- Les grandes banques toujours accros au charbon, selon un centre de recherche
- Après l'ouragan Hélène, frustration et désinformation sur l'aide alimentent la défiance
- Wall Street clôture en baisse, peine à trouver un élan
- La justice de l'Etat américain de Géorgie rétablit l'interdiction de l'avortement après six semaines
- Tunisie: le président Kais Saied réélu avec un score écrasant de 90,7%
- Trump accuse les migrants d'importer des "mauvais gènes" aux Etats-Unis
- ZFE: le Grand Paris accorde de la souplesse aux véhicules Crit'Air 3
- La Bourse de Paris termine en hausse dans une séance calme
- Face à l'envolée des températures, Dubaï adopte les plages de nuit
- Une nation en souffrance: des Israéliens témoignent un an après le 7 octobre
- Milton, ouragan de catégorie maximale, menace le Mexique et la Floride
- Un dessin animé avec la guerre d'Algérie en toile de fond bientôt sur France Télé
- Retraites: l'intersyndicale "prête" à discuter avec le gouvernement mais redit "non" au départ à 64 ans
- Défense planétaire: Hera a décollé pour étudier l'astéroïde Dimorphos
- Pluie-inondations : onze départements en vigilance orange
- L'ouragan Milton se renforce en catégorie 4, menace le Mexique et la Floride
- Après un gros dérapage, la France promet à l'UE de corriger son déficit budgétaire
- Wall Street ouvre en baisse, les données sur l'inflation en ligne de mire
- Alsace: opération escargot contre un projet de taxe poids lourds
- Un an après le 7-Octobre, des dirigeants redisent leur "horreur", d'autres accusent Israël
- COP16: Alex Lucitante, une voix indigène et de "résistance" pour la nature
- L'ex-impératrice du Japon, Michiko, va être opérée d'une fracture
- Le métro de Tokyo prépare son entrée en Bourse, la plus grosse au Japon depuis 2018
- Le Nobel de médecine décerné aux Américains Victor Ambros et Gary Ruvkun pour la découverte des microARN
- Atos: le rachat des activités stratégiques par l'Etat reporté
- Le président des Maldives en visite d'Etat en Inde pour relancer la coopération bilatérale
- La Bourse de Paris sans direction claire
- Rachat des activités stratégiques d'Atos: pas d'accord avec l'Etat, prolongation des discussions
- Météo: Lozère, Ardèche et Gard en vigilance orange pluie-inondation à partir de 22H00
- La médecine donne le coup d'envoi des Nobel, les traitements du cancer et des maladies cardiovasculaires en vue
- La Floride se prépare à un nouvel ouragan
- La sonde Hera bientôt en route pour étudier un astéroïde dévié par la Nasa
- Les Tunisiens votent lors de présidentielle avec Kais Saied donné favori
- En Tunisie, début d'une présidentielle pour laquelle Kais Saied part favori
- Journal d'un agriculteur: "quand tu te lances, tu investis autant que tu éternues"
- En Tunisie, début d'une présidentielle où Kais Saied part favori
- Vietnam: pour des jeunes entrepreneurs, ouvrir un café pour s'émanciper
- L'industrie musicale américaine enfin rattrapée par le mouvement #MeToo?
- En Tunisie, une présidentielle sans grand suspense où le sortant Saied part favori
- Gaza: Macron appelle à ne pas livrer certaines armes à Israël, "honte" réplique Netanyahu
- A Mazan, la parole des femmes se libère lors d'une marche pour Gisèle Pélicot
- A Mazan, des roses et beaucoup d'émotion en soutien à Gisèle Pelicot
- Belgique: Greta Thunberg arrêtée à Bruxelles lors d'une manifestation
- La goélette Tara rentre à Lorient, ses cales pleines de promesses scientifiques
- Médias: le groupe Ebra cadre son utilisation de l'IA
- Déçus de la politique, les jeunes Tunisiens veulent massivement quitter le pays
- Après la "disparition" d'un ministère de la Ville, bientôt une disparition des crédits?
- Médecine: les spécialistes plaident pour pouvoir s'adresser des patients entre eux
- Près de Bordeaux, une serre expérimentale prépare les vignes du futur
- Turquie: la lutte contre l'inflation reste inefficace, reprochent des experts
Bolsonaro battu: manifestations au Brésil pour une intervention de l'armée
Des dizaines de milliers de manifestants ont exigé mercredi une intervention militaire dans de nombreuses villes du Brésil, dont Sao Paulo, Brasilia et Rio après la défaite électorale de Jair Bolsonaro .
Des bolsonaristes bloquaient par ailleurs toujours des routes mercredi dans plus de la moitié des Etats, même si les barrages étaient moins nombreux.
