- Le métro de Tokyo prépare son entrée en Bourse, la plus grosse au Japon depuis 2018
- Le Nobel de médecine décerné aux Américains Victor Ambros et Gary Ruvkun pour la découverte des microARN
- Atos: le rachat des activités stratégiques par l'Etat reporté
- Le président des Maldives en visite d'Etat en Inde pour relancer la coopération bilatérale
- La Bourse de Paris sans direction claire
- Rachat des activités stratégiques d'Atos: pas d'accord avec l'Etat, prolongation des discussions
- Météo: Lozère, Ardèche et Gard en vigilance orange pluie-inondation à partir de 22H00
- La médecine donne le coup d'envoi des Nobel, les traitements du cancer et des maladies cardiovasculaires en vue
- La Floride se prépare à un nouvel ouragan
- La sonde Hera bientôt en route pour étudier un astéroïde dévié par la Nasa
- Les Tunisiens votent lors de présidentielle avec Kais Saied donné favori
- En Tunisie, début d'une présidentielle pour laquelle Kais Saied part favori
- Journal d'un agriculteur: "quand tu te lances, tu investis autant que tu éternues"
- En Tunisie, début d'une présidentielle où Kais Saied part favori
- Vietnam: pour des jeunes entrepreneurs, ouvrir un café pour s'émanciper
- L'industrie musicale américaine enfin rattrapée par le mouvement #MeToo?
- En Tunisie, une présidentielle sans grand suspense où le sortant Saied part favori
- Gaza: Macron appelle à ne pas livrer certaines armes à Israël, "honte" réplique Netanyahu
- A Mazan, la parole des femmes se libère lors d'une marche pour Gisèle Pélicot
- A Mazan, des roses et beaucoup d'émotion en soutien à Gisèle Pelicot
- Belgique: Greta Thunberg arrêtée à Bruxelles lors d'une manifestation
- La goélette Tara rentre à Lorient, ses cales pleines de promesses scientifiques
- Médias: le groupe Ebra cadre son utilisation de l'IA
- Déçus de la politique, les jeunes Tunisiens veulent massivement quitter le pays
- Après la "disparition" d'un ministère de la Ville, bientôt une disparition des crédits?
- Médecine: les spécialistes plaident pour pouvoir s'adresser des patients entre eux
- Près de Bordeaux, une serre expérimentale prépare les vignes du futur
- Turquie: la lutte contre l'inflation reste inefficace, reprochent des experts
- A l'Assurance maladie, la réforme des médecins conseil passe mal
- Brésil: X a déposé l'argent pour régler ses amendes mais... sur un mauvais compte
- Un boulot le jour, un autre le soir, les électeurs américains essaient de joindre les deux bouts
- Wall Street clôture en hausse, record pour le Dow Jones
- Des dizaines de ports américains rouvrent après la fin de la grève des dockers
- Assurance chômage: la ministre du Travail pour une reprise des négociations "très rapide"
- Exonérations de cotisations: le gouvernement veut récupérer 5 milliards d'euros en 2025 selon des sources syndicales
- Services postaux dans les territoires: l'Etat maintient sa part de 50 millions d'euros (presse)
- Au chevet des éleveurs, premières annonces agricoles pour le gouvernement Barnier
- Réévaluation des retraites: Barnier "ouvert" à d'autres solutions parlementaires
- La Bourse de Paris termine en hausse, profitant de l'emploi américain
- Les dockers américains reprennent le travail après trois jours de grève
- L'UE s'apprête à taxer les voitures électriques chinoises malgré le refus de Berlin
- La justice européenne contredit l'interdiction par la France de l'appellation "steak" végétal
- Wall Street ouvre en hausse, confortée par de bons chiffres sur l'emploi
- UE: feu vert des pays membres pour taxer les voitures électriques chinoises
- La station polaire Tara mise à l'eau avec succès, première mission en 2026
- UE: feu vert des 27 pour taxer les voitures électriques chinoises
- De fortes inondations frappent la Bosnie
- La Bourse de Paris attend le rapport sur l'emploi américain
- Mort de Michel Blanc, clown triste du cinéma français
- Michel Blanc, figure du Splendid, est mort à 72 ans
Après ses excuses, tout reste à faire pour Liz Truss
Après ses excuses pour ses "erreurs" et après l'humiliation de l'abandon de son programme économique, la Première ministre britannique Liz Truss doit convaincre mardi de sa capacité à rester à Downing Street.
