs manières: par du désarroi chez les uns, de la dépression chez d'autres. On voit une souffrance mentale très forte, chez nos jeunes et moins jeunes. Et parfois, cette fatigue se traduit aussi par de la colère. Je l'entends et la respecte".
"Mais", a-t-il ajouté, "j'en appelle au plus grand calme".
- "Mensonge" -
L'interdiction de rassemblement des convois a été maintenue vendredi soir par le tribunal administratif de Paris, qui a rejeté deux recours.
"Le droit de manifester et d'avoir une opinion sont un droit constitutionnellement garanti dans notre République et dans notre démocratie. Le droit de bloquer les autres ou d'empêcher d'aller et venir ne l'est pas", a estimé Jean Castex.
A deux mois de l'élection présidentielle, le gouvernement affirme envisager pour fin mars ou début avril la levée du pass vaccinal et compte supprimer dès le 28 février l'obligation de porter un masque dans les lieux où le pass est exigé.
burx-etr/cb/lum
C.Smith--CPN