- Septembre 2024, le 2e plus chaud jamais mesuré, accompagné de précipitations "extrêmes"
- Thaïlande: des milliers de personnes rendent hommage aux 23 victimes de l'incendie d'un car scolaire
- Pékin fait payer les importateurs de cognac, en plein bras de fer avec Bruxelles
- Les Bourses européennes ouvrent en baisse, déçues par l'absence d'annonces chinoises
- France: le déficit commercial se creuse en août à 6,7 milliards d'euros
- Prabowo, un président soucieux de rendre l'Indonésie plus visible
- Tesla va enfin dévoiler son robotaxi, quelques années après ses concurrents
- Budget de la Sécurité sociale: les pistes pour un serrage de vis
- Japon: l'ex-impératrice Michiko reste hospitalisée après une opération "réussie"
- La Chine "confiante" dans sa croissance, mais sans nouvelles mesures de relance
- Le principal suspect de l'affaire Maddie libre l'an prochain ? Décision mardi
- "Cape d'invisibilité" et microscope de l'infiniment petit cités pour le Nobel de physique
- Musk se dit "à fond" pour Trump à un mois de la présidentielle américaine
- Les grandes banques toujours accros au charbon, selon un centre de recherche
- Après l'ouragan Hélène, frustration et désinformation sur l'aide alimentent la défiance
- Wall Street clôture en baisse, peine à trouver un élan
- La justice de l'Etat américain de Géorgie rétablit l'interdiction de l'avortement après six semaines
- Tunisie: le président Kais Saied réélu avec un score écrasant de 90,7%
- Trump accuse les migrants d'importer des "mauvais gènes" aux Etats-Unis
- ZFE: le Grand Paris accorde de la souplesse aux véhicules Crit'Air 3
- La Bourse de Paris termine en hausse dans une séance calme
- Face à l'envolée des températures, Dubaï adopte les plages de nuit
- Une nation en souffrance: des Israéliens témoignent un an après le 7 octobre
- Milton, ouragan de catégorie maximale, menace le Mexique et la Floride
- Un dessin animé avec la guerre d'Algérie en toile de fond bientôt sur France Télé
- Retraites: l'intersyndicale "prête" à discuter avec le gouvernement mais redit "non" au départ à 64 ans
- Défense planétaire: Hera a décollé pour étudier l'astéroïde Dimorphos
- Pluie-inondations : onze départements en vigilance orange
- L'ouragan Milton se renforce en catégorie 4, menace le Mexique et la Floride
- Après un gros dérapage, la France promet à l'UE de corriger son déficit budgétaire
- Wall Street ouvre en baisse, les données sur l'inflation en ligne de mire
- Alsace: opération escargot contre un projet de taxe poids lourds
- Un an après le 7-Octobre, des dirigeants redisent leur "horreur", d'autres accusent Israël
- COP16: Alex Lucitante, une voix indigène et de "résistance" pour la nature
- L'ex-impératrice du Japon, Michiko, va être opérée d'une fracture
- Le métro de Tokyo prépare son entrée en Bourse, la plus grosse au Japon depuis 2018
- Le Nobel de médecine décerné aux Américains Victor Ambros et Gary Ruvkun pour la découverte des microARN
- Atos: le rachat des activités stratégiques par l'Etat reporté
- Le président des Maldives en visite d'Etat en Inde pour relancer la coopération bilatérale
- La Bourse de Paris sans direction claire
- Rachat des activités stratégiques d'Atos: pas d'accord avec l'Etat, prolongation des discussions
- Météo: Lozère, Ardèche et Gard en vigilance orange pluie-inondation à partir de 22H00
- La médecine donne le coup d'envoi des Nobel, les traitements du cancer et des maladies cardiovasculaires en vue
- La Floride se prépare à un nouvel ouragan
- La sonde Hera bientôt en route pour étudier un astéroïde dévié par la Nasa
- Les Tunisiens votent lors de présidentielle avec Kais Saied donné favori
- En Tunisie, début d'une présidentielle pour laquelle Kais Saied part favori
- Journal d'un agriculteur: "quand tu te lances, tu investis autant que tu éternues"
- En Tunisie, début d'une présidentielle où Kais Saied part favori
- Vietnam: pour des jeunes entrepreneurs, ouvrir un café pour s'émanciper
L'Assemblée examine des mesures anti-inflation et revit des débats budgétaires
Entre nouvelles mesures et matches retour, l'Assemblée a démarré lundi l'examen de retouches à la loi de finances 2022 pour lutter contre l'inflation, mais en rejouant aussi des débats budgétaires des dernières semaines sur les superprofits ou les superdividendes.