Ces protestations avaient lieu au lendemain de l'allocution du président d'extrême droite Jair Bolsonaro, ex-capitaine de l'armée nostalgique de la dictature militaire (1964-85), battu de peu à la présidentielle dimanche.
Il a rompu un lourd silence de deux jours pour dire qu'il "respecterait" la Constitution et a donné le feu vert à la transition avec son successeur de gauche Lula - tout en délivrant un message reçu comme un encouragement par ses soutiens. "Les manifestations pacifiques seront toujours bienvenues", a-t-il dit.
En début d'après-midi, aucune violence n'avait été rapportée dans le pays, qui célébrait un jour férié.
A Sao Paulo, des milliers de bolsonaristes manifestaient devant le commandement militaire du Sud-est, exigeant une intervention de l'Armée aux cris de "intervention fédérale tout de suite", a constaté une journaliste de l'AFP-TV.
Une manifestation similaire devant le quartier général de l'Armée à Brasilia réunissait également des milliers de protestataires, selon un photographe de l'AFP, certains scandant "résistance civile".
Même scénario à Rio de Janeiro, où des milliers de manifestants chantaient devant le commandement militaire: "Lula, voleur, ta place est en prison", selon un journaliste de l'AFP-TV.
"On demande (...) une intervention militaire pour que notre pays ne devienne pas communiste", a expliqué à l'AFP-TV à Sao Paulo Rodrigo da Mata, un vendeur de 41 ans.
"Nous ne reconnaissons pas le résultat de l'élection parce que nous savons qu'elle a été frauduleuse. Comme tout ce que fait le PT", ajoute-t-il au sujet du Parti des Travailleurs de Luiz Inacio Lula da Silva.
"Nous ne pouvons pas accepter d'être gouvernés par un voleur", a renchéri Angela Cosac, une manifestante de 70 ans, en référence aux condamnations de Lula pour corruption -- que la Cour suprême a finalement annulées ou prescrites.
Selon le site d'informations UOL, des manifestations en faveur d'une intervention de l'armée avaient lieu mercredi devant des bâtiments militaires de 11 Etats (sur 27) du pays.
- "Indignation"-
Le nombre de barrages routiers a baissé de près de moitié mercredi: la police de la route fédérale (PRF) a annoncé avoir enregistré quelque 150 barrages, contre 271 la veille.
Les barrages affectaient 15 Etats du pays, contre la quasi totalité mardi.
"Nous ne pouvons pas utiliser les méthodes de la gauche, (...) qui empêchent la liberté de circulation", avait dit mardi le président Bolsonaro.
Il a toutefois affirmé que ces manifestations étaient "le fruit de l'indignation et d'un sentiment d'injustice concernant la façon dont le processus électoral s'est déroulé".
Mais "ça ne sert à rien de pleurer, on a perdu la partie", a déclaré dans un écho dissonant au quotidien O Globo son vice-président, le général Hamilton Mourao, qui a souvent affiché son esprit d'indépendance.
A Sao Paulo, poumon économique du Brésil, un groupe de plusieurs dizaines de protestataires autorisaient le passage sur une seule voie dans les deux sens du principal axe routier reliant cet Etat au centre-ouest du pays, haut lieu de l'agro-négoce.
Mais les forces de l'ordre tentaient de dégager cet axe stratégique.
Les camions klaxonnaient et, sur les voies, des manifestants vêtus du T-shirt jaune et vert prisé des bolsonaristes agitaient des banderoles devant les véhicules qui réussissaient à passer, selon des images de la télévision locale.
La PRF a ajouté avoir dispersé quelque 563 manifestations depuis lundi.
La police avait dû faire usage de gaz lacrymogène mardi pour lever des barrages routiers, notamment dans le sud ultraconservateur, qui a voté majoritairement pour Jair Bolsonaro.
Des saluts nazis ont été filmés mercredi lors de manifestations dans l'Etat méridional de Santa Catarina.
- "Risques de pénuries" -
Le discours de Bolsonaro a été interprété sur les réseaux sociaux de la droite radicale comme un encouragement à la poursuite du mouvement.
"Le rêve reste vivant", disait un message mardi sur Telegram. "Venez nombreux dans les rues demain", lisait-on. Mais un appel à manifester en début d'après-midi sur l'avenue Paulista, au coeur de Sao Paulo, semblait ignoré.
Les barrages ont entraîné des difficultés d'approvisionnement au Brésil, qui compte presque exclusivement sur le transport routier pour l'acheminement des biens et produits alimentaires.
La Confédération Nationale des Industries a averti dès mardi du "risque de pénuries et de manque de combustible" si les barrages routiers n'étaient pas rapidement levés.
Le site d'information G1 estimait pour sa part que 70% des supermarchés constataient déjà des ruptures d'approvisionnement de certains produits.
D.Avraham--CPN