- Un avion d'Azerbaijan Airlines s'écrase au Kazakhstan, 38 morts
- Des cadeaux revendus pour se faire plaisir plutôt que pour arrondir les fins de mois
- Un avion d'Azerbaijan Airlines s'écrase au Kazakhstan, 35 disparus
- Importations de brandys européens: la Chine prolonge son enquête antidumping
- Un avion d'Azerbaijan Airlines s'écrase au Kazakhstan, 32 survivants
- SNCF: un possible "acte de suicide" d'un conducteur de train à l'origine des perturbations du soir de Noël
- La Russie lance 70 missiles sur le réseau énergétique ukrainien le jour de Noël
- "Pas touche au canal": manifestation contre Trump au Panama
- Une sonde de la Nasa est passée au plus près du soleil
- Allemagne: les taxis volants de Lilium sauvés par un repreneur
- La Bourse de Paris finit dans le vert et ferme jusque vendredi
- Reconduite, Valérie Létard, adulée par le secteur du logement, perd son ministère de plein exercice
- La Bourse de Paris de nouveau optimiste avant les fêtes
- Les ministres prennent leur fonction, le PS hausse le ton
- L'entreprise d'IA d'Elon Musk, xAI, lève à nouveau 6 milliards de dollars
- En Thaïlande, des systèmes de détection des tsunamis pour éviter que le pire ne se reproduise
- Textiles: des bornes de collecte ferment, la filière française menacée par l'Asie
- Après l'attaque de Magdebourg, les Allemands appelés à rester unis
- L'intérêt de Donald Trump pour TikTok relance les spéculations sur son avenir
- A Hollywood, des voix s'élèvent en soutien à Blake Lively après sa plainte contre l'acteur Justin Baldoni
- Le ministre de l'Economie Eric Lombard appelle à "traiter notre mal endémique, le déficit"
- Wall Street termine en hausse, avec l'aide d'une poignée de valeurs technologiques
- La Russie expose un petit mammouth quasi intact de 50.000 ans
- Catherine Vautrin récupère un grand ministère du Travail et de la Santé
- Gérald Darmanin, un retour inattendu à la Justice
- Une sonde de la Nasa va passer mardi au plus près du Soleil
- Deux anciens Premiers ministres, retour de Darmanin et peu d'ouverture à gauche: le gouvernement Bayrou est avancé
- Éric Lombard, patron de la Caisse des dépôts, parachuté au ministère de l'Economie
- Le patron de Telegram annonce un bénéfice net pour la première fois en 2024
- Bourse: Paris clôt stable, peu de transactions à l'approche de Noël
- Charles III a choisi une ancienne chapelle d'hôpital pour son discours de Noël
- La composition du gouvernement annoncée à 18h30, Bertrand n'en sera pas
- Journal d'un agriculteur: "les gens arbitrent toujours leur budget sur la bouffe"
- La composition du gouvernement annoncée à 18h30
- Wall Street dans le rouge, sans conviction à l'approche des fêtes
- Une minute de silence pour "entourer les Mahorais" après le cyclone dévastateur à Mayotte
- Royaume-Uni: croissance nulle au troisième trimestre, inquiétude pour la suite
- Automobile: Nissan et Honda ouvrent des négociations pour fusionner
- La Bourse de Paris, rassurée, évolue proche de l'équilibre
- Trump dit vouloir "stopper le délire transgenre" dès son premier jour
- Câbles sabotés dans la Baltique : Pékin promet de poursuivre la "coopération"
- Mayotte: dix jours après le cyclone, journée de "deuil national" et minute de silence
- Reportée, l'annonce du gouvernement au plus tôt lundi soir
- Guatemala: des membres d'une secte tentent de reprendre 160 enfants secourus par les autorités
- Automobile: Nissan et Honda sur le point d'ouvrir les discussions pour fusionner
- Dans le ciel balte, les chasseurs ultramodernes de l'Otan pour dissuader la Russie
- Reportée, l'annonce du gouvernement au plus tôt lundi
- Épisode neigeux "remarquable" dans les Alpes, quatre départements en vigilance orange
- Décès de Didier Pineau-Valencienne, figure du patronat industriel français
- L'Albanie va fermer TikTok pendant au moins un an
Pérou: "Où est mon frère?", demande une proche d'un manifestant arrêté
"Je veux savoir où est mon frère", dit Domitila Quispe dimanche devant la Direction contre le Terrorisme (Dircote) de Lima: celui-ci fait partie des 193 personnes arrêtées à l'université San Marcos où dormaient de nombreux protestataires venus des Andes manifester contre la présidente péruvienne Dina Boluarte.
