- L'ouragan Milton se renforce en catégorie 4, menace le Mexique et la Floride
- Après un gros dérapage, la France promet à l'UE de corriger son déficit budgétaire
- Wall Street ouvre en baisse, les données sur l'inflation en ligne de mire
- Alsace: opération escargot contre un projet de taxe poids lourds
- Un an après le 7-Octobre, des dirigeants redisent leur "horreur", d'autres accusent Israël
- COP16: Alex Lucitante, une voix indigène et de "résistance" pour la nature
- L'ex-impératrice du Japon, Michiko, va être opérée d'une fracture
- Le métro de Tokyo prépare son entrée en Bourse, la plus grosse au Japon depuis 2018
- Le Nobel de médecine décerné aux Américains Victor Ambros et Gary Ruvkun pour la découverte des microARN
- Atos: le rachat des activités stratégiques par l'Etat reporté
- Le président des Maldives en visite d'Etat en Inde pour relancer la coopération bilatérale
- La Bourse de Paris sans direction claire
- Rachat des activités stratégiques d'Atos: pas d'accord avec l'Etat, prolongation des discussions
- Météo: Lozère, Ardèche et Gard en vigilance orange pluie-inondation à partir de 22H00
- La médecine donne le coup d'envoi des Nobel, les traitements du cancer et des maladies cardiovasculaires en vue
- La Floride se prépare à un nouvel ouragan
- La sonde Hera bientôt en route pour étudier un astéroïde dévié par la Nasa
- Les Tunisiens votent lors de présidentielle avec Kais Saied donné favori
- En Tunisie, début d'une présidentielle pour laquelle Kais Saied part favori
- Journal d'un agriculteur: "quand tu te lances, tu investis autant que tu éternues"
- En Tunisie, début d'une présidentielle où Kais Saied part favori
- Vietnam: pour des jeunes entrepreneurs, ouvrir un café pour s'émanciper
- L'industrie musicale américaine enfin rattrapée par le mouvement #MeToo?
- En Tunisie, une présidentielle sans grand suspense où le sortant Saied part favori
- Gaza: Macron appelle à ne pas livrer certaines armes à Israël, "honte" réplique Netanyahu
- A Mazan, la parole des femmes se libère lors d'une marche pour Gisèle Pélicot
- A Mazan, des roses et beaucoup d'émotion en soutien à Gisèle Pelicot
- Belgique: Greta Thunberg arrêtée à Bruxelles lors d'une manifestation
- La goélette Tara rentre à Lorient, ses cales pleines de promesses scientifiques
- Médias: le groupe Ebra cadre son utilisation de l'IA
- Déçus de la politique, les jeunes Tunisiens veulent massivement quitter le pays
- Après la "disparition" d'un ministère de la Ville, bientôt une disparition des crédits?
- Médecine: les spécialistes plaident pour pouvoir s'adresser des patients entre eux
- Près de Bordeaux, une serre expérimentale prépare les vignes du futur
- Turquie: la lutte contre l'inflation reste inefficace, reprochent des experts
- A l'Assurance maladie, la réforme des médecins conseil passe mal
- Brésil: X a déposé l'argent pour régler ses amendes mais... sur un mauvais compte
- Un boulot le jour, un autre le soir, les électeurs américains essaient de joindre les deux bouts
- Wall Street clôture en hausse, record pour le Dow Jones
- Des dizaines de ports américains rouvrent après la fin de la grève des dockers
- Assurance chômage: la ministre du Travail pour une reprise des négociations "très rapide"
- Exonérations de cotisations: le gouvernement veut récupérer 5 milliards d'euros en 2025 selon des sources syndicales
- Services postaux dans les territoires: l'Etat maintient sa part de 50 millions d'euros (presse)
- Au chevet des éleveurs, premières annonces agricoles pour le gouvernement Barnier
- Réévaluation des retraites: Barnier "ouvert" à d'autres solutions parlementaires
- La Bourse de Paris termine en hausse, profitant de l'emploi américain
- Les dockers américains reprennent le travail après trois jours de grève
- L'UE s'apprête à taxer les voitures électriques chinoises malgré le refus de Berlin
- La justice européenne contredit l'interdiction par la France de l'appellation "steak" végétal
- Wall Street ouvre en hausse, confortée par de bons chiffres sur l'emploi
Liz Truss sur le départ, une campagne éclair pour Downing Street commence
Au lendemain de l'annonce de la démission de la Première ministre britannique Liz Truss, la campagne pour lui succéder commence vendredi, pour que le Royaume-Uni ait un nouveau chef de gouvernement au plus tard dans une semaine.
