- Un dessin animé avec la guerre d'Algérie en toile de fond bientôt sur France Télé
- Retraites: l'intersyndicale "prête" à discuter avec le gouvernement mais redit "non" au départ à 64 ans
- Défense planétaire: Hera a décollé pour étudier l'astéroïde Dimorphos
- Pluie-inondations : onze départements en vigilance orange
- L'ouragan Milton se renforce en catégorie 4, menace le Mexique et la Floride
- Après un gros dérapage, la France promet à l'UE de corriger son déficit budgétaire
- Wall Street ouvre en baisse, les données sur l'inflation en ligne de mire
- Alsace: opération escargot contre un projet de taxe poids lourds
- Un an après le 7-Octobre, des dirigeants redisent leur "horreur", d'autres accusent Israël
- COP16: Alex Lucitante, une voix indigène et de "résistance" pour la nature
- L'ex-impératrice du Japon, Michiko, va être opérée d'une fracture
- Le métro de Tokyo prépare son entrée en Bourse, la plus grosse au Japon depuis 2018
- Le Nobel de médecine décerné aux Américains Victor Ambros et Gary Ruvkun pour la découverte des microARN
- Atos: le rachat des activités stratégiques par l'Etat reporté
- Le président des Maldives en visite d'Etat en Inde pour relancer la coopération bilatérale
- La Bourse de Paris sans direction claire
- Rachat des activités stratégiques d'Atos: pas d'accord avec l'Etat, prolongation des discussions
- Météo: Lozère, Ardèche et Gard en vigilance orange pluie-inondation à partir de 22H00
- La médecine donne le coup d'envoi des Nobel, les traitements du cancer et des maladies cardiovasculaires en vue
- La Floride se prépare à un nouvel ouragan
- La sonde Hera bientôt en route pour étudier un astéroïde dévié par la Nasa
- Les Tunisiens votent lors de présidentielle avec Kais Saied donné favori
- En Tunisie, début d'une présidentielle pour laquelle Kais Saied part favori
- Journal d'un agriculteur: "quand tu te lances, tu investis autant que tu éternues"
- En Tunisie, début d'une présidentielle où Kais Saied part favori
- Vietnam: pour des jeunes entrepreneurs, ouvrir un café pour s'émanciper
- L'industrie musicale américaine enfin rattrapée par le mouvement #MeToo?
- En Tunisie, une présidentielle sans grand suspense où le sortant Saied part favori
- Gaza: Macron appelle à ne pas livrer certaines armes à Israël, "honte" réplique Netanyahu
- A Mazan, la parole des femmes se libère lors d'une marche pour Gisèle Pélicot
- A Mazan, des roses et beaucoup d'émotion en soutien à Gisèle Pelicot
- Belgique: Greta Thunberg arrêtée à Bruxelles lors d'une manifestation
- La goélette Tara rentre à Lorient, ses cales pleines de promesses scientifiques
- Médias: le groupe Ebra cadre son utilisation de l'IA
- Déçus de la politique, les jeunes Tunisiens veulent massivement quitter le pays
- Après la "disparition" d'un ministère de la Ville, bientôt une disparition des crédits?
- Médecine: les spécialistes plaident pour pouvoir s'adresser des patients entre eux
- Près de Bordeaux, une serre expérimentale prépare les vignes du futur
- Turquie: la lutte contre l'inflation reste inefficace, reprochent des experts
- A l'Assurance maladie, la réforme des médecins conseil passe mal
- Brésil: X a déposé l'argent pour régler ses amendes mais... sur un mauvais compte
- Un boulot le jour, un autre le soir, les électeurs américains essaient de joindre les deux bouts
- Wall Street clôture en hausse, record pour le Dow Jones
- Des dizaines de ports américains rouvrent après la fin de la grève des dockers
- Assurance chômage: la ministre du Travail pour une reprise des négociations "très rapide"
- Exonérations de cotisations: le gouvernement veut récupérer 5 milliards d'euros en 2025 selon des sources syndicales
- Services postaux dans les territoires: l'Etat maintient sa part de 50 millions d'euros (presse)
- Au chevet des éleveurs, premières annonces agricoles pour le gouvernement Barnier
- Réévaluation des retraites: Barnier "ouvert" à d'autres solutions parlementaires
- La Bourse de Paris termine en hausse, profitant de l'emploi américain
Boris Johnson se retire de la course à Downing Street
L'ancien Premier ministre britannique Boris Johnson s'est retiré dimanche soir de la course à Downing Street, dans un coup de théâtre spectaculaire à quelques heures de la clôture des candidatures.