Les familles sont sans nouvelles depuis l'opération policière de samedi à l'université. Les forces de l'ordre ont alors fait irruption sur le campus, enfonçant le portail avec un véhicule blindé.
Après avoir fait allonger sur le sol des dizaines de manifestants et procédé à des fouilles, ils sont repartis avec 193 personnes.
Dimanche matin, une trentaine de proches attendent devant la Dircote, gardée par des dizaines de policiers anti-émeutes. Deux policiers ont sur deux feuilles volantes une liste de détenus qu'il est possible de consulter.
Les familles ont préparé un bouillon de poulet, amené du pain, des biscuits, de l'eau mais aussi des rouleaux de papier toilette, espérant qu'on pourra les remettre aux détenus.
"Je n'ai pas dormi. Je veux savoir où est mon frère" Silverio, répète Domitila Quispe, 47 ans, venue avec son frère de la région de Huancavelica, dans le sud andin pauvre, pour participer aux manifestations qui ont fait 46 morts depuis décembre.
"Il m'a envoyé un Whatsapp pour dire qu'il était arrêté mais (maintenant) son téléphone portable est éteint. Je veux savoir s'il mange ou pas", s'inquiète-t-elle avant de préciser: "Il est venu pour participer à la manifestation pacifique".
- "au secret" -
Les manifestants demandent la démission de la présidente Dina Boluarte, la dissolution du Parlement et la constitution d'une Assemblée constituante.
Les troubles ont commencé le 7 décembre après la destitution et l'arrestation du président de gauche Pedro Castillo, accusé d'avoir tenté un coup d'Etat en voulant dissoudre le Parlement qui s'apprêtait à le chasser du pouvoir.
"Nous voulons que nos amis soient libérés immédiatement", s'insurge Hector Apaza, vêtu de noir en signe de deuil pour les morts.
"Nous sommes venus à Lima pour faire respecter nos droits. Je me bats pour mes frères de Juliaca, Azangaro, Ayaviri (sud) qui sont détenus. La police ne nous laisse pas entrer pour savoir", ajoute-t-il.
Agriculteur de 51 ans, Apaza est arrivé avec d'autres villageois de la province de San Roman de Puno, à la frontière bolivienne, mercredi pour participer au grand rassemblement dans la capitale.
Il dormait lui aussi à l'université mais a échappé à la rafle de samedi: "Grâce au Seigneur, je suis sain et sauf".
"Nous sommes venus pour être écoutés et non pour être insultés", proteste Bianett Monroy, 35 ans, soulignant que les autorités les qualifient régulièrement de "terroristes" ou de "vandales".
Venue avec son mari de Juliaca, où une vingtaine de personnes sont mortes lors des troubles, elle s'inquiète du sort d'une amie, Rosa Condori, 32 ans.
"Nous sommes préoccupés. On ne sait rien. Elle est au secret", dit-elle.
Des représentants du Comité de coordination des droits de l'Homme sont arrivés sur place pour visiter les détenus dimanche matin alors que la veille des représentants du parquet était présents à l’université pour vérifier la légalité de la procédure.
"Répression anticonstitutionnelle" a titré le journal La Republica.
Originaire de San Francisco, près d'Ayacucho, Julia Quispe, 73 ans, qui a également dormi à l'université et échappé à l'arrestation, "demande la libération des trois camarades".
Décidée, elle lance: "On est venu ensemble et on ne partira pas tant qu'ils ne sont pas libérés".
U.Ndiaye--CPN