Pour faire passer ce second projet de budget rectificatif de l'année, le gouvernement espère éviter un nouveau recours à l'article 49.3 de la Constitution, qui permet d'adopter des textes sans vote sauf adoption d'une motion de censure, et déjà utilisé quatre fois par la Première ministre Elisabeth Borne sur les budgets de l'Etat et de la Sécurité sociale 2023.
"Une large majorité peut être rassemblée derrière" ces ajustements du budget 2022, veut croire le ministre délégué aux Comptes publics Gabriel Attal.
- Mission sur les Ehpad -
Il a défendu les mesures pour les universités face à la hausse des prix de l'énergie, pour les armées face à la flambée des carburants ou le prolongement de la ristourne à la pompe de 30 centimes par litre jusqu'au 15 novembre.
Le gouvernement prévoit aussi le versement d'un nouveau chèque énergie de 100 à 200 euros pour les plus modestes, soit un montant de 1,5 milliard d'euros.
Gabriel Attal a promis de l'"ouverture" aux oppositions, les appelant à éviter une "redite des débats" sur le budget de l'Etat.
En vain. Plusieurs dispositions, écartées ou non discutées en raison du 49.3 sur ce texte, ont été remises sur la table.
La gauche a défendu différentes versions de sa taxe sur les superprofits, rejetées par la majorité et par le gouvernement qui défend un mécanisme à l'échelle européenne.
Le rétablissement de l'exit-tax et un dispositif de taxation des "superdividendes" --votés lors de l'examen du budget de l'Etat, puis écartés grâce au 49.3-- ont été rediscutés et rejetés.
Dans un rare moment d'entente, les députés ont acté le principe d'une mission sur les frais importants qui incombent aux résidents en Ehpad.
A l'origine, un amendement pour un crédit d'impôt de la socialiste Christine Pires Beaune. Il avait été adopté par l'Assemblée, puis écarté par l'exécutif en raison de son coût estimé à environ 700 millions d'euros.
La députée l'a de nouveau défendu lundi mais Gabriel Attal lui a proposé en retour de mener une mission sur cette question.
Après une discussion entre le ministre et une quinzaine de députés, Christine Pires Beaune a accepté, demandant toutefois "les moyens d'accompagnement des services (du ministère) pour faire un travail de qualité".
- Consensus sur les pellets? -
Dans une séance sans revers pour l'exécutif, les oppositions ont tenté de faire adopter des baisses de TVA sur plusieurs services et produits, de la réparation de certains biens aux pellets de bois.
L'exécutif et le rapporteur Jean-René Cazeneuve (Renaissance) ont systématiquement argué que ces baisses ne se répercuteraient pas automatiquement sur les prix pour les consommateurs.
Mais sur la question des pellets, ils se sont dits favorables à une "aide spécifique" pour les particuliers ayant recours à ces petits cylindres de sciure pour alimenter des poêles ou des chaudières, de plus en plus nombreux ces dernières années.
Divers amendements encore à examiner, de la gauche et de la droite, proposent des enveloppes entre 250 et 320 millions d'euros pour les ménages se chauffant au bois (pellets ou bûches).
Pressé de se prononcer sur un chiffre, Gabriel Attal n'a pas voulu "préjuger" des débats à venir mais a estimé qu'un fond "autour de 230 millions d’euros semblerait tout à fait positif".
La droite n'exclut pas de voter ce budget rectificatif. "Nous réservons notre vote en fonction du sort des amendements", a dit la députée LR Véronique Louwagie, insistant sur des mesures pour la rénovation thermique des logements.
Un crédit d'impôt en ce sens a été rejeté mais Les Républicains ont prévu d'autres propositions.
La gauche juge globalement le budget rectificatif insuffisant, même si les socialistes n'excluent pas de s'abstenir sur un texte ne contenant "aucune mesure négative".
"Certaines mesures vont clairement dans le bon sens", a admis le président LFI de la commission des Finances Eric Coquerel, déplorant des "problèmes (qui) ne sont traités qu'en surface".
Le député RN Alexandre Sabatou a lui jugé le texte "décevant", même s'il est "difficile de le rejeter en bloc".
Y.Ibrahim--CPN