Alors que ces candidatures doivent se clore lundi à 14h00 (13h00 GMT), M. Johnson a affirmé dans un communiqué qu'il avait obtenu les 100 parrainages nécessaires pour se présenter. Mais a-t-il déclaré, "ces derniers jours, je suis arrivé à la triste conclusion que ce ne serait simplement pas la bonne chose à faire. Vous ne pouvez pas gouverner efficacement si vous n'avez pas un parti uni au parlement" a-t-il ajouté.
Il se dit convaincu qu'il aurait eu, s'il était candidat, "une bonne chance (...) de retourner à Downing Street" et se dit "bien placé" pour mener son camp lors des prochaines législatives prévues dans deux ans.
Ce retrait pourrait ouvrir la voie à la nomination de l'ancien ministre des Finances Risi Sunak dès lundi: il est pour l'instant le seul candidat ayant les 100 soutiens nécessaires. L'autre candidate, la ministre des relations avec le Parlement Penny Mordaunt, en est loin.
Durant un week-end d'intenses tractations, M. Sunak, 42 ans, s'était lancé dimanche dans la course pour succéder à Liz Truss, qui a démissionné après seulement 44 jours au pouvoir.
"Je veux redresser notre économie, unir notre parti et agir pour notre pays", a-t-il déclaré en annonçant sa candidature sur Twitter, promettant "intégrité, professionnalisme et responsabilité".
Le camp de Boris Johnson avait tout le weekend affirmé que l'ancien Premier ministre de 58 ans, revenu samedi de vacances dans les Caraïbes, avait aussi atteint les 100 soutiens, contredisant au moins trois décomptes officieux qui lui donnaient dimanche soir entre 57 et 76 soutiens déclarés.
"J'ai parlé à Boris Johnson et clairement il va se présenter", avait affirmé un de ses proches, le ministre Jacob Rees-Mogg.
La deuxième candidate déclarée, la ministre des Relations avec le Parlement Penny Mordaunt, avait selon son entourage été approchée par Boris Johnson qui lui aurait demandé de se désister en sa faveur. Mme Mordaunt a déclaré sur la BBC qu'elle était candidate "pour gagner".
Le soutien à Rishi Sunak "augmente d'heure en heure", avait aussi déclaré Dominic Raab, ancien vice-premier ministre de Boris Johnson.
- "Désastre garanti" -
Parmi ses récents soutiens les plus remarqués, celui de l'ancienne ministre de l'Intérieur Suella Braverman, influente dans l'aile droite du parti et depuis des années fidèle à Boris Johnson.
Même s'ils ne le soutiennent pas, de nombreux députés conservateurs ont pris soin de professer leur affection pour Boris Johnson, contraint à démissionner début juillet après un trop plein de scandales et de mensonges. Cet éternel optimiste et ancien "héros" du Brexit reste populaire auprès de la base du parti.
Mais pour beaucoup, y compris dans son camp, il est trop controversé pour revenir à Downing Street. D'autant qu'il fait toujours l'objet d'une enquête parlementaire, qui doit démarrer prochainement, pour établir s'il a menti au parlement sur le "partygate" ces fêtes illégales à Downing Street durant le confinement anti-Covid.
"Ce serait un désastre garanti", a déclaré dimanche Steve Baker, ministre pour l'Irlande du Nord, prédisant qu'un gouvernement Johnson imploserait en quelques mois.
Rishi Sunak, gardien de l'orthodoxie budgétaire et bourreau de travail, leur apparaît comme un meilleur choix alors que le pays traverse une grave crise économique et sociale, encore aggravée par les errements calamiteux de Liz Truss qui ont déstabilisé les marchés et fait chuter la livre.
M. Sunak avait régulièrement mis en garde cet été contre le plan économique de Liz Truss. Il n'avait pas convaincu les militants du parti, qui avaient le dernier mot et l'avaient élue.
La campagne pour la remplacer ne durera au mieux que quelques jours.
Si Penny Mordaunt ne se retire pas et atteint les 100 parrainages, les députés conservateurs voteront lundi après-midi, de manière indicative, pour indiquer à la base du parti qui est leur préféré.
Les membres pourront ensuite voter en ligne jusqu'au 28 octobre. Le vote indicatif des députés n'existait pas cet été, quand les quelque 140.000 votants du parti avaient élu Liz Truss, alors que les députés lui préféraient Rishi Sunak.
Le prochain Premier ministre conservateur sera le troisième en deux mois, et le cinquième depuis 2016.
A.Samuel--CPN