- 迪拜棕榈岛索菲特美憬阁酒店: 五星級健康綠洲
- The Retreat Palm Dubai MGallery by Sofitel: Пятизвездочный велнес-оазис
- Retreat Palm Dubai MGallery by Sofitel: Une oasis de bien-être cinq étoiles!
- Criblé de dettes, le Laos s'efforce de maîtriser une inflation galopante
- Le réseau énergétique ukrainien visé par une nouvelle attaque russe "massive" et meurtrière, selon Kiev
- Une Danoise couronnée Miss Univers, concours en mutation
- Vin: à Beaune, des enchères sous des auspices hollywoodiens
- A Buenos Aires, l'hommage symbolique de Macron aux victimes de la dictature
- Trump nomme à l'Energie Chris Wright, climatosceptique et magnat de la fracturation hydraulique
- Tête-à-tête entre Biden et Xi, qui dit vouloir oeuvrer à une "transition en douceur" dans l'optique Trump
- Tête-à-tête Biden-Xi, entre Trump et craintes d'"isolationnisme"
- COP29: la bataille financière s'enlise avant le G20 et l'arrivée des ministres
- COP29: les négociations tendues, avant le G20 et l'arrivée des ministres
- "Potentiellement catastrophique": le super Typhon Man-yi s'apprête à frapper les Philippines
- Avec Trump et Musk, un Big Bang pour le programme spatial?
- Wall Street finit en nette baisse, froissée par une Fed moins conciliante
- Décès de "la dame aux œillets", symboles de la révolution de 1974 au Portugal
- Le rachat de La Poste Telecom par Bouygues finalisé
- La Bourse de Paris recule, refroidie par la Fed
- Le PNF demande un procès pour corruption contre Rachida Dati et Carlos Ghosn
- Inondations en Espagne: le président de région admet des "erreurs", mais refuse de démissionner
- "Semaine de l'industrie": collégiens et lycéens conviés à découvrir les usines du 21e siècle
- Les Bourses européennes finissent dans le rouge, la Fed inquiète
- Vingt ans après la taxe carbone, "l'industrialisation" des fraudes aux aides publiques
- Ombrières obligatoires sur les parkings: la grande distribution proteste
- Cauet débouté en appel de ses demandes d'indemnisation auprès de NRJ
- Dérapage budgétaire: Borne concède avoir été "alertée" fin 2023 mais estime avoir pris sa part
- "Pollution", "fabrique du silence": à Glomel, la carrière de la discorde
- Sous le feu des critiques, Michel Barnier démine la colère des départements
- Alternative à X, le réseau social Bluesky gagne un million d'utilisateurs en 24 heures
- Acte de vandalisme contre le monument de l'insurrection du ghetto de Varsovie
- Manu Levy (NRJ) condamné aux prud'hommes pour harcèlement moral sur d'anciens collaborateurs
- Espagne: le principal canal de streaming illégal de foot fermé par les autorités
- Inondations en Espagne: le président de la région de Valence admet des "erreurs" mais justifie son action
- Assurance chômage et emploi des seniors: le gouvernement "salue" les accords des partenaires sociaux
- Base sur la Lune: la Chine va tester des briques dans l'espace
- Le gouvernement "salue" les accords trouvés sur l'assurance chômage par les partenaires sociaux
- Sri Lanka: victoire écrasante et majorité absolue pour le camp du président aux législatives
- Vin de Bourgogne: des stars d'Hollywood pour pousser les enchères de Beaune
- Avec le retour de Trump, l'UE lèvera-t-elle le pied face à Musk?
- Face aux inondations, les limites de l'aménagement du territoire
- Coupures d'électricité: les Equatoriens au bord de la crise de nerfs
- La Chine se dote d'un mégaport en Amérique latine et assoit son influence dans la région
- TikTok lance à son tour un outil d'IA pour créer des publicités à la demande
- Sommet Asie-Pacifique : Xi et Biden à Lima pour une rencontre clé avant le retour de Trump
- USA: la Fed monte au créneau pour protéger son indépendance face à Trump
- Wall Street termine en baisse, inquiète de la trajectoire de la Fed
- USA: les décisions de la Fed sont irrévocables, martèle son président Jerome Powell
- L'économie américaine est "de loin" la plus performante, salue le président de la Fed
- Boxe: à 58 ans, Mike Tyson remonte sur un ring contre le YouTuber Jake Paul
Poulet frit robotisé: la Corée du Sud mise sur la haute-technologie culinaire
En Corée du Sud, les fous de poulet frit peuvent trouver ce grand favori de la restauration rapide à chaque coin de rue. Mais l'établissement de Kang Ji-young est un peu particulier: c'est un robot qui s'affaire en cuisine.
Profondément ancré dans la culture sud-coréenne, le poulet frit est sur toutes les tables, du repas de famille au "mukbang" (émission culinaire retransmise en direct). Pas moins de dix millions de téléspectateurs ont ainsi regardé en direct la star du groupe de K-pop BTS Jungkook déguster cette spécialité pour une émission de ce type.
Accompagné d'une bière blonde et connu sous le nom de "chimaek" (combinaison des mots désignant le poulet et la bière), il est aussi incontournable de l'expérience du spectateur de base-ball à Séoul.
Le marché intérieur - le troisième au monde, après les États-Unis et la Chine - représente environ 7.000 milliards de wons (4,9 milliards d'euros).
Mais la pénurie de main-d'œuvre commence à se faire ressentir. Une enquête réalisée en 2022 a révélé qu'environ 54% des patrons d'entreprises de la restauration peinent à recruter. Les longues heures de travail, le stress et la pénibilité sont pointées du doigt par une étude distincte du secteur.
- Fin cuisinier -
Le poulet frit coréen est saumuré et frit deux fois, ce qui lui confère son aspect croustillant caractéristique. Mais le processus - plus élaboré que celui généralement utilisé par les chaînes de restauration rapide américaines - nécessite plus de main-d'oeuvre et exige que les travailleurs restent longtemps à proximité de l'huile chaude.
Mme Kang, une entrepreneuse de 38 ans, y a vu une opportunité.
Le secteur pourrait clairement bénéficier d'une plus grande automatisation pour "s'attaquer efficacement aux coûts de la main-d'oeuvre et à la pénurie" de celle-ci, assure-t-elle à l'AFP, dans sa franchise Robert Chicken.
Derrière elle, le robot s'occupe méticuleusement de la friture, immergeant la viande dans l'huile, la retournant pour une cuisson uniforme, puis la récupérant quand elle est parfaitement croustillante. Une odeur irrésistible flotte dans l'établissement.
Le robot peut surveiller la température de l'huile et les niveaux d'oxydation en temps réel pendant qu'il fait frire le poulet, ce qui garantit un goût constant et une hygiène supérieure.
Composé d'un bras mécanique simple et flexible, il est capable de frire 100 poulets en deux heures, une tâche qui nécessiterait normalement environ cinq personnes et plusieurs friteuses.
Et Mme Kang l'affirme: non content d'être plus efficace que les humains, son robot est aussi meilleur cuisinier.
- Investissement massif -
La Corée du Sud, déjà à la pointe de l'industrie électronique mondiale, a annoncé en 2022 la création d'un fonds de plusieurs millions de dollars pour aider les jeunes entreprises travaillant sur des solutions de haute technologie pour l'industrie alimentaire.
Le gouvernement y voit la possibilité d'un "nouveau moteur de croissance", misant sur le potentiel considérable que pourrait représenter la combinaison de la robotique avancée et de l'intelligence artificielle à des classiques de la gastronomie locale, comme le kimchi.
Des applications mobiles de livraisons de courses aux cuisines intelligentes, en passant par une startup spécialisée dans les "œufs végétaliens", l'industrie agroalimentaire sud-coréenne est déjà un poids lourd de l'économie, rappelle Lee Ki-won, professeur de sciences alimentaires à l'université nationale de Séoul.
Samsung Electronics, l'une des plus grandes entreprises technologiques au monde, a pris part au mouvement en lançant Samsung Food, une plateforme de planification de repas et de recettes personnalisées grâce à une intelligence artificielle, disponible en huit langues.
Selon M. Lee, les autres conglomérats sud-coréens pourraient rapidement lui emboîter le pas.
Dans un futur pas si éloigné, la livraison de nourriture par véhicule électrique ou robots livreurs pourrait bientôt s'intégrer à notre vie quotidienne, augure-t-il, se disant "persuadé" que l'industrie des technologies alimentaires deviendra le premier secteur d'activité de la Corée du Sud d'ici dix ans.
Mme Kang possède aujourd'hui 15 restaurants de poulet robotisés à travers le pays, ainsi qu'une succursale à Singapour.
Attablée dans l'une des franchises, Kim Moon-jung, employée d'une compagnie d'assurance de 54 ans, se délecte. Si elle admet ne pas bien comprendre en quoi le robot cuisine différemment d'un humain, "une chose est sûre, c'est délicieux", dit-elle.
Lorsque Mme Kang a créé son entreprise, elle n'était pas sûre que quiconque fasse confiance à un robot plutôt qu'à un cuisinier humain.
"Après avoir développé ces technologies, je me suis rendu compte que, du point de vue du client, il peut déguster des aliments non seulement plus propres, mais aussi plus savoureux", dit-elle à l'AFP.
Sa prochaine entreprise sera un bar dans le quartier coréen de New York, qui proposera des cocktails à base de soju, l'alcool fort traditionnel coréen... préparés par des robots.
M.Davis--CPN