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Déscolarisés ou en danger, le drame des écoliers du Yémen en guerre
A la rentrée des classes au Yémen, Midian Aoud sera absent des bancs, contraint de laver des voitures pour aider à subvenir aux besoins de sa famille pauvre dans un pays meurtri par huit ans de guerre.
"Mes amis étudient et pas moi. J'ai abandonné l'école pour aider mes parents et soutenir ma famille", raconte à l'AFP dans la ville méridionale de Taëz l'enfant de 12 ans, portant un t-shirt déchiré.
L'année scolaire a commencé début août dans la plupart des écoles du Yémen, pays le plus pauvre de la péninsule arabique, bien avant la guerre entre rebelles et pouvoir, qui a provoqué l'une des pires tragédies humanitaires au monde selon l'ONU, avec un risque de famine à grande échelle.
Après avoir fini son travail dans la station de lavage de voitures, le petit Midian va porter main forte à son père cordonnier, Adnane Aoud.
Comme beaucoup d'autres pères de familles yéménites, la décision d'Adnane Aoud de déscolariser son fils a été difficile mais inévitable à cause des maigres revenus.
"Pour étudier, il faut des livres, des cahiers et des stylos. Je voulais subvenir aux besoins de mes enfants et les emmener à l'école, mais je n'ai pas pu", se lamente à l'AFP Adnane Aoud, 50 ans. "Nous sommes dans une misère totale."
"Mes enfants et moi sommes illettrés. Je voulais que mon fils fasse mieux que moi, mais il deviendra cordonnier lui aussi. Ce n'est pas une vie!"
- "Elèves ciblés" -
A Taëz, plus de 500.000 élèves ont rejoint leurs salles de classe malgré les dangers. La ville est tenue par le pouvoir mais assiégée par les rebelles Houthis qui bloquent les routes principales.
Le siège "gêne le déplacement des élèves et l'arrivée des fournitures", assure à l'AFP Abdelwassie Chadad, un responsable local de l'éducation.
Les écoliers risquent aussi les tirs de francs-tireurs, en dépit du cessez-le-feu en vigueur. Des barrières en terre sont parfois érigées pour les protéger sur le chemin de l'école.
Pour Ichraq Yahia, enseignante dans une école pour filles à Taëz, la trêve est "un immense échec", car le siège et les tirs sporadiques des snipers n'ont pas cessé.
"Des élèves sont ciblées sur le chemin de l'école. Certaines ont été touchées alors qu'elles étaient dans le bus scolaire", affirme-t-elle à l'AFP.
Entourée de montagnes, Taëz est l'une des villes les plus touchées par la guerre déclenchée en 2014 et qui a fait selon l'ONU des centaines de milliers de morts.
Depuis le 2 avril, une trêve arrachée par l'ONU est globalement respectée offrant un certain répit à la population.
- "Sur les ruines" -
Ailleurs au Yémen, l'année scolaire a été aussi difficile.
Dans la province de Hodeida (ouest), où des régions sont contrôlées par les rebelles, des classes sont suivies sur les ruines des écoles et les élèves font face au danger des mines.
Certains dorment même à côté de leur école détruite. D'autres s'y rendent pieds nus sur la terre boueuse, transportant leurs livres dans des sacs en plastique.
A Sanaa, la capitale yéménite également aux mains des Houthis, les écoles ont ouvert leurs portes à des milliers d'élèves retournés en classe sans s'inquiéter des bombardements, à la faveur de la trêve.
"Le conflit et les interruptions fréquentes de la scolarité (...) ont un impact profond sur l'apprentissage ainsi que le développement intellectuel et émotionnel", a indiqué le Fonds de l'ONU pour l'enfance (Unicef).
La guerre et la "crise de l'éducation" affectent la santé mentale de 10,6 millions d'enfants, ajoute l'organisation, évaluant à "plus de deux millions" les non-scolarisés, soit "une augmentation de près d'un demi-million" depuis 2015.
Selon l'Unicef, une école sur quatre est devenue inutilisable, sans oublier les risques sécuritaires, la pénurie d'enseignants et la déliquescence des infrastructures qui poussent à la déscolarisation.
Avant d'aller à l'école, Malak Fayçal dit "adieu" à sa mère tous les jours au cas où elle ne la reverrait plus.
"On est en danger en allant à l'école. Les roquettes et les snipers des Houthis présents non loin de la maison n'épargnent personne."
Y.Ibrahim--CPN