"En poste mais pas au pouvoir", titre mardi le Daily Mail. "Humiliée", écrit de son côté le tabloïd de gauche The Mirror.
La mise en pièces lundi des baisses d'impôts promises par le tout nouveau ministre des Finances Jeremy Hunt ont ramené un semblant de calme sur les marchés financiers. Mais sur le plan politique, Liz Truss sort de l'épisode avec son autorité en lambeaux, contrainte d'appliquer une politique qu'elle rejetait encore récemment, impopulaire comme rarement l'a été un dirigeant britannique et ouvertement contestée par une partie de sa majorité après seulement six semaines en poste.
"Il est difficile de concevoir une crise politique et économique plus grave", écrit le journal conservateur le Daily Telegraph, qui se demande si sa majorité, mal en point après 12 ans au pouvoir est "prête à lui donner du répit".
- Popularité en berne -
Après trois jours de silence pendant lesquels Jeremy Hunt est apparu comme l'homme aux commandes, Liz Truss a admis lundi soir sur la BBC "des erreurs".
La Première ministre conservatrice a promis de les "réparer", en se disant "désolée" et assuré vouloir rester en poste pour mener la campagne des prochaines élections prévues dans deux ans, malgré des sondages calamiteux face à l'opposition travailliste.
D'après l'institut YouGov, un Britannique sur dix a une opinion favorable de la Première ministre. Ce pourcentage grimpe seulement à 20% chez les électeurs du parti conservateur.
Et 55% des membres de cette formation politique estiment que Liz Truss devrait démissionner alors que 38% souhaitent qu'elle reste en poste. Un tiers voudraient que Boris Johnson revienne au pouvoir.
La présentation fin septembre de projets de baisses d'impôts massives et d'un soutien colossal aux factures énergétiques avaient fait craindre un dérapage des comptes publics.
La livre avait chuté à un plus bas historique et les taux d'emprunt à long terme de l'Etat avaient flambé. La Banque d'Angleterre avait dû intervenir pour empêcher la situation de dégénérer en crise financière.
Si un certain calme est revenu, les investisseurs restent nerveux: après un fort rebond lundi, la livre repartait en légère baisse mardi, tandis que les taux de la dette publique remontaient. Et les Britanniques, déjà confrontés à une chute historique de leur pouvoir d'achat, payent déjà les pots cassés avec des crédits immobiliers plus coûteux et les fonds de pensions gérant leurs retraites fragilisés.
- "Position intenable" -
"Tant de mal a déjà été fait", a critiqué Rachel Reeves, responsable des questions financières au "Labour", estimant que des excuses ne suffisent pas. Le chef de ce parti Keir Starmer a jugé que le gouvernement n'avait désormais "pas de politique économique" après avoir "démoli" ses projets annoncés fin septembre.
Mais dans l'immédiat, Liz Truss va devoir gagner la confiance de son propre parti, où les appels à la démission se sont multipliés. Un premier test politique majeur l'attend mercredi avec sa séance hebdomadaire de questions-réponses au Parlement.
"Sa position est intenable", a déclaré le député Charles Walker. Cette situation "peut seulement être corrigée" avec "un nouveau Premier ministre".
Liz Truss ayant refusé de démissionner et faute de remplaçant évident, il n'est pas facile de l'évincer pour les Tories. Ben Wallace, le ministre de la Défense qui fait figure de potentiel successeur, et le nouveau ministre des Finances Jeremy Hunt ont dit qu'ils n'étaient pas intéressés.
- "Ses propres funérailles" -
La journée de lundi a ressemblé à un chemin de croix pour Liz Truss.
Jeremy Hunt a annoncé qu'il abandonnait "presque toutes" les mesures budgétaires annoncées par son prédécesseur.
Liz Truss a ensuite envoyé la ministre Penny Mordaunt, chargée des relations avec le Parlement, répondre à l'opposition à la chambre des Communes. Puis elle s'est assise, silencieuse, le visage fermé, à Westminster aux côtés du chancelier de l'Echiquier.
"C'était atroce à regarder", écrit le Times. "Liz Truss était comme une personne en deuil à ses propres funérailles", pour le Sun.
H.Meyer--CPN