Aucun candidat ne s'est encore officiellement lancé dans la course, mais parmi les potentiels prétendants figurent l'ex-ministre des Finances Rishi Sunak, l'actuelle ministre chargée des relations avec le Parlement Penny Mordaunt... et même l'ex-Premier ministre Boris Johnson, qui tenterait un grand retour un peu plus de trois mois après avoir été poussé à la démission à la suite d'une succession de scandales.
Arrivée 44 jours auparavant à son poste, Liz Truss, très impopulaire, a fini par abandonner. Elle a été emportée par une profonde crise de confiance après des revirements pour calmer la tempête sur les marchés déclenchée par les annonces budgétaires de son gouvernement.
"Etant donné la situation, je ne peux accomplir le mandat pour lequel j'ai été élue par le Parti conservateur", a déclaré jeudi cette femme de 47 ans devant le 10 Downing Street, annonçant sa démission dans une brève allocution.
La veille encore pourtant, elle se présentait au Parlement comme une "battante", "pas quelqu'un qui démissionne", mais l'ampleur du sentiment de défiance a eu raison de sa détermination, faisant d'elle le plus éphémère chef de gouvernement qu'ait connu le Royaume-Uni.
D'heure en heure jeudi, la liste des députés qui demandaient son départ s'est allongée, ne laissant d'autre choix à Liz Truss que de partir.
- Processus accéléré -
Son successeur prendra la tête d'un pays plongé dans une grave crise du coût de la vie, avec une inflation qui dépasse les 10%, au plus haut depuis 40 ans. Le contexte social est tendu au Royaume-Uni, où les grèves se sont multipliées ces derniers mois, dans les transports notamment.
Afin qu'un nouveau Premier ministre soit désigné d'ici au vendredi 28 octobre, un processus accéléré a été mis en place par le Parti conservateur, qui est au pouvoir depuis douze ans.
Les prétendants devront avoir les parrainages d'au moins 100 députés tories d'ici à lundi 14H00 (13H00 GMT). Un seuil qui limite ainsi à trois au maximum le nombre des candidats, le parti comptant 357 députés à la Chambre des Communes.
Ensuite, les députés devront soit se mettre d'accord sur deux noms que les 170.000 adhérents du parti devront départager par un vote en ligne d'ici au 28 octobre, soit sur le nom d'une seule personne qui entrerait alors immédiatement à Downing Street. En attendant, Liz Truss reste au pouvoir.
Pour le politologue Tim Bale, professeur à l'université Queen Mary de Londres, le seuil des 100 parrainages écarte "probablement" Boris Johnson. "Je ne pense pas que les députés veuillent revenir en arrière", a-t-il déclaré à l'AFP. En juillet, "les deux tiers des électeurs voulaient qu'ils démissionne", rappelle-t-il.
"Cela relève de l'imaginaire de penser que les électeurs veuillent son retour", a-t-il poursuivi, avant de conclure : "mais certains députés conservateurs vivent dans un monde imaginaire".
Selon un sondage YouGov publié jeudi soir, huit Britanniques sur dix estiment que Liz Truss a eu raison de partir.
C'est la présentation le 23 septembre d'un mini-budget contenant des aides pour régler les factures énergétiques mais aussi des baisses d'impôts massives et non financées qui a provoqué la fin de la Première ministre. Ce plan avait fait chuter la livre à son plus bas historique et affolé les marchés, manquant de dégénérer en crise financière sans l'intervention dans l'urgence de la Banque d'Angleterre.
Liz Truss a eu beau remercier son ministre des Finances Kwasi Kwarteng avant d'abandonner son projet, elle n'a pas réussi à redresser la barre, au point de battre des records d'impopularité.
Au moment où l'opposition travailliste terrasse les conservateurs dans toutes les études d'opinion, son chef Keir Starmer a appelé à des élections législatives "maintenant". La Première ministre écossaise Nicola Sturgeon (indépendantiste) a quant à elle jugé qu'il s'agissait d'un "impératif démocratique".
O.Ignatyev--CPN