
-
Ces personnes qui n'ont pas de voix intérieure
-
Camaïeu, Go Sport, Gap: l'homme d'affaires Michel Ohayon mis en examen pour banqueroute
-
L'homme d'affaires Michel Ohayon mis en examen pour banqueroute et abus de biens sociaux
-
SNCF: un influent collectif de contrôleurs soutient la grève des 9 au 11 mai
-
Les produits du monde entier visés par une surtaxe de 10% à l'entrée des Etats-Unis
-
Les marchés mondiaux dégringolent face au soufflet des droits de douane
-
Trump s'arc-boute sur ses droits de douane malgré la débâcle des marchés
-
La hausse des droits de douane "frappe les vulnérables et les pauvres" dénonce l'ONU commerce et développement
-
TikTok: Trump reporte encore l'échéance, ByteDance évoque des "questions clefs" à résoudre
-
Droits de douane: Wall Street dégringole de près de 6% à la clôture
-
Deuxième journée de très forte baisse du pétrole, face aux attaques douanières
-
Droits de douane: comment l'UE peut répliquer à Trump ?
-
José Garcia sanctionné pour sa promotion du "rosé Garcia"
-
Grèves et changement de PDG: un mois de mai sous tension à la SNCF
-
Droits de douane: les marchés mondiaux ont "les nerfs à vif", les indices européens s'effondrent
-
Canada: premières pertes d'emplois depuis trois ans, dans un contexte de tensions commerciales
-
SNCF: SUD-Rail appelle les contrôleurs de TGV à faire grève le week-end des 9, 10 et 11 mai
-
La Bourse de Paris a perdu 4,26%, pire séance en plus de trois ans, débâcle des indices européens
-
Wall Street: la chute s'amplifie après le discours du président de la Fed
-
Débâcle des Bourses européennes, qui terminent sur une importante chute
-
Droits de douane: le président de la Fed pointe le risque de déconvenue pour l'économie américaine
-
Levothyrox: la justice rejette une indemnisation par l'Etat, malgré une "faute" avérée
-
Droits de douane : le secteur du luxe reste discret
-
Wall Street s'enfonce encore, face aux craintes entourant les droits de douane
-
L'escalade des tensions commerciales affole les marchés mondiaux
-
Philippe Corbé, ex-BFMTV, devient directeur de l'information de France Inter
-
Les livreurs pédalent de plus en plus et gagnent de moins en moins
-
Wall Street chute encore à l'ouverture, craint une escalade commerciale
-
En Asie centrale, l'UE se pose en alternative à la Chine et à la Russie
-
Luxe, glamour et économie: 20 ans de règne d'Albert II à Monaco
-
Espresso, iPhone ou baskets: comment l'offensive douanière de Trump va (aussi) toucher les Américains
-
En Asie centrale, les moissons menacées par une forte vague de chaleur printanière, selon une étude
-
Escalade des tensions commerciales Chine/USA: les Bourses européennes plongent
-
Droits de douane: les constructeurs automobiles mettent les Etats-Unis sur pause
-
Sur la table de nécropsie, Iana le mammouth vous contemple du haut de ses 130.000 ans
-
Alstom veut accélérer sa production de trains à très grande vitesse
-
Batteries: les usines françaises avancent malgré la défiance du secteur
-
L'UE ouvre une "nouvelle ère" dans ses relations avec l'Asie centrale
-
La Bourse de Paris recule toujours sous le coup des droits de douane américains
-
L'IA arrive dans l'anime mais Hayao Miyazaki est irremplaçable selon le fils
-
Dans les cendres et les larmes, l'étrange mission de préservation d'une forêt thaïlandaise brûlée
-
Face à Moscou et Pékin, l'UE veut s'affirmer en Asie centrale
-
Les marchés financiers chamboulés par l'offensive commerciale de Trump
-
Droits de douane: Wall Street en berne, pire séance pour le Nasdaq et le S&P 500 depuis 2020
-
Droits de douane: les calculs de Trump médusent les économistes
-
L'usine chimique Vencorex sera fixée sur sa reprise le 10 avril
-
Bébé empoisonné avec du Destop: l'employée de crèche condamnée à 25 ans de prison
-
Droits de douane: la Bourse de Paris signe sa pire séance depuis 2023
-
Après les annonces de Trump, les marchés financiers chamboulés
-
Droits de douane: un calcul simple à l'origine des chiffres

Pas à pas, l'IA générative "souveraine" Albert infuse dans la fonction publique française
Plus d'un an après son lancement, l'intelligence artificielle (IA) générative Albert, développée par l'Etat français, infuse peu à peu dans les services publics et se prépare, malgré certaines critiques et résistances, à une généralisation dès 2025.
Mercredi matin, le ministre de la Fonction publique Laurent Marcangeli doit dévoiler sa feuille de route pour l'IA, quelques jours avant que la France n'accueille un sommet international sur cette technologie (10-11 février).
Dans le 7e arrondissement de Paris, au coeur d'un dédale de couloirs blancs, la direction interministérielle du numérique (Dinum) a mis au point Albert à partir de logiciels ouverts pour "ne pas dépendre de technologies outre-atlantique", précise à l'AFP Pierre Pezziardi, conseiller de la Dinum.
"La souveraineté est une vraie contrainte", souligne-t-il. "Dans le moment géopolitique dans lequel on vit, on veut avoir la capacité de maîtriser nos données".
- Des démarches en ligne aux douanes -
Albert a d'abord été déployé auprès de conseillers volontaires des maisons France Services, qui aident les citoyens dans leurs démarches administratives courantes.
"Cela permet aux agents d'interroger une base de connaissance fiable" qui génère "des réponses avec des sources en lien", explique Ulrich Tan, chef du Datalab de la Dinum.
Au moins 48 maisons France Services sur sept départements en disposent.
Cette IA est aussi disponible sur la messagerie sécurisée de l'Etat, Tchap, et permet de générer des réponses automatiques à des avis sur la plateforme "Service Public +".
"L'agent reste responsable de la publication de la réponse" qu'il peut amender, insiste M. Tan. "Il y a toujours une supervision humaine".
Albert désigne plus largement une interface de programmation (API), disponible depuis l'été dernier, sur laquelle peuvent se connecter les administrations qui souhaitent développer un nouveau produit d'intelligence artificielle.
On leur met à disposition "les algorithmes et la puissance de calcul", détaille Ulrich Tan, l'idée étant "d'abaisser la barrière à l'entrée pour que les administrations puissent s'approprier le plus facilement possible la technologie".
Les services de douanes et la gendarmerie s'en sont saisi mais aussi des agents du ministère de la Culture, comme Lucie Termignon, qui a élaboré Compar:IA, un comparateur de réponses générées par plusieurs modèles d'IA générative en français.
"C'est un outil qui permet d'objectiver des biais culturels et de donner accès à une diversité de modèles", détaille-t-elle à l'AFP.
- "Travail du clic" -
Mais Albert est loin de séduire tous les services de l'Etat.
La direction générale des Finances publiques refuse de l'utiliser sur les bases de données fiscales et préfère développer sa propre IA, a confié à l'AFP Benjamin Gandouin, du syndicat Solidaires Finances Publiques.
France Travail collabore directement avec la start-up française Mistral et a annoncé mardi un renforcement de ce partenariat pour mettre des robots conversationnels à disposition des conseillers.
Certains agents ayant utilisé Albert au sein des maisons France Services ont en effet trouvé que "les résultats étaient souvent moins pertinents qu'une recherche Google", raconte M. Gandouin.
"C'est un outil qui a plutôt été déployé du haut vers le bas, sans forcément d'information ni même de formation vis-à-vis des conseillers", ajoute-t-il.
Avec les expérimentations sur l'IA, "loin de soulager les tâches chronophages, les agents vont devoir traiter des listes d'anomalies extrêmement grandes" avec le risque "d'une intensification des tâches répétitives" et de "se retrouver dans des postures de travail du clic", pointe de son côté Alexandre Bataille, de CFDT Fonction publique.
Albert atteint près de 65% de pertinence, "ce qui correspond aux performances les plus avancées des grands modèles de langage", tempère Yann Ferguson, sociologue du travail à l'Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique (Inria).
"Avec cependant une forte volatilité", reconnaît-il. "Parfois, c'est parfait, parfois, ce sont des hallucinations (lorsque l'IA déraille, NDLR)", ajoute le chercheur dont les travaux portent notamment sur le déploiement de cette technologie dans la fonction publique.
Pour lui, la principale crainte des fonctionnaires est l'automatisation forcée avec pour objectif de réduire la dépense publique et donc le nombre d'agents.
Mais aussi "la perte de sens" lorsque "l'IA était supposée être notre outil et c'est nous qui sommes l'outil de l'IA", note-t-il.
Pour cet expert, l'Etat n'est cependant ni moins bon ni meilleur que le privé dans le déploiement de l'intelligence artificielle générative.
Plus de 25 administrations utilisent aujourd'hui Albert, d'après Ulrich Tan, dont l'objectif pour 2025 est d'être capable de gérer "le passage à l'échelle sur l'ensemble" des services de l'Etat.
A.Zimmermann